Football : Jérémy Chopin, boucler la boucle en "rouge et bleu"
L'ancien défenseur du Sporting et de l'ACA a choisi de revenir dans l'île où il a ses attaches.
Jérémy Choplin : boucler la boucle en « rouge et bleu »
Déclasser amateur après son passage au Mans, l’ancien défenseur du Sporting et de l’ACA a choisi de revenir dans l’île où il a ses attaches. C’est ainsi qu’il a accepté de relever un dernier challenge avec le GFCA…
Le regard droit, la poignée de mains franche, la simplicité et d’indéniables qualités humaines, Jérémy Choplin est dans la vie comme il est sur le terrain. À 36 ans, il a décidé avec sa famille, de boucler la boucle en Corse, où sont nés ses enfants et où son épouse à ses racines. Une logique, en quelque sorte, mais il s’agit, cette fois, du terminus pour l’emblématique défenseur. Entendez par là qu’au lendemain de sa carrière, il envisage de se reconvertir dans l’île. Mais nous n’en sommes pas encore là. Un dernier challenge reste à relever, en « rouge et bleu » cette fois. Il sera, avec Yohan Bocognano et Olivier Pantaloni, l’un des rares joueurs à avoir porté les trois tuniques (SCB, ACA, GFCA). Tout un symbole pour un joueur à l’esprit club dans un univers footballistique dominé par l’argent…
Fidèle à ses principes, Jérémy Choplin n’est guère venu en touriste au Gaz. Contre qui il avait déjà joué. « Un club qui repart de zéro, explique-t-il, personnellement, j’avais, même si j’ai mes racines du côté du Mans, le désir de rentrer en Corse définitivement. Ma femme y a ses origines et mes jumeaux y sont nés durant mon parcours à l’ACA. Pour moi, il était temps de boucler la boucle. »
Une boucle insulaire débutée en 2010 avec le SCB pour quatre années. « Furiani, c’est Furiani, ajoute-t-il, il y a une ferveur que l’on ne retrouve pas ailleurs. J’y ai vécu quatre belles saisons, passant du National à la Ligue 1. Que de bons souvenirs ! »
Des souvenirs, Jérémy en a également connu avec l’ACA. « Un super parcours et je me sentais franchement très bien dans ce groupe. C’est d’ailleurs avec l’ACA que j’ai marqué le plus de buts dans une saison. La première saison, on s’était sauvé de justesse. Et la deuxième, tout a été coupé en raison du Covid. En décembre, j’ai demandé à être prolongé mais on m’avait fait comprendre que l’on ne comptait pas sur moi la saison suivante. Le Mans s’est mis sur les rangs et je suis parti mais en bons termes. »
Finalement, c’est au moment où il s’y attend le moins, que le retour en Corse s’envisage. « J’avais contacté le Sporting et l’ACA pour un retour mais ils n’avaient pas donné de suites. Il y a eu aussi Bastia-Borgu, en National, mais l’affaire a tardé. J’ai songé à tout arrêté...Et le Gaz m’a demandé si je voulais bien donner un coup de main en N3. Bien sûr, j’ai accepté. »
Pour revenir en Corse, le défenseur n’hésite pa sà être reclassé amateur. Mais le statut, bien sûr, importe peu. « Le GFCA est un club qui a passé, une histoire, une identité. Il repart de loin comme le Sporting. Je vais m’efforcer d’apporter ma pierre à ce nouvel édifice. Il y a un bon groupe et de bons jeunes. Cela s’est vérifié face à Istres, pourtant candidat à l’accession. La montée n’est pas une priorité. La poule est relevée avec Corte, l’ACA, Furiani, Cannes ou Endoume. L’essentiel est de bâtir progressivement le club... »
Une tâche à laquelle Jérémy Choplin compte bien contribuer…
Déclasser amateur après son passage au Mans, l’ancien défenseur du Sporting et de l’ACA a choisi de revenir dans l’île où il a ses attaches. C’est ainsi qu’il a accepté de relever un dernier challenge avec le GFCA…
Le regard droit, la poignée de mains franche, la simplicité et d’indéniables qualités humaines, Jérémy Choplin est dans la vie comme il est sur le terrain. À 36 ans, il a décidé avec sa famille, de boucler la boucle en Corse, où sont nés ses enfants et où son épouse à ses racines. Une logique, en quelque sorte, mais il s’agit, cette fois, du terminus pour l’emblématique défenseur. Entendez par là qu’au lendemain de sa carrière, il envisage de se reconvertir dans l’île. Mais nous n’en sommes pas encore là. Un dernier challenge reste à relever, en « rouge et bleu » cette fois. Il sera, avec Yohan Bocognano et Olivier Pantaloni, l’un des rares joueurs à avoir porté les trois tuniques (SCB, ACA, GFCA). Tout un symbole pour un joueur à l’esprit club dans un univers footballistique dominé par l’argent…
Fidèle à ses principes, Jérémy Choplin n’est guère venu en touriste au Gaz. Contre qui il avait déjà joué. « Un club qui repart de zéro, explique-t-il, personnellement, j’avais, même si j’ai mes racines du côté du Mans, le désir de rentrer en Corse définitivement. Ma femme y a ses origines et mes jumeaux y sont nés durant mon parcours à l’ACA. Pour moi, il était temps de boucler la boucle. »
Une boucle insulaire débutée en 2010 avec le SCB pour quatre années. « Furiani, c’est Furiani, ajoute-t-il, il y a une ferveur que l’on ne retrouve pas ailleurs. J’y ai vécu quatre belles saisons, passant du National à la Ligue 1. Que de bons souvenirs ! »
Des souvenirs, Jérémy en a également connu avec l’ACA. « Un super parcours et je me sentais franchement très bien dans ce groupe. C’est d’ailleurs avec l’ACA que j’ai marqué le plus de buts dans une saison. La première saison, on s’était sauvé de justesse. Et la deuxième, tout a été coupé en raison du Covid. En décembre, j’ai demandé à être prolongé mais on m’avait fait comprendre que l’on ne comptait pas sur moi la saison suivante. Le Mans s’est mis sur les rangs et je suis parti mais en bons termes. »
Finalement, c’est au moment où il s’y attend le moins, que le retour en Corse s’envisage. « J’avais contacté le Sporting et l’ACA pour un retour mais ils n’avaient pas donné de suites. Il y a eu aussi Bastia-Borgu, en National, mais l’affaire a tardé. J’ai songé à tout arrêté...Et le Gaz m’a demandé si je voulais bien donner un coup de main en N3. Bien sûr, j’ai accepté. »
Pour revenir en Corse, le défenseur n’hésite pa sà être reclassé amateur. Mais le statut, bien sûr, importe peu. « Le GFCA est un club qui a passé, une histoire, une identité. Il repart de loin comme le Sporting. Je vais m’efforcer d’apporter ma pierre à ce nouvel édifice. Il y a un bon groupe et de bons jeunes. Cela s’est vérifié face à Istres, pourtant candidat à l’accession. La montée n’est pas une priorité. La poule est relevée avec Corte, l’ACA, Furiani, Cannes ou Endoume. L’essentiel est de bâtir progressivement le club... »
Une tâche à laquelle Jérémy Choplin compte bien contribuer…