La semaine de Carl'Antò

I PUTTACHJI

Ils n’en ratent pas une…

La dernière d’Air Corsica ! Les passagers utilisant cette compagnie ont la chance de prendre… le bus pour rejoindre soit l’avion au départ soit l’aérogare d’Orly à l’arrivée. L’aéroport de Paris doit considérer Air Corsica comme une compagnie Low-Cost. Vu les prix du billet subventionné, il faut bien régler les hauts salaires de la direction.

Une hégémonie de plus

Dans le milieu politico-économique mais aussi chez les chefs d’entreprise on s’inquiète de plus en plus sur la double casquette de Alex Vinciguerra. Celui-ci, depuis les territoriales de juin, cumule la présidence de l’ADEC et celle de la CADEC. Malgré les missions différentes des deux organismes, et sans mettre en cause les compétences du conseiller exécutif, un élu de Femu a Corsica craint que « toutes les lignes de crédit et de subvention vont être épluchées à la loupe ». Pourquoi ce n’était pas déjà le cas…

Un consensus pas si bien vu

Dans la cité du sel, il y a eu ces dernières années après d’âpres luttes électorales des consensus se former. Cela avait été le cas de figure entre Camille et Denis de Rocca-Serra mais après tout leur combat restait à droite et leurs partisans avaient accepté le pacte. Il en va pas de même depuis un an et demi depuis l’élection de Jean-Christophe Angelini. Certains de ses fidèles lui reprochent une certaine pusillanimité pour changer la gestion de Porto-Vecchio. Quant à l’ancien maire aujourd’hui principal opposant, Georges Mela on le critique pour voter sans rechigner les délibérations de la majorité. On ne veut quand même nous faire croire que Jean-Chistophe Angelini pencherait maintenant à droite ou que Georges Mela éprouverait une âme nationaliste. Quand même…


Réglements de compte autour de la mafia

Depuis que la lutte contre la mafia est devenue une priorité pour beaucoup de citoyens, les divergences d’approche s’accentuent. Dès le départ la constitution de deux collectifs avait créé un trouble, ne serait-ce que pour mener une action cohérente. Les débats ont ensuite débordé au sein des associations existantes. À la Ligue des droits de l’Homme, au-delà de la sémantique (doit-on ici évoquer la mafia plutôt que grand banditisme voire voyoucratie) les différences se font jour sur la responsabilité de l’État, le rôle joué par la police et la Jirs, le rôle des magistrats et des avocats, l’engagement des élus, bref, les sujets ne manquent pas. Dans les loges maçonniques insulaires la mafia joue aussi les trouble-fêtes. N’en venez pas aux règlements de compte et restons tous bons amis.


Dans les tuyaux

Pour faire plaisir à Gilles, le Gouvernement s’apprêterait à renommer en Corse l’ancien préfet Franck Robine à la place de Pascal Lelarge qui ferait valoir ses droits à la retraite à la mi-janvier. Il est vrai que le doigté et la finesse de Franck Robine avaient réussi lui, à contenir les ardeurs du petit Gilles.


Célérité policière

La police municipale d’Ajaccio a joué de sa grande célérité pour faire en sorte que le taxi d’une célèbre enseigne du Cours Napoléon ne dépasse pas les 7 jours d’autorisation de stationnement à la suite du papier du ou de la « journaliste » ou indic du quotidien unique mais les commerçants aimeraient qu’ils aient la même célérité pour les autres véhicules.


C’est raté !

Après que le gouvernement et l’Assemblée Nationale avaient décidé de verser les 50 ME à la Collectivité Territoriale pour pallier la condamnation dans le dossier Corsica Ferries, Gilles Simeoni n’a pas pu continuer sa communication sur ce dossier. Il avait en effet décidé de faire un Simeonthon pour renflouer les caisses de ladite Collectivité.


L’hégémonie de Femu

Femu a Corsica ne supporte vraiment pas Josepha Giacometti, la seule représentante indépendantiste de l’Assemblée de Corse. En effet, il lui refuse la constitution d’un groupe pour ne pas lui permettre la représentativité souhaitée.