Volley : GFCA : le jour d'après....
Sans bruit , le club ajaccien fait sonn chemin en ligue B.....
GFCA : le jour d’après…
Sans bruit, le club ajaccien fait son chemin en Ligue B où il occupe une place honorable après une période délicate. Si l’accession n’est pas à l’ordre du jour, le club mise sur la jeunesse et la formation des jeunes pour s’ouvrir vers des jours meilleurs…
Septième au classement à l’heure d’aborder la reprise et un cycle retour qui a déjà débuté pour certains clubs, le GFCA poursuit son bonhomme de chemin dans une compétition qu’il connaît pour l’avoir côtoyé durant quelques saisons avant sa période faste. Si cette dernière appartient au passé, le club ajaccien a ouvert une nouvelle page de son histoire en octobre dernier. Sans bruit, puisque l’impact médiatique est moindre par rapport à l’élite, sans son emblématique chef de file, Antoine Exiga, il a bien fallu réagir, bâtir un groupe de nouveau compétitif et surtout veiller à la pérennité d’un club qui souffle, cette année, ses cinquante-cinq bougies.
Une tranche de vie partagée par Fred Ferrandez, ancien de la maison et surtout aux commandes de l’équipe Une depuis seize ans, un record pour ceux qui aiment les stats, une référence pour le monde du volley-ball. La Ligue B, un niveau que le Gaz n’avait plus connu depuis la saison 2008-2009. « On reste un club populaire, annonce l’actuel président Sylvestre Sammarcelli, à ce titre, pas question de faire de distinction entre professionnels et amateurs. Il est primordial de miser sur la jeunesse et la formation. »
200 licenciés...
Ainsi, le club a engagé une équipe réserve en N3 sous la houlette de Nikolai Kratchkovski et Stéphane Branca. On y retrouve trois aspirants (Nagels, Moracchini et Aria déjà avec les pros) et deux stagiaires (Sauret et Segalin) au sein d’un groupe qui est en tête de sa poule avec huit victoires pour autant de matchs. Une manière de préparer, d’ores et déjà l’avenir. Par ailleurs, le club compte s’investir dans les écoles et les quartiers et totalise à ce jour 200 licenciés. Une hausse considérable due en grande partie à l’effet JO où, rappelons-le, les Bleus ont été sacrés champions olympique. Un atout non négligeable pour le Gaz qui dispose d’équipes dans toutes les catégories de jeunes.
Reste, dans cette nouvelle configuration, la politique mise en place par l’équipe dirigeante. « Toutes les parties prenantes du GFCA doivent être en mesure de faire valoir leurs idées et leurs critiques,
ajoute le président, c’est la raison pour laquelle nous avons créé un comité de direction non décisionnel qui va intégrer des supporters, bénévoles, partenaires publics et privés... »
Au sommet de cette pyramide, l’équipe fanion du GFCA qui repart sur de nouvelles bases avec un effectif totalement remanié durant l’intersaison. « On a manqué de cohésion au début, souligne Fred Ferrandez, l’entraîneur ajaccien, les contenus sont intéressants dans l’ensemble même si quelques matchs, notamment Saint-Nazaire et Nancy me restent en travers de la gorge, il y avait la place pour un résultat. La victoire à Mende avant la trêve nous permet de recoller au niveau du classement. Il n’y a aucune pression sur les épaules des joueurs, c’est une saison de transition où il sera important de poser les bases pour la suite... »
Exempts ce week-end à l’occasion de la reprise, les Ajacciens recevront Avignon la semaine prochaine au Palatinu…
Ph.P.
Sans bruit, le club ajaccien fait son chemin en Ligue B où il occupe une place honorable après une période délicate. Si l’accession n’est pas à l’ordre du jour, le club mise sur la jeunesse et la formation des jeunes pour s’ouvrir vers des jours meilleurs…
Septième au classement à l’heure d’aborder la reprise et un cycle retour qui a déjà débuté pour certains clubs, le GFCA poursuit son bonhomme de chemin dans une compétition qu’il connaît pour l’avoir côtoyé durant quelques saisons avant sa période faste. Si cette dernière appartient au passé, le club ajaccien a ouvert une nouvelle page de son histoire en octobre dernier. Sans bruit, puisque l’impact médiatique est moindre par rapport à l’élite, sans son emblématique chef de file, Antoine Exiga, il a bien fallu réagir, bâtir un groupe de nouveau compétitif et surtout veiller à la pérennité d’un club qui souffle, cette année, ses cinquante-cinq bougies.
Une tranche de vie partagée par Fred Ferrandez, ancien de la maison et surtout aux commandes de l’équipe Une depuis seize ans, un record pour ceux qui aiment les stats, une référence pour le monde du volley-ball. La Ligue B, un niveau que le Gaz n’avait plus connu depuis la saison 2008-2009. « On reste un club populaire, annonce l’actuel président Sylvestre Sammarcelli, à ce titre, pas question de faire de distinction entre professionnels et amateurs. Il est primordial de miser sur la jeunesse et la formation. »
200 licenciés...
Ainsi, le club a engagé une équipe réserve en N3 sous la houlette de Nikolai Kratchkovski et Stéphane Branca. On y retrouve trois aspirants (Nagels, Moracchini et Aria déjà avec les pros) et deux stagiaires (Sauret et Segalin) au sein d’un groupe qui est en tête de sa poule avec huit victoires pour autant de matchs. Une manière de préparer, d’ores et déjà l’avenir. Par ailleurs, le club compte s’investir dans les écoles et les quartiers et totalise à ce jour 200 licenciés. Une hausse considérable due en grande partie à l’effet JO où, rappelons-le, les Bleus ont été sacrés champions olympique. Un atout non négligeable pour le Gaz qui dispose d’équipes dans toutes les catégories de jeunes.
Reste, dans cette nouvelle configuration, la politique mise en place par l’équipe dirigeante. « Toutes les parties prenantes du GFCA doivent être en mesure de faire valoir leurs idées et leurs critiques,
ajoute le président, c’est la raison pour laquelle nous avons créé un comité de direction non décisionnel qui va intégrer des supporters, bénévoles, partenaires publics et privés... »
Au sommet de cette pyramide, l’équipe fanion du GFCA qui repart sur de nouvelles bases avec un effectif totalement remanié durant l’intersaison. « On a manqué de cohésion au début, souligne Fred Ferrandez, l’entraîneur ajaccien, les contenus sont intéressants dans l’ensemble même si quelques matchs, notamment Saint-Nazaire et Nancy me restent en travers de la gorge, il y avait la place pour un résultat. La victoire à Mende avant la trêve nous permet de recoller au niveau du classement. Il n’y a aucune pression sur les épaules des joueurs, c’est une saison de transition où il sera important de poser les bases pour la suite... »
Exempts ce week-end à l’occasion de la reprise, les Ajacciens recevront Avignon la semaine prochaine au Palatinu…
Ph.P.
