Mentorat, contre l'inégalité des chances
Depuis 2021, le mentorat est reconnu comme une solution pour lutter contre les inégalités sociales , éducatives et territoriales.
Mentorat, contre l’inégalité des chances
Depuis 2021, le mentorat est reconnu comme une solution pour lutter contre les inégalités sociales, éducatives et territoriales. De plus en plus de citoyens, chefs d’entreprises, jeunes, salariés, retraités, s’engagent pour la jeunesse. Rien de tel qu’un accompagnement sur mesure pour affronter les méandres du système scolaire et de l’insertion professionnelle.
Reconnaissance du mentorat
Aujourd’hui, l’école ne peut plus remplir seule sa mission d’ascenseur social, le mentorat est devenu un des piliers pour favoriser la réussite et l’épanouissement de tous. En novembre 2021, les députés européens ont approuvé, à une large majorité, le rapport d’initiative sur « l’espace européen de l’éducation : une approche globale commune », qui valorise, promet et distingue les avantages de pratiques telles que le mentorat. Cette reconnaissance du mentorat, de ses bénéfices et de sa portée au niveau européen intervient après le lancement, en mars dernier, du plan national 1 jeune 1 mentor, qui a déjà accompagné 25 000 jeunes ; 200 000 places sont prévues d’ici fin 2022.
Cette dynamique d’inclusion du mentorat dans les politiques publiques éducatives se poursuivra sans doute lors de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. L’objectif est de valoriser l’expertise des associations et des professionnels qui développent des programmes de mentorat, et d’aller vers la reconnaissance des compétences acquises par les mentors.
L’enjeu est de réduire les inégalités liées au déterminisme social et territorial. La France est marquée par une mobilité sociale particulièrement faible et par une fracture importante entre ses territoires. D’après l’OCDE, il faut 6 générations en France pour que les descendants de familles modestes atteignent le revenu moyen, contre 4,5 en moyenne ailleurs.
Soutien intergénérationnel
Avec 1 jeune 1 mentor, un jeune profite des conseils d’un mentor plus âgé. Ce programme vise à lutter contre les inégalités, tout en apportant une aide pour la réussite de projet tant scolaire que d’orientation ou d’insertion professionnelle. L’objectif de cet accompagnement est de permettre au jeune de gagner en confiance, de retrouver le goût d’apprendre et de bénéficier de l’expérience et des réseaux du mentor. Les profils des mentors sont variés : adulte actif, retraité, étudiant ou salarié.
Le mentor s’engage pour six mois minimum, à raison d’un accompagnement d’une à deux heures par mois sur le moyen ou long terme. De multiples dispositifs existent déjà en matière de mentorat. Celui initié par le gouvernement tente de regrouper les initiatives déjà présentes et de les développer en les légitimant. En effet, de nombreuses entreprises et associations sont déjà impliquées dans le mentorat. L’objectif pour les entreprises est d’instaurer le mentorat pour ses collaborateurs, s’engager dans des démarches de dons et de mécénat de compétences et faire de l’innovation sociale un enjeu pour l’entreprise.
Dynamique associative
La pratique du mentorat se développe sur tout le territoire. Côté associations, Chemin d’avenir, l’AFEV, Article 1 ou encore Télémaque sont en pointe dans ce domaine. Depuis 2019, existe un collectif visant à élargir l’accès au mentorat partout en France. Ce collectif d’une cinquantaine d’associations, a vocation à créer du lien entre les acteurs publics, privés et associatifs engagés auprès des jeunes pour lutter contre les inégalités socio-économiques.
À l’instar d’Entreprendre Pour Apprendre Corsica qui interconnecte l’école et l’entreprise. Car donner du sens aux apprentissages éducatifs et développer le talent entrepreneurial fait reculer l’échec scolaire. Des réussites, comme Leroy Merlin, mentor d’un projet d’une équipe de collégiens à Santa Maria Sichée, viennent conforter les dispositifs.
Autre intervenant, plus tourné vers les post-bac, Pépite Corse, soutenue par BPI France, qui vise à cultiver l’esprit d’entreprendre des jeunes, en organisant un continuum d’accompagnement pour les jeunes, bénéficiaires du statut d’étudiants-entrepreneurs, depuis l’émergence de l’idée jusqu’à sa concrétisation avec tous les acteurs de la chaîne de valeurs.
Diverses initiatives fleurissent, par exemple, le concours Start’in Corsica, ou Capital filles à la recherche de marraines pour favoriser l’égalité des chances au féminin. Autant de dispositifs qui multiplient les offres pour révéler les potentiels et réduire les fractures sociales.
Maria Mariana
Depuis 2021, le mentorat est reconnu comme une solution pour lutter contre les inégalités sociales, éducatives et territoriales. De plus en plus de citoyens, chefs d’entreprises, jeunes, salariés, retraités, s’engagent pour la jeunesse. Rien de tel qu’un accompagnement sur mesure pour affronter les méandres du système scolaire et de l’insertion professionnelle.
Reconnaissance du mentorat
Aujourd’hui, l’école ne peut plus remplir seule sa mission d’ascenseur social, le mentorat est devenu un des piliers pour favoriser la réussite et l’épanouissement de tous. En novembre 2021, les députés européens ont approuvé, à une large majorité, le rapport d’initiative sur « l’espace européen de l’éducation : une approche globale commune », qui valorise, promet et distingue les avantages de pratiques telles que le mentorat. Cette reconnaissance du mentorat, de ses bénéfices et de sa portée au niveau européen intervient après le lancement, en mars dernier, du plan national 1 jeune 1 mentor, qui a déjà accompagné 25 000 jeunes ; 200 000 places sont prévues d’ici fin 2022.
Cette dynamique d’inclusion du mentorat dans les politiques publiques éducatives se poursuivra sans doute lors de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. L’objectif est de valoriser l’expertise des associations et des professionnels qui développent des programmes de mentorat, et d’aller vers la reconnaissance des compétences acquises par les mentors.
L’enjeu est de réduire les inégalités liées au déterminisme social et territorial. La France est marquée par une mobilité sociale particulièrement faible et par une fracture importante entre ses territoires. D’après l’OCDE, il faut 6 générations en France pour que les descendants de familles modestes atteignent le revenu moyen, contre 4,5 en moyenne ailleurs.
Soutien intergénérationnel
Avec 1 jeune 1 mentor, un jeune profite des conseils d’un mentor plus âgé. Ce programme vise à lutter contre les inégalités, tout en apportant une aide pour la réussite de projet tant scolaire que d’orientation ou d’insertion professionnelle. L’objectif de cet accompagnement est de permettre au jeune de gagner en confiance, de retrouver le goût d’apprendre et de bénéficier de l’expérience et des réseaux du mentor. Les profils des mentors sont variés : adulte actif, retraité, étudiant ou salarié.
Le mentor s’engage pour six mois minimum, à raison d’un accompagnement d’une à deux heures par mois sur le moyen ou long terme. De multiples dispositifs existent déjà en matière de mentorat. Celui initié par le gouvernement tente de regrouper les initiatives déjà présentes et de les développer en les légitimant. En effet, de nombreuses entreprises et associations sont déjà impliquées dans le mentorat. L’objectif pour les entreprises est d’instaurer le mentorat pour ses collaborateurs, s’engager dans des démarches de dons et de mécénat de compétences et faire de l’innovation sociale un enjeu pour l’entreprise.
Dynamique associative
La pratique du mentorat se développe sur tout le territoire. Côté associations, Chemin d’avenir, l’AFEV, Article 1 ou encore Télémaque sont en pointe dans ce domaine. Depuis 2019, existe un collectif visant à élargir l’accès au mentorat partout en France. Ce collectif d’une cinquantaine d’associations, a vocation à créer du lien entre les acteurs publics, privés et associatifs engagés auprès des jeunes pour lutter contre les inégalités socio-économiques.
À l’instar d’Entreprendre Pour Apprendre Corsica qui interconnecte l’école et l’entreprise. Car donner du sens aux apprentissages éducatifs et développer le talent entrepreneurial fait reculer l’échec scolaire. Des réussites, comme Leroy Merlin, mentor d’un projet d’une équipe de collégiens à Santa Maria Sichée, viennent conforter les dispositifs.
Autre intervenant, plus tourné vers les post-bac, Pépite Corse, soutenue par BPI France, qui vise à cultiver l’esprit d’entreprendre des jeunes, en organisant un continuum d’accompagnement pour les jeunes, bénéficiaires du statut d’étudiants-entrepreneurs, depuis l’émergence de l’idée jusqu’à sa concrétisation avec tous les acteurs de la chaîne de valeurs.
Diverses initiatives fleurissent, par exemple, le concours Start’in Corsica, ou Capital filles à la recherche de marraines pour favoriser l’égalité des chances au féminin. Autant de dispositifs qui multiplient les offres pour révéler les potentiels et réduire les fractures sociales.
Maria Mariana