Coronavirus : les maisons se mobilisent
Les maisons de mode et beauté ont fermé leurs points de vente, mais pas leurs usines.
Pour aider la lutte contre le coronavirus, l’engagement est fort pour contrer les pénuries de masques, de gels hydro-alcooliques et soutenir les professionnels de santé.
Des masques en urgence
La mode stoppe sa production de vêtements. Mais pas question d’arrêter de produire pour autant : de nombreux grands noms ont réquisitionné leurs usines pour la création de masques. En France, plus précisément dans l’Aube, Petit Bateau s’est associé à d’autres industriels textiles pour réaliser des stocks, avant d’être remis à l’Agence Régionale de Santé. Idem pour Atelier Tuffery, à Florac. Le fabricant de jeans « Made in Cévennes » crée des masques avec du polycoton, toile du fond des poches de jean. Ces pièces sont destinées à l’hôpital et à la population locale, en pharmacie.
Le fabricant de maillots de bain Banana Moon a également démarré sa propre production de masques.
Coperni, maison qui a marqué récemment son retour sur les podiums, appelle les industriels textiles, les étudiants, ou tous les couturiers du dimanche. Comment ? En présentant, sur leurs réseaux sociaux, un tuto pour créer ses propres masques. Le patron est inspiré d'un masque validé. Rendez-vous sur le compte Instagram @coperni.
Le bijoutier Mad Lords a appelé tous les perceurs et tatoueurs parisiens à déposer leurs gants et leurs masques dans la boutique de la rue Saint-Honoré afin de les remettre en pharmacie pour les distribuer aux personnels soignants.
En Italie, la Haute Couture laisse place à la solidarité. Ermanno Scervino soutient les hôpitaux italien en confectionnant des masques dans ses usines.
Même si ces modèles ne sont pas homologués, ils permettent toutefois de répondre à l’urgence sanitaire.
Les laboratoires en marche pour plus de gels hydro-alcooliques
Grâce à un arrêté du 13 mars 2020 « autorisant par dérogation la mise à disposition sur le marché et l'utilisation temporaires de certains produits hydro-alcooliques utilisés en tant que biocides désinfectants pour l'hygiène humaine », l’industrie cosmétique peut produire ses stocks.
LVMH l’avait promis, et l’a fait. Le géant de la mode et de la beauté a élaboré, dans ses laboratoires, des gels hydro-alcooliques, destinés aux hôpitaux, et le tout gratuitement. Les flacons ont été rapidement distribués avec un petit plus : des poussoirs Dior logotés.
Eugène Perma contribue également à cette production inédite, sur son site de Parchimy à Reims. Pour Clarins, tous les sites français sont à pied d’oeuvre pour produire des gels hydro-alcooliques pour les hôpitaux. Le 22 mars dernier, la maison avait déjà distribué 14 500 flacons grand format, et ce n’était que le début.
De grandes maisons ont également mis en place des systèmes de dons pour la lutte contre le coronavirus, de Sergio Rossi et Moncler en Italie à Zadig & Voltaire en France, pour ne citer qu’elles. Un solidarité salutaire.
Des masques en urgence
La mode stoppe sa production de vêtements. Mais pas question d’arrêter de produire pour autant : de nombreux grands noms ont réquisitionné leurs usines pour la création de masques. En France, plus précisément dans l’Aube, Petit Bateau s’est associé à d’autres industriels textiles pour réaliser des stocks, avant d’être remis à l’Agence Régionale de Santé. Idem pour Atelier Tuffery, à Florac. Le fabricant de jeans « Made in Cévennes » crée des masques avec du polycoton, toile du fond des poches de jean. Ces pièces sont destinées à l’hôpital et à la population locale, en pharmacie.
Le fabricant de maillots de bain Banana Moon a également démarré sa propre production de masques.
Coperni, maison qui a marqué récemment son retour sur les podiums, appelle les industriels textiles, les étudiants, ou tous les couturiers du dimanche. Comment ? En présentant, sur leurs réseaux sociaux, un tuto pour créer ses propres masques. Le patron est inspiré d'un masque validé. Rendez-vous sur le compte Instagram @coperni.
Le bijoutier Mad Lords a appelé tous les perceurs et tatoueurs parisiens à déposer leurs gants et leurs masques dans la boutique de la rue Saint-Honoré afin de les remettre en pharmacie pour les distribuer aux personnels soignants.
En Italie, la Haute Couture laisse place à la solidarité. Ermanno Scervino soutient les hôpitaux italien en confectionnant des masques dans ses usines.
Même si ces modèles ne sont pas homologués, ils permettent toutefois de répondre à l’urgence sanitaire.
Les laboratoires en marche pour plus de gels hydro-alcooliques
Grâce à un arrêté du 13 mars 2020 « autorisant par dérogation la mise à disposition sur le marché et l'utilisation temporaires de certains produits hydro-alcooliques utilisés en tant que biocides désinfectants pour l'hygiène humaine », l’industrie cosmétique peut produire ses stocks.
LVMH l’avait promis, et l’a fait. Le géant de la mode et de la beauté a élaboré, dans ses laboratoires, des gels hydro-alcooliques, destinés aux hôpitaux, et le tout gratuitement. Les flacons ont été rapidement distribués avec un petit plus : des poussoirs Dior logotés.
Eugène Perma contribue également à cette production inédite, sur son site de Parchimy à Reims. Pour Clarins, tous les sites français sont à pied d’oeuvre pour produire des gels hydro-alcooliques pour les hôpitaux. Le 22 mars dernier, la maison avait déjà distribué 14 500 flacons grand format, et ce n’était que le début.
De grandes maisons ont également mis en place des systèmes de dons pour la lutte contre le coronavirus, de Sergio Rossi et Moncler en Italie à Zadig & Voltaire en France, pour ne citer qu’elles. Un solidarité salutaire.