I Puttaghji de Carl' Antò
I Puttaghji de la semaine
Carl’Antò
I PUTTACHJI
Un nouveau préfet très marqué à droite
C’en est fini avec Pascal Lelarge. Ce préfet de Corse tant décrié et dénigré. La majorité nationaliste, après des relations plus qu’orageuses, avait à plusieurs reprises réclamé son départ illico. Cela s’est concrétisé cette semaine après bien de renversements de noms et de situations. Celle-ci souhaitait le retour de Franck Robine, un haut fonctionnaire avec lequel le courant était bien passé mais dont la fonction n’avait duré que quelques mois. Mais le retour de l’homme -préfet qui connait mieux que les autres cette île « pleine d’atouts mais jamais exploités », message cliché développé à l’envi par les arrivants au Palais Lantivy, restera à Paris. Pour remplacer le préfet Lelarge, on a donc choisi Amaury de Saint Quentin, un représentant de l’Etat très marqué à droite. Car avant d’entrée dans la préfectorale, celui-ci a été le collaborateur politique successif de Sarkozy, Chirac, Alliot-Marie, Balladur, difficile de faire mieux … Quant à sa carrière dans la haute fonction publique, celle-ci l’a mené en Guadeloupe, à Saint-Martin, Saint-Barthélémy, à la Réunion. Mais pourquoi toujours nommé un préfet en Corse pour ses différents passages dans les DOM et dans les TOM. Et cela dure depuis trente ans au mieux. Le nouvel arrivant, on n’en doute pas, aura les arguments requis pour expliquer cette doctrine bien établie. A propos son étape à la Réunion n’aurait pas été de tout repos après le passage d’un cyclone. Bienvenue et bon vent …
En médiateur
Il y a quelques mois, c’est en catimini que François Pupponi originaire de Santa Lucia di Tallà et député de Sarcelles a quitté le groupe Libertés et Territoires où siègent les trois députés nationalistes pour rejoindre le MODEM et donc la majorité présidentielle. Cela avait constitué une surprise dans la mesure où il n’avait pas ménagé sa peine avec les nationalistes pour débloquer certains dossiers brûlants concernant la Corse. Pour quelles raisons, François Pupponi s’est-il subitement recentré ? Peut-être pour s’assurer une réélection lors des futures législatives estiment certains observateurs. Quoi qu’il en soit, d’autres le verraient bien en futur médiateur entre nationalistes et l’Elysée si Emmanuel Macron repartait pour un mandat de cinq ans. Bien du plaisir.
Les mécontents de la « Maison Carrée »
Ça grince toujours des dents chez certains proches du maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli. On lui reproche de ne pas avoir reçu par courtoisie d’usage la candidate des Républicains Valérie Pécresse lors de sa visite. Surtout que Jean-Jacques Ferrara, ami et député, siège toujours au sein du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale. Cafouillage et un prétexte pour dénoncer le ralliement du maire à Emmanuel Macron. Ah, cette droite si triomphante à Ajaccio intra-muros et si fragile lorsqu’il s’agit de désigner le chef bonapartiste digne de représenter la France.
I PUTTACHJI
Un nouveau préfet très marqué à droite
C’en est fini avec Pascal Lelarge. Ce préfet de Corse tant décrié et dénigré. La majorité nationaliste, après des relations plus qu’orageuses, avait à plusieurs reprises réclamé son départ illico. Cela s’est concrétisé cette semaine après bien de renversements de noms et de situations. Celle-ci souhaitait le retour de Franck Robine, un haut fonctionnaire avec lequel le courant était bien passé mais dont la fonction n’avait duré que quelques mois. Mais le retour de l’homme -préfet qui connait mieux que les autres cette île « pleine d’atouts mais jamais exploités », message cliché développé à l’envi par les arrivants au Palais Lantivy, restera à Paris. Pour remplacer le préfet Lelarge, on a donc choisi Amaury de Saint Quentin, un représentant de l’Etat très marqué à droite. Car avant d’entrée dans la préfectorale, celui-ci a été le collaborateur politique successif de Sarkozy, Chirac, Alliot-Marie, Balladur, difficile de faire mieux … Quant à sa carrière dans la haute fonction publique, celle-ci l’a mené en Guadeloupe, à Saint-Martin, Saint-Barthélémy, à la Réunion. Mais pourquoi toujours nommé un préfet en Corse pour ses différents passages dans les DOM et dans les TOM. Et cela dure depuis trente ans au mieux. Le nouvel arrivant, on n’en doute pas, aura les arguments requis pour expliquer cette doctrine bien établie. A propos son étape à la Réunion n’aurait pas été de tout repos après le passage d’un cyclone. Bienvenue et bon vent …
En médiateur
Il y a quelques mois, c’est en catimini que François Pupponi originaire de Santa Lucia di Tallà et député de Sarcelles a quitté le groupe Libertés et Territoires où siègent les trois députés nationalistes pour rejoindre le MODEM et donc la majorité présidentielle. Cela avait constitué une surprise dans la mesure où il n’avait pas ménagé sa peine avec les nationalistes pour débloquer certains dossiers brûlants concernant la Corse. Pour quelles raisons, François Pupponi s’est-il subitement recentré ? Peut-être pour s’assurer une réélection lors des futures législatives estiment certains observateurs. Quoi qu’il en soit, d’autres le verraient bien en futur médiateur entre nationalistes et l’Elysée si Emmanuel Macron repartait pour un mandat de cinq ans. Bien du plaisir.
Les mécontents de la « Maison Carrée »
Ça grince toujours des dents chez certains proches du maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli. On lui reproche de ne pas avoir reçu par courtoisie d’usage la candidate des Républicains Valérie Pécresse lors de sa visite. Surtout que Jean-Jacques Ferrara, ami et député, siège toujours au sein du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale. Cafouillage et un prétexte pour dénoncer le ralliement du maire à Emmanuel Macron. Ah, cette droite si triomphante à Ajaccio intra-muros et si fragile lorsqu’il s’agit de désigner le chef bonapartiste digne de représenter la France.