Ajaccio se met à l' heure du cinéma espagnol
L'Espace Diamant d'Ajaccio abrite, du 13 au 19 mars, la 24 ème édition du cinéma espagnol et latino-américain .
Ajaccio se met à l’heure du cinéma espagnol
L’Espace Diamant d’Ajaccio abrite, du 13 au 19 mars, la 24e
édition du cinéma espagnol et latino-américain. Au programme, 13 films parmi lesquels trois avant-premières pour une manifestation qui devrait attirer du monde.
Après une année d’absence en raison de la crise sanitaire, le festival du cinéma espagnol et latino-américain reprend du service du 13 au 19 mars avec une 24e édition très attendue. «On a vécu une année 2021 très délicate, souligne Marie-Claire Lucena, présidente de l’association qui gère la manifestation, on avait pu organiser l’édition 2020 juste avant le confinement et puis plus rien jusqu’à novembre dernier où l’on s’est attaché à préparer l’édition 2022. »
Le chemin parcouru depuis un quart de siècle est conséquent pour Marie-Claire Lucena, ancienne enseignante en espagnol qui eut l’idée de créer cette manifestation après avoir emmené l’une de ses classes assister à un film. Du coup, l’aspect ludique et pédagogique revêt un caractère bien particulier au sein de la manifestation. « Comme chaque année, ajoute la présidente, vu que nous sommes plusieurs professeurs de langue, nous organisons des séances dont les thèmes sont adaptés aux primaires, collégiens, lycéens et même universitaires. »
Une création exceptionnelle
Un festival qui donne la place à langue espagnole mais aussi le catalan ou encore le quechua des indiens d’Amérique Centrale.
Une manifestation qui prévoit cette année, 13 films dont trois avant premières. « Une édition qui donne plus de poids au cinéma espagnol. La crise que nous avons traversée, a, je pense, développé une création exceptionnelle. Cela a été souligné à l’occasion de la cérémonie des Césars mais c’est identique en ce qui concerne les Goya. Nous aurons de très bon films au programme. »
Une programmation qui prévoit donc, cette année, trois avant premières : « El buen patròn » (De Aranoa), un film plusieurs primés aux Goya, « Competencia oficial » (de Gaston Duprat et Mariano Conh), une comédie avec Antonio Banderas et Pénélope Cruz ou encore « Ay Carmela », un film de Carlos Saura (1990) qui a été remastérisé. Pour le reste, une dizaine de films espagnols sous plusieurs nuances linguistiques qui constituent la carte de visite de du festival. Et une programmation qui va également tenir compte de l’actualité. « Il y a des microcosmes que nous essayons d’observer par le biais des réalisateurs, rappelle Marie-Claire Lucena, cette année, nous en observons beaucoup que ce soit dans le domaine de l’Education, de l’entreprise ou encore dans le domaine carcéral. Ni thrillers, ni violence, on a voulu retrouver un peu de calme après tous ces mois de crise. »
Deux invités, l’actrice Emma Suarez (« Invisibles » et « Josefina » et David Martin de los santos (réalisateur de « la vida era eso ») viendront échanger avec le public, une constante également pour le festival. Sans omettre bien sûr, les différents prix décernés
Grand Prix (Jury pro composé de Marie – Julie Ferrandi, Lluis Valenti, Catherine Albertini et Charlotte Albertini de Casanova), Prix Etudiants, Prix CCAS et- une première cette année – le Prix des Lycéens. Le décor est planté. Place aux trois coups ce dimanche.
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