Handball : Le rêve de Sarah Belatreche
Cette jeune pivot franco-algérienne , à déjà tout d'une grande
Le rêve de Sarah Belatreche
À 21 ans, cette jeune pivot franco-algérienne, a déjà tout d’une grande. En une saison, elle est parvenue à faire son chemin. Un parcours étoffé par plusieurs échéances avec l’Algérie. Mais c’est également au HAC, que Sarah, corse de coeur, rêve de briller…
Si elle arbore le numéro 93 avec le HAC où elle occupe le poste de Pivot avec une autre Sarah (Dos Santos), c’est pour se souvenir du département où elle a grandi. Sarah Belatreche, 21 ans, est plutôt bien dans ses baskets. Pour preuve, elle n’aime pas les clichés dont on affuble le « Neuf-Trois ». « J’ y ai grandi avec ma famille, précise-t-elle, il y a beaucoup de stéréotypes comme en Corse. »La Corse ? Elle en est tombée follement amoureuse en arrivant à Ajaccio en août dernier au sortir d’une formation à Aulnay-sous-Bois, d’où sont issues, entre autres, les deux championnes olympiques Kanouté et Ekoh... « Après mon Bac, ajoute Sarah, j’ai voulu voler de mes propres ailes et j’ai cherché un club dans le Sud. Le HAC voulait recruter un pivot, j’ai contacté le club et j’ai beaucoup aimé le sérieux du coach et des dirigeants. Et je ne le regrette pas. Ici, c’est une vraie famille. Avec les filles, on partage beaucoup de moments ensemble. Cela a, bien sûr, des répercussions sur le terrain. »
Une saison mitigée par rapport aux objectifs avoués. «On a une part de déceptions, c’est sûr, ce n’est pas une saison facile mais on n’a pas démérité non plus. L’important a été de conserver la deuxième place pour viser la montée la saison prochaine. »
Auteur d’un beau parcours, la jeune pivot s’est faite remarquée par les sélectionneurs algériens. «Cela fait trois ans que l’équipe nationale est en sommeil. Le niveau est très bon avec une bonne politique de formation. J’ai fait un stage de trois jours en 2019. Et puis, avec les nouveaux dirigeants, j’ai été contactée pour un nouveau stage il y a quinze jours. Nous allons préparer les Jeux Méditerranéens en juin à Oran. Les Jeux Islamistes suivront en juillet en Turquie. Mais je rêve de jouer la CAN en novembre prochain avant le Mondial. On veut donner de la visibilité au handball féminin »
Dans un coin de sa tête, Sarah rêve de...Paris 2024. « Porter le maillot de l’Algérie, chez moi à Paris, ce serait merveilleux... »
En attendant, la jeune ajaccienne savoure la vie dans la Cité Impériale. « Il y a une vraie identité en Corse et je n’avais jamais ressenti cela ailleurs. En déplacement comme au Rossini, cette saison, on était là pour défendre un maillot, une ville, des valeurs... »
C’est sans doute pour cela qu’en dépit de sollicitations en N1 et même D2, l’Ajaccienne rempilera au HAC. « On a tout de même cette saison en travers de la gorge, conclut-elle, et l’on doit une revanche à nos supporters... »
Le numéro 93 sera de nouveau au HAC la saison prochaine…
Philippe Peraut
À 21 ans, cette jeune pivot franco-algérienne, a déjà tout d’une grande. En une saison, elle est parvenue à faire son chemin. Un parcours étoffé par plusieurs échéances avec l’Algérie. Mais c’est également au HAC, que Sarah, corse de coeur, rêve de briller…
Si elle arbore le numéro 93 avec le HAC où elle occupe le poste de Pivot avec une autre Sarah (Dos Santos), c’est pour se souvenir du département où elle a grandi. Sarah Belatreche, 21 ans, est plutôt bien dans ses baskets. Pour preuve, elle n’aime pas les clichés dont on affuble le « Neuf-Trois ». « J’ y ai grandi avec ma famille, précise-t-elle, il y a beaucoup de stéréotypes comme en Corse. »La Corse ? Elle en est tombée follement amoureuse en arrivant à Ajaccio en août dernier au sortir d’une formation à Aulnay-sous-Bois, d’où sont issues, entre autres, les deux championnes olympiques Kanouté et Ekoh... « Après mon Bac, ajoute Sarah, j’ai voulu voler de mes propres ailes et j’ai cherché un club dans le Sud. Le HAC voulait recruter un pivot, j’ai contacté le club et j’ai beaucoup aimé le sérieux du coach et des dirigeants. Et je ne le regrette pas. Ici, c’est une vraie famille. Avec les filles, on partage beaucoup de moments ensemble. Cela a, bien sûr, des répercussions sur le terrain. »
Une saison mitigée par rapport aux objectifs avoués. «On a une part de déceptions, c’est sûr, ce n’est pas une saison facile mais on n’a pas démérité non plus. L’important a été de conserver la deuxième place pour viser la montée la saison prochaine. »
Auteur d’un beau parcours, la jeune pivot s’est faite remarquée par les sélectionneurs algériens. «Cela fait trois ans que l’équipe nationale est en sommeil. Le niveau est très bon avec une bonne politique de formation. J’ai fait un stage de trois jours en 2019. Et puis, avec les nouveaux dirigeants, j’ai été contactée pour un nouveau stage il y a quinze jours. Nous allons préparer les Jeux Méditerranéens en juin à Oran. Les Jeux Islamistes suivront en juillet en Turquie. Mais je rêve de jouer la CAN en novembre prochain avant le Mondial. On veut donner de la visibilité au handball féminin »
Dans un coin de sa tête, Sarah rêve de...Paris 2024. « Porter le maillot de l’Algérie, chez moi à Paris, ce serait merveilleux... »
En attendant, la jeune ajaccienne savoure la vie dans la Cité Impériale. « Il y a une vraie identité en Corse et je n’avais jamais ressenti cela ailleurs. En déplacement comme au Rossini, cette saison, on était là pour défendre un maillot, une ville, des valeurs... »
C’est sans doute pour cela qu’en dépit de sollicitations en N1 et même D2, l’Ajaccienne rempilera au HAC. « On a tout de même cette saison en travers de la gorge, conclut-elle, et l’on doit une revanche à nos supporters... »
Le numéro 93 sera de nouveau au HAC la saison prochaine…
Philippe Peraut