Muaythaï : Paul -Antoine Lanfranchi champion de France
Un consécration pour un gamin
Muaythaï :Paul-Antoine Lanfranchi champion de France
L’athlète de l’Aiacciu Muyathaï a remporté le titre national en junior (-81 kg) le week-end dernier à la salle Georges Carpentier à Paris. La consécration pour un gamin.
Malgré son mètre quatre-vingt-cinq et ses quatre-vingt kilos, Paul-Antoine Lanfranchi contraste avec le physique d’un athlète de muyathaï. Son allure l’apparenterait plus à un ado qu’à un quelqu’un qui cogne. Mais c’est pourtant un sport qu’il affectionne particulièrement. Le week-end dernier, à la salle Georges Carpentier de Paris, le pensionnaire de l’Aiacciu Muyathaï s’est imposé chez les juniors (moins de 81 kg) face à Quentin Lo (Allache Boxing Club), membre de l’équipe de France. Voilà qui en dit long sur le futur du jeune ajaccien. « C’est un garçon prometteur, précise Pierre Sanna, responsable du club, je suis content de lui, on avait bien bossé avant cette échéance. Il a réussi à faire mal à son adversaire et n’est pas passé loin de gagner avant la limite. Il est très serein sur le ring et boxe intelligemment. »
Au club depuis 10 ans, Paul-Antoine est suivi par son coach et Jean-Michel Versini, président de la Ligue Corse de Muaythaï. « On a de suite décelé ses qualités, souligne-t-il, beaucoup d’aisance et de technique et une grande aptitude au travail. »
En classe de Terminale C au lycée Saint-Paul d’Ajaccio, le jeune boxeur prépare tranquillement son Bac. « Il est excellent au niveau scolaire, ajoute le coach, nous allons continuer à le faire progresser. »
Derrière le champion de France, un autre gamin du club s’est illustré : François Santucci. Chez les cadets (-69 kg), ce dernier s’est hissé en demi-finale après un parcours intéressant en « light contact » où les coups ne sont pas portés. Pour Paul-Antoine, dont on avait eu un aperçu des qualités le mois dernier lors du gala du Rossini, face Amir Mairif (Nice), battu largement, l’objectif sera les JO de Paris dans deux ans. Il dispose encore de deux années pour progresser et valider son ticket pour Paris 2024. Mais gageons que ce titre national va lui ouvrir des portes.
• Ph.P.
L’athlète de l’Aiacciu Muyathaï a remporté le titre national en junior (-81 kg) le week-end dernier à la salle Georges Carpentier à Paris. La consécration pour un gamin.
Malgré son mètre quatre-vingt-cinq et ses quatre-vingt kilos, Paul-Antoine Lanfranchi contraste avec le physique d’un athlète de muyathaï. Son allure l’apparenterait plus à un ado qu’à un quelqu’un qui cogne. Mais c’est pourtant un sport qu’il affectionne particulièrement. Le week-end dernier, à la salle Georges Carpentier de Paris, le pensionnaire de l’Aiacciu Muyathaï s’est imposé chez les juniors (moins de 81 kg) face à Quentin Lo (Allache Boxing Club), membre de l’équipe de France. Voilà qui en dit long sur le futur du jeune ajaccien. « C’est un garçon prometteur, précise Pierre Sanna, responsable du club, je suis content de lui, on avait bien bossé avant cette échéance. Il a réussi à faire mal à son adversaire et n’est pas passé loin de gagner avant la limite. Il est très serein sur le ring et boxe intelligemment. »
Au club depuis 10 ans, Paul-Antoine est suivi par son coach et Jean-Michel Versini, président de la Ligue Corse de Muaythaï. « On a de suite décelé ses qualités, souligne-t-il, beaucoup d’aisance et de technique et une grande aptitude au travail. »
En classe de Terminale C au lycée Saint-Paul d’Ajaccio, le jeune boxeur prépare tranquillement son Bac. « Il est excellent au niveau scolaire, ajoute le coach, nous allons continuer à le faire progresser. »
Derrière le champion de France, un autre gamin du club s’est illustré : François Santucci. Chez les cadets (-69 kg), ce dernier s’est hissé en demi-finale après un parcours intéressant en « light contact » où les coups ne sont pas portés. Pour Paul-Antoine, dont on avait eu un aperçu des qualités le mois dernier lors du gala du Rossini, face Amir Mairif (Nice), battu largement, l’objectif sera les JO de Paris dans deux ans. Il dispose encore de deux années pour progresser et valider son ticket pour Paris 2024. Mais gageons que ce titre national va lui ouvrir des portes.
• Ph.P.