Le flic de Saint -Tropez
Aprés De Funes, un funeste estivant va fouler la plage abandonnée.
Le flic de Saint-Tropez
Après De Funes, un funeste estivant va fouler la plage abandonnée. Celui qui veut jeter les arabes à la mer se heurte à un problème majeur. A Saint-Tropez, les arabes...ils sont déjà à la mer. Sur leurs yachts, éternellement amarrés au quai Jean Jaurès face à Sénéquier. L’inspecteur La Bavure de la politique française est parti dans le Var pour s’ensabler, avec les coquillages mais sans les crustacés, inaccessibles pour son budget et son courage politique. Là où Dieu créa la Femme, Satanas envoie Zemmour.
Sur la Côte Zorro se fait Bernardo.
Confronté aux réalités locales, il balade son bronzage de touriste parachuté en regardant ailleurs. Alors que la source de tous les maux qui le rongent, est à portée de ses grandes oreilles de flic de proximité. Le parisien qui a déclaré la guerre à l’islam et à la drogue, laisse pieusement ses tongs à l’entrée de la mosquée flottante. Pourtant, ceux qui imposent, via leurs fourmis barbues, une pratique rigoriste du Coran, ils sont là mon coco. Ceux qui voilent les malheureuses de Kaboul à Aubervilliers, ceux qui vont les faire macérer pendant trois mois dans un burkini, ils sont ici Zébulon. Avec des tapins à 30.000 dollars la nuit, qui du voile, n’ont connu que celui de La Voile Rouge sur la plage de Pampelonne. Ou le Cristal Roederer coulait avec plus de débit qu’un robinet limite potable d’une piscine de Seine-Saint-Denis. La banlieue justement. Celle où tes narines d’inspecteur des stups flairent le dealer à longue distance, tu ne sens rien là ? Alors tu as le Covid minot ! Va te faire tester gamin ! Ici, ce n’est pas le soleil qui tape. C’est Toni Montana. Ta circo c’est coke en stock et partouze en vrac. La coke, dans ton pays d’adoption, ce n’est pas la Francine et le talc des barres d’immeubles que tu as promis de nettoyer au napalm. Fais un prélèvement à 5 heures du matin sur le marbre des toilettes des Caves du Roy, où le Mathusalem de Dom Pérignon rosé part du comptoir à 150.000 euros. Tu y trouveras plus de cocaïne pure que sur une place de deal des quartiers Nord de Marseille.
Les Caves, la boite de nuit du Byblos.
L’hôtel construit par un libanais (tiens, tiens) raide dingue de Bardot. Le Grand Remplacement, ici, il a commencé dans les années 60. Le tsunami BB s’est déversé sur le petit port de pêcheurs et de paysans. Aujourd’hui, leurs petits enfants ne pêchent plus le chapon et la mustelle aux palangres, mais le milliardaire et le gogo au filet dérivant. Ils sont devenus cafetiers-limonadiers, glaciers, restaurateurs, hôteliers, propriétaires de camping. Ou rentiers. Tous gavés, après avoir vendu le patrimoine à des jet-setteurs blindés. Misère. Le paisible petit coin de paradis provençal, pendant trois mois c’est du n’importe quoi. La grande foire aux illusions, les slips trop courts les shorts trop longs (Bécaud). Les beaufs jouent les paparazzis sur le Vieux-Port. Les pauvres se lèchent les doigts et louchent devant les bateaux où le caviar se mange à la louche le petit doigt en l’air. Misère, misère. Place des Lices, de juillet à aout, la partie de pétanque c’est à pleurer. Les tropéziens laissent le parisien toucher sa bille. Vu ce que ce pigeon laisse au bar, c’est le minimum. Et Zemmour, dans tout ça, il fait quoi ? Il joue, il joue pas ? Il fait le cochonnet? Bon, va t’asseoir, bois ton panaché et écoute. Il y a quelques années, un gitan, un pur gaucher, était descendu de Paris. Il cassait toutes les boules. Sur des parties très chères. Du jour au lendemain on ne l’a plus vu. Disparu le Gipsy King du carreau. On l’a vu réapparaitre, sous des cieux plus cléments, amputé de la main gauche. Plutôt que de se mettre au sudoku, il avait réappris à tirer de la main droite. Jobi-Joba cherchait les problèmes...
Zemmour lui, des problèmes, il n’en veut pas.
Pas ici. Prudent, il a laissé ses boules et son arme de service à Paris. Il regarde la mer, les bateaux, fait du pédalo en suçant des glaces à l’eau. Celui qui ne voulait pas d’ukrainiens dans sa cave, dort chez l’habitant avec Zézette, fait une campagne de petit baigneur. Ce n’est pas un flambeur, c’est une pince. Tout ce qu’ils aiment, dans le Golfe. Qu’est-ce qu’il est venu foutre dans cette circonscription. La 4e du Var c’est du rural. Sauf l’été, où c’est du brutal. Dans les terres, il n’y a pas d’arabes. Sauf dans les vignes, d’aout à octobre, pour les vendanges qui donnent des blancs et des rosés divins. Mais à l’arrivée, les blancs, chrétiens et rosés de frais, dans l’urne, ce n’est pas pour lui. Même s’ils n'ont rien à craindre de sa présence sur leur terrain de jeu. Les autochtones primaires et les résidents secondaires peuvent s’en mettre plein les poches et le pif en toute sérénité. Zemmour Simple Flic, ne mord qu’au niveau du périph, sans l’ombre d’un Saoudien ou de Tony Montana.
• Sgaiuffu
Après De Funes, un funeste estivant va fouler la plage abandonnée. Celui qui veut jeter les arabes à la mer se heurte à un problème majeur. A Saint-Tropez, les arabes...ils sont déjà à la mer. Sur leurs yachts, éternellement amarrés au quai Jean Jaurès face à Sénéquier. L’inspecteur La Bavure de la politique française est parti dans le Var pour s’ensabler, avec les coquillages mais sans les crustacés, inaccessibles pour son budget et son courage politique. Là où Dieu créa la Femme, Satanas envoie Zemmour.
Sur la Côte Zorro se fait Bernardo.
Confronté aux réalités locales, il balade son bronzage de touriste parachuté en regardant ailleurs. Alors que la source de tous les maux qui le rongent, est à portée de ses grandes oreilles de flic de proximité. Le parisien qui a déclaré la guerre à l’islam et à la drogue, laisse pieusement ses tongs à l’entrée de la mosquée flottante. Pourtant, ceux qui imposent, via leurs fourmis barbues, une pratique rigoriste du Coran, ils sont là mon coco. Ceux qui voilent les malheureuses de Kaboul à Aubervilliers, ceux qui vont les faire macérer pendant trois mois dans un burkini, ils sont ici Zébulon. Avec des tapins à 30.000 dollars la nuit, qui du voile, n’ont connu que celui de La Voile Rouge sur la plage de Pampelonne. Ou le Cristal Roederer coulait avec plus de débit qu’un robinet limite potable d’une piscine de Seine-Saint-Denis. La banlieue justement. Celle où tes narines d’inspecteur des stups flairent le dealer à longue distance, tu ne sens rien là ? Alors tu as le Covid minot ! Va te faire tester gamin ! Ici, ce n’est pas le soleil qui tape. C’est Toni Montana. Ta circo c’est coke en stock et partouze en vrac. La coke, dans ton pays d’adoption, ce n’est pas la Francine et le talc des barres d’immeubles que tu as promis de nettoyer au napalm. Fais un prélèvement à 5 heures du matin sur le marbre des toilettes des Caves du Roy, où le Mathusalem de Dom Pérignon rosé part du comptoir à 150.000 euros. Tu y trouveras plus de cocaïne pure que sur une place de deal des quartiers Nord de Marseille.
Les Caves, la boite de nuit du Byblos.
L’hôtel construit par un libanais (tiens, tiens) raide dingue de Bardot. Le Grand Remplacement, ici, il a commencé dans les années 60. Le tsunami BB s’est déversé sur le petit port de pêcheurs et de paysans. Aujourd’hui, leurs petits enfants ne pêchent plus le chapon et la mustelle aux palangres, mais le milliardaire et le gogo au filet dérivant. Ils sont devenus cafetiers-limonadiers, glaciers, restaurateurs, hôteliers, propriétaires de camping. Ou rentiers. Tous gavés, après avoir vendu le patrimoine à des jet-setteurs blindés. Misère. Le paisible petit coin de paradis provençal, pendant trois mois c’est du n’importe quoi. La grande foire aux illusions, les slips trop courts les shorts trop longs (Bécaud). Les beaufs jouent les paparazzis sur le Vieux-Port. Les pauvres se lèchent les doigts et louchent devant les bateaux où le caviar se mange à la louche le petit doigt en l’air. Misère, misère. Place des Lices, de juillet à aout, la partie de pétanque c’est à pleurer. Les tropéziens laissent le parisien toucher sa bille. Vu ce que ce pigeon laisse au bar, c’est le minimum. Et Zemmour, dans tout ça, il fait quoi ? Il joue, il joue pas ? Il fait le cochonnet? Bon, va t’asseoir, bois ton panaché et écoute. Il y a quelques années, un gitan, un pur gaucher, était descendu de Paris. Il cassait toutes les boules. Sur des parties très chères. Du jour au lendemain on ne l’a plus vu. Disparu le Gipsy King du carreau. On l’a vu réapparaitre, sous des cieux plus cléments, amputé de la main gauche. Plutôt que de se mettre au sudoku, il avait réappris à tirer de la main droite. Jobi-Joba cherchait les problèmes...
Zemmour lui, des problèmes, il n’en veut pas.
Pas ici. Prudent, il a laissé ses boules et son arme de service à Paris. Il regarde la mer, les bateaux, fait du pédalo en suçant des glaces à l’eau. Celui qui ne voulait pas d’ukrainiens dans sa cave, dort chez l’habitant avec Zézette, fait une campagne de petit baigneur. Ce n’est pas un flambeur, c’est une pince. Tout ce qu’ils aiment, dans le Golfe. Qu’est-ce qu’il est venu foutre dans cette circonscription. La 4e du Var c’est du rural. Sauf l’été, où c’est du brutal. Dans les terres, il n’y a pas d’arabes. Sauf dans les vignes, d’aout à octobre, pour les vendanges qui donnent des blancs et des rosés divins. Mais à l’arrivée, les blancs, chrétiens et rosés de frais, dans l’urne, ce n’est pas pour lui. Même s’ils n'ont rien à craindre de sa présence sur leur terrain de jeu. Les autochtones primaires et les résidents secondaires peuvent s’en mettre plein les poches et le pif en toute sérénité. Zemmour Simple Flic, ne mord qu’au niveau du périph, sans l’ombre d’un Saoudien ou de Tony Montana.
• Sgaiuffu