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Association Inseme, treize années au service des autres

L’association dirigée par Laetitia Cucchi mène depuis plus de dix ans un combat au service des familles d’enfants malades qui subissent la double peine de partir sur le Continent pour des soins.
Association Inseme : Treize années au service des autres


L’association dirigée par Laetitia Cucchi mène depuis plus de dix ans un combat au service des familles d’enfants malades qui subissent la double peine de partir sur le Continent pour des soins. En point d’orgue, bien sûr, le transport et la prise en charge des parents. Avec la problématique des transports enfin résolue, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour l’association, celle liées à l’hébergement des familles à Paris, Nice et Marseille...


Quand elle créé l’association Inseme il y a douze ans, Laetitia Cucchi s’appuie sur sa propre expérience. Et c’est sans doute pour cela et avec l’énorme empathie qui la caractérise, qu’elle a mené, avec toute son équipe, un combat sans merci durant toutes ces années. Un combat qui n’est pas achevé, loin s’en faut. Pour faire, tout d’abord reconnaître la structure comme étant d’utilité publique (décret du 15 juillet 2019) mais aussi et surtout pour éviter la double peine aux familles d’enfants malades contraints de partir sur le Continent pour se faire soigner. Alors, forcément, 2021 aura été à marquer d’une pierre blanche. « Nous avons connu une année assez extraordinaire, rappelle la présidente, elle fut marquée, en effet, par la fin d’un combat de longue haleine concernant la prise en charge du second accompagnateur d’un enfant malade sur le Continent. Un combat pesant pour, à l’arrivée, un soulagement mais quelque chose de logique en somme. »

Désormais, l’association peut se concentrer sur le volet hébergement. « Durant l’automne, ajoute Laetitia Cucchi, nous avons organisé une collecte dans le cadre d’un financement participatif pour acheter un appartement supplémentaire destiné aux familles appelées à être hébergées à Paris. »


Quarante-cinq événements annuels

De ce point de vue, l’année 2022 se présente sous les meilleurs auspices avec l’achat de deux studios à Marseille, toujours pour héberger les malades et leurs familles. Au total, l’association dispose de quatre appartements et bientôt six avec les deux achats supplémentaires près de la Timone à Marseille. Mais « Inseme » ne compte pas s’arrêter là. « Celui que nous avons acquis en 2021 à Paris est actuellement en travaux, on espère qu’il sera à la disposition des familles avant l’été. » De bon augure pour la suite. D’autant que la crise sanitaire semble être définitivement derrière pour Laetitia Cucchi et son équipe qui vont pouvoir reprendre une activité normale avec notamment les collectes qui constituent l’essentiel des fonds de l’association. « On espère que tout va rentrer dans l’ordre au niveau sanitaire, ajoute Laetitia Cucchi, il est vrai que l’an dernier encore, de nombreuses manifestations ont dû être annulées mais grâce à la solidarité de nos partenaires, on avait réussi tout de même à récolter les fonds suffisants pour acheter ces deux appartements. La générosité des Corses a été, une fois encore, présente, et on peut les remercier car ils ont été au rendez-vous malgré la crise.»

Au-delà de ces lieux d’hébergements, qui constituent l’une des priorités de l’association « car il en manque toujours, rappelle Laetitia Cucchi, les collectes vont se poursuivre durant toute l’année. « Nous avons quasiment une manifestation chaque semaine, nous étions le 8 mai dernier à Murzu pour « A festa di a natura ». L’opération Casa Rossa, mise en place en mars dernier, a très bien fonctionné, nous en attendons les retombées, tout cela est de bon augure mais le combat continue... »

Au total, ce sont quarante-cinq événements qui sont organisés chaque année par l’association « Inseme ». Avec, en point d’orgue, la grande tombola de Noël qui en constitue le temps fort. Autant de points qui ont été évoqués lors de l’Assemblée Générale de l’Association qui s’est déroulée le 23 avril dernier. Une association qui poursuit, toujours dans le même esprit, le travail accompli depuis sa création en 2009. Et un combat pour aider les malades qui ne cesse de s’intensifier…

Ph.P.
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