« Un parking pour Aiacciu » : Le cri ders commerçants résonne avant les élections
Les commerçants et artisans d’Ajaccio en colère. Laissant les rideaux de leurs boutiques baissés, ils sont descendus manifester dans les rues de la ville le 4 février dernier. Le mot d’ordre : Un parking pour Aiacciu.
Depuis des années, ils tirent la sonnette d’alarme et demande que le problème de stationnement soit réglé. Avec l’échéance des municipales qui approchent à grands pas, ces derniers ont voulu une nouvelle fois faire entendre leur demande. Un coup de gueule qui vient juste après l’annonce sur les avancées du projet de parking d’environ 700 places en lieu et place des phares et balise.
« Le cœur de ville ne bat plus, il se meurt. » Ce cri de désespoir, les commerçants de la ville d’Ajaccio l’ont fait résonner dans les rues de la cité le 4f février. Un cortège de plus de 300 personnes avec en tête de file la banderole : « urgence : un parking pour Aiacciu ». Car le problème vient bien de là. Le stationnement fait cruellement défaut dans la cité impériale et cette difficulté majeure est une des raisons de la perte de la clientèle du centre-ville. Les commerçants souffrent de ce manque de places et dénoncent la baisse de fréquentation de leurs boutiques qui en découle. Un constat qui pourrait avoir des conséquences sociales. Bon nombre de commerces ont déjà tiré leurs rideaux et d’autres professionnels pourraient bientôt mettre la clé sous la porte à leur tour.
« Aujourd’hui, un parking manque cruellement à notre ville assure Joëlle Scaglia, Vice-présidente de la FACA. Cela impacte directement sur le quotidien des commerçants mais aussi des ajacciens, des visiteurs. Nous demandons qu’une solution soit trouvée en toue urgence. Nous n’avons plus le temps d’attendre. Les institutions doivent prendre conscience de la violence qui s’est abattue sur la ville. »
Cette « violence » arrive tout droit de la zone industrielle d’Ajaccio. Car la fuite des clients dénoncée par les manifestants provient surtout de l’offre colossale proposée dans les deux pôles de la périphérie. Des complexes commerciaux gigantesques qui vont jusqu’à 55 000 m2 et où le stationnement n’est pas un problème. Une offre abondante de parkings et de produits qui rend la zone très attractive et vide le centre-ville.
Les candidats appelés à l’aide
Une véritable désertification est en ordre de marche depuis quelques années selon l’association des commerçants de la ville. Pour dénoncer « mort annoncée » des riverains et des représentants des professions libérales étaient présents. Mais aussi et surtout les très attendus candidats aux élections municipales. Dans le cortège, tous les candidats de l’opposition avaient fait le déplacement, à l’exception d’Etienne Bastelica. Ajaccio compte aujourd’hui 8000 places de voirie et 2000 places de parking. Insuffisant pour plusieurs candidats qui ont déjà annoncé leur intention de création de parkings. La semaine précédente, la Chambre de commerce et d’industrie communiquait sur les avancées du projet de parking sur deux étages comprenant entre 600 et 700 places en lieu et place des actuels phares et balises.
« Ce projet nous l’appelons de nos vœux, assure Rita Beveraggi, présidente du comité commerçants Rue Fesch. L’année dernière, nous nous sommes déjà mobilisés, au même endroit. Nous avons obtenu qu’une assistance à maitrise d’ouvrage soit lancée pour la faisabilité de ce parking. Il faut que les choses avancent. Nous n’aurons pas le temps d’attendre encore très longtemps. »
De son côté, la municipalité assure qu’avec le programme cœur de ville, Ajaccio est en pleine redynamisation. La cité fait partie des 222 territoires bénéficiaires de ce plan national qui a pour but d’aider au développement de l’activité des centres urbains.
« C’est une avancée certes mais les mesures de ce plan ne sont pas assez rapides s’impatiente Joëlle Scaglia. Pour l’instant, les actions n’ont pas encore été mises en œuvre. La redynamisation ne se fait toujours pas sentir dans nos commerces. »
Cette année, avec la fin de mandature, les commerçants espèrent que l’urgence sera prise en compte. Quelle que soit la solution, pour l’association des commerçants, les candidats doivent se montrer ingénieux et inventifs. Etudes de faisabilité, contraintes techniques et foncières, recherches de financements… Autant d’étapes qui demandent du temps. Et du temps, ils l’assurent, ils n’en n’ont plus au vu du marasme économique qu’ils subissent. Reçus en préfecture, les professionnels du commerce ajaccien se disaient satisfaits d’avoir été entendus. La balle est désormais dans le camp des candidats.
« Le cœur de ville ne bat plus, il se meurt. » Ce cri de désespoir, les commerçants de la ville d’Ajaccio l’ont fait résonner dans les rues de la cité le 4f février. Un cortège de plus de 300 personnes avec en tête de file la banderole : « urgence : un parking pour Aiacciu ». Car le problème vient bien de là. Le stationnement fait cruellement défaut dans la cité impériale et cette difficulté majeure est une des raisons de la perte de la clientèle du centre-ville. Les commerçants souffrent de ce manque de places et dénoncent la baisse de fréquentation de leurs boutiques qui en découle. Un constat qui pourrait avoir des conséquences sociales. Bon nombre de commerces ont déjà tiré leurs rideaux et d’autres professionnels pourraient bientôt mettre la clé sous la porte à leur tour.
« Aujourd’hui, un parking manque cruellement à notre ville assure Joëlle Scaglia, Vice-présidente de la FACA. Cela impacte directement sur le quotidien des commerçants mais aussi des ajacciens, des visiteurs. Nous demandons qu’une solution soit trouvée en toue urgence. Nous n’avons plus le temps d’attendre. Les institutions doivent prendre conscience de la violence qui s’est abattue sur la ville. »
Cette « violence » arrive tout droit de la zone industrielle d’Ajaccio. Car la fuite des clients dénoncée par les manifestants provient surtout de l’offre colossale proposée dans les deux pôles de la périphérie. Des complexes commerciaux gigantesques qui vont jusqu’à 55 000 m2 et où le stationnement n’est pas un problème. Une offre abondante de parkings et de produits qui rend la zone très attractive et vide le centre-ville.
Les candidats appelés à l’aide
Une véritable désertification est en ordre de marche depuis quelques années selon l’association des commerçants de la ville. Pour dénoncer « mort annoncée » des riverains et des représentants des professions libérales étaient présents. Mais aussi et surtout les très attendus candidats aux élections municipales. Dans le cortège, tous les candidats de l’opposition avaient fait le déplacement, à l’exception d’Etienne Bastelica. Ajaccio compte aujourd’hui 8000 places de voirie et 2000 places de parking. Insuffisant pour plusieurs candidats qui ont déjà annoncé leur intention de création de parkings. La semaine précédente, la Chambre de commerce et d’industrie communiquait sur les avancées du projet de parking sur deux étages comprenant entre 600 et 700 places en lieu et place des actuels phares et balises.
« Ce projet nous l’appelons de nos vœux, assure Rita Beveraggi, présidente du comité commerçants Rue Fesch. L’année dernière, nous nous sommes déjà mobilisés, au même endroit. Nous avons obtenu qu’une assistance à maitrise d’ouvrage soit lancée pour la faisabilité de ce parking. Il faut que les choses avancent. Nous n’aurons pas le temps d’attendre encore très longtemps. »
De son côté, la municipalité assure qu’avec le programme cœur de ville, Ajaccio est en pleine redynamisation. La cité fait partie des 222 territoires bénéficiaires de ce plan national qui a pour but d’aider au développement de l’activité des centres urbains.
« C’est une avancée certes mais les mesures de ce plan ne sont pas assez rapides s’impatiente Joëlle Scaglia. Pour l’instant, les actions n’ont pas encore été mises en œuvre. La redynamisation ne se fait toujours pas sentir dans nos commerces. »
Cette année, avec la fin de mandature, les commerçants espèrent que l’urgence sera prise en compte. Quelle que soit la solution, pour l’association des commerçants, les candidats doivent se montrer ingénieux et inventifs. Etudes de faisabilité, contraintes techniques et foncières, recherches de financements… Autant d’étapes qui demandent du temps. Et du temps, ils l’assurent, ils n’en n’ont plus au vu du marasme économique qu’ils subissent. Reçus en préfecture, les professionnels du commerce ajaccien se disaient satisfaits d’avoir été entendus. La balle est désormais dans le camp des candidats.
