Longboard- longskate, un sport qui ne demande qu’à émerger en Corse !
Méconnue sur l’île, cette discipline est boostée par une poignée de passionnés. Le JDC a fait un bout de route avec eux.
On connaissait le roller, le skate, voici le longskate ou longboard. «Le longboard se présente sous la forme d’un skate mais plus long, plus large, plus volumineux, plus stable » explique Philippe Christy. «Grâce aussi aux roues plus grosses et plus roulantes on peut en faire partout. Sur du goudron, des pavés, du béton...». La discipline nous arrive de Californie, initiée par des surfeurs en manque de vagues. Les sensations qu'elle procure présentant des similarités avec celles du surf ou du snowboard. Ce sport est régi en France par la Fédération Française de Roller et de Skateboard.
Vers la création d’une association
Si le LB reste encore bien confidentiel sur notre île, une quinzaine d’adeptes, Philippe Christy roule d’envie de le populariser. «J’ai créé une page Facebook* avec pour but de se faire connaître, de rassembler tous les amoureux insulaires de longboard. Je veux vraiment faire décoller cette activité sur l’île, sans prétention majeure, le but étant de rassembler des personnes de tous niveaux: débutant, expert, hommes, femmes, ados, enfants qui désirent toucher de près ou de loin cette activité, de manière ludique car notre philosophie est d’apprendre en se faisant plaisir et sans se faire mal. Via Facebook*, je mets régulièrement en place des séances d’initiation descente longboard**. On se retrouve souvent à 5 voire une dizaine pour dévaler des routes, des pentes en toute sécurité». Car il est bon de le souligner, ce sport doit se pratiquer en toute sécurité. «Déjà ne pas se fier aux vidéos visibles sur les réseaux sociaux où l’on voit des riders en casque et tee shirt glisser à toute vitesse» précise Ph. Christy. «On pratique en toute sécurité avec casque intégral, coudières, genouillères, gants, dorsale et même parfois en combinaison cuir. Les lieux sont aussi sécurisés». Le collectif a investi dans des talkies walkies et des oreillettes pour sécuriser les descentes lorsqu’elles ont lieu sur des routes et prête aussi du matériel lors des séances. «L’initiation se fait par palier, sur de courtes distances car c’est un sport technique et il faut connaître certaines bases comme la position sur la planche, comment contrôler sa vitesse, comment négocier les virages, comment s’arrêter».
La Corse un beau terrain de jeu
«J’ai été contacté par des Suisses qui venaient en faire en Corse et nous avons organisé une session au col de Ghisoni. Au camping U Valdo où on logeait, le gérant nous a appris qu’une marque de longboard était venue sur les lieux pour tester de nouveaux modèles de planches. C’est donc dire si la corse se prête à la discipline». Celle-ci connaît plusieurs déclinaisons avec le «Crusing» qui consiste juste à se déplacer en longboard, le «downhill ou free ride», qui consistent à dévaler des routes montagneuses dans l'esprit de recherche de vitesse ou de sensations de glisse, le «dancing, des figures sur terrain plat, enfin, le LDP, Long Distance Pumping, une pratique athlétique basée sur l’endurance.
@Facebook
Vers la création d’une association
Si le LB reste encore bien confidentiel sur notre île, une quinzaine d’adeptes, Philippe Christy roule d’envie de le populariser. «J’ai créé une page Facebook* avec pour but de se faire connaître, de rassembler tous les amoureux insulaires de longboard. Je veux vraiment faire décoller cette activité sur l’île, sans prétention majeure, le but étant de rassembler des personnes de tous niveaux: débutant, expert, hommes, femmes, ados, enfants qui désirent toucher de près ou de loin cette activité, de manière ludique car notre philosophie est d’apprendre en se faisant plaisir et sans se faire mal. Via Facebook*, je mets régulièrement en place des séances d’initiation descente longboard**. On se retrouve souvent à 5 voire une dizaine pour dévaler des routes, des pentes en toute sécurité». Car il est bon de le souligner, ce sport doit se pratiquer en toute sécurité. «Déjà ne pas se fier aux vidéos visibles sur les réseaux sociaux où l’on voit des riders en casque et tee shirt glisser à toute vitesse» précise Ph. Christy. «On pratique en toute sécurité avec casque intégral, coudières, genouillères, gants, dorsale et même parfois en combinaison cuir. Les lieux sont aussi sécurisés». Le collectif a investi dans des talkies walkies et des oreillettes pour sécuriser les descentes lorsqu’elles ont lieu sur des routes et prête aussi du matériel lors des séances. «L’initiation se fait par palier, sur de courtes distances car c’est un sport technique et il faut connaître certaines bases comme la position sur la planche, comment contrôler sa vitesse, comment négocier les virages, comment s’arrêter».
La Corse un beau terrain de jeu
«J’ai été contacté par des Suisses qui venaient en faire en Corse et nous avons organisé une session au col de Ghisoni. Au camping U Valdo où on logeait, le gérant nous a appris qu’une marque de longboard était venue sur les lieux pour tester de nouveaux modèles de planches. C’est donc dire si la corse se prête à la discipline». Celle-ci connaît plusieurs déclinaisons avec le «Crusing» qui consiste juste à se déplacer en longboard, le «downhill ou free ride», qui consistent à dévaler des routes montagneuses dans l'esprit de recherche de vitesse ou de sensations de glisse, le «dancing, des figures sur terrain plat, enfin, le LDP, Long Distance Pumping, une pratique athlétique basée sur l’endurance.