• Le doyen de la presse Européenne

Darman in Darman out

Darmanin expose en modovision le 51 bobards du jubilé de la honte.
Darman in Darman out


Darmanin expose en mondovision les 51 bobards du jubilé de la honte. Les Capitales découvrent incrédules le confort, dans la french-démocratie, du ni coupable ni responsable. A Londres, le pilote aux commandes d’un tel bordel s’éjecte illico du pouvoir. S'il a du mal à fermer sa valise, les bobbies l’envoient paître l’herbe de Wimbledon. Au lieu de s’excuser dans la langue de Sir Paul McCartney, le Gégé méprise la foule des fans en usant des pires clichés anglophobes. La classe XXL d’un small little man.


Working class heroes.

Hooligans, alcooliques, Darmanin charge la mule pour accabler les sujets de la Reine. Triste sire que ce jeune politicard assoiffé par une ambition démesurée. Son pédigrée mentionne de multiples trahisons et coups tordus. Mais entre le coup tordu fomenté à l’ombre de son képi et le sale coup matraqué sous les projecteurs des Chancelleries, il y a un pont sur la Mersey. Ce fleuve qui se jette aux bras de la Mer d’Irlande, où se dresse une des plus anciennes classes ouvrières d’Europe. Noble, fière et solidaire. This is Liverpool man, “you’ll never walk alone.”

Welcome chez les ch’tis.

Pourtant l’enfance de Darmanin doit l’inciter à plus de tolérance. Il fait sa croissance dans le bistrot que tient son père dans le Nord. Au Pôle Nord. Mais peut-être que son papa, à l'image de ces buralistes non-fumeurs, vend de l’absinthe sans jamais y tremper les lèvres. Et il met ses clients dehors, putain qu’il fait froid, en les traitant de ch’tis consanguins et avinés. Après avoir vidé leurs poches et niqué leurs prostates.

Sergent Pepper.

Au lieu de reprendre le fish and chips de Tourcoing, Darmanin s’accroche à la rampe du pouvoir. Son fidèle Lallement grogne devant les grilles du Stade de France. Celui-là, son carnet de vaccination à la lacrymo commence à peser plus lourd qu’un pavé d’octobre. Avec ce duo de jobards, les drames s’amoncèlent dans le ciel du nouveau mandat. Et Macron ? Il les débranche ces barjavels? La honte glisse sur lui comme sur les plumes d’un canard à l’orange. Si elle ne franchit pas la frontière. Mais là, le crooner de l’Eurovision, l’atlantiste aligné, ça ne le gratte pas ce tissu d’humiliations sur la peau ?

Les règles douloureuses.

Pourquoi les négociations sont drivées par Darmanin. Vous imaginez Bernard Pons s’atteler au statut de la Nouvelle-Calédonie ? L’équation Corse-Ministère de l’Intérieur est hélas devenue la règle immuable et mortifère. A ce chantier, ne devrait être convié que des hommes éclairés, armés de convictions, fins connaisseurs de l’Histoire, ayant une vision pour la Corse dans son environnement, conscients du tiers-mondisme de l’ile. Après les technos mettent tout ça en musique. C’est un moment où la politique doit prendre de la hauteur. Un temps où elle n’est plus soumise aux aléas du quotidien. Le seul rôle que doit jouer le Premier Flic de France, sur la séquence à venir, c’est veiller à ce que l’horizon soit dégagé. Qu’il fasse le job pour débarrasser le fruit de ses vers, sans que le sort du processus ne soit soumis au chantage permanent du “au moindre problème, on arrête”. Un chemin pavé, des deux côtés, de peaux de bananes. Qu’il assume son pouvoir régalien, pour le reste, il n’est légitime en rien mais susceptible de tout.

Le parcours qui l’amène à piloter le futur statut.

Dès son entrée au RPR à 16 ans (???) le Gé ne cesse de zigzaguer. Et pas de l’Abbé Pierre à Mère Thérèsa mais d’un ripou à l’autre. Il se met, dès son arrivée, sous la protection rapprochée d’un fameux député, un Vanneste de funeste mémoire. Condamné pour homophobie. Il lui reste fidèle. Jusqu’au moment de prendre sa place à la Mairie de Tourcoing...

Le blage palme dans le caniveau à la droite de la droite,

et saute à pieds joints au milieu des cathos traditionnalistes. Moussa (son deuxième prénom) fait des jambes et des bras pour collaborer à un magazine inspiré par la pensée du Grand Charles...Maurras. Il y surfe à plat ventre sur une planche opportunément fartée à l’islam-bashing avec une louche d’antisémitisme lâchement puisée chez Napoléon. Il se déchaine contre le mariage pour tous et affiche son amour des pédés en refusant de les marier. Lors de sa nomination aux Comptes Publics, en 2017, ses tweets crasseux remontent à la surface. Il invoque des erreurs de jeunesse. “Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con” (Brassens).

Dans le Parti, il est de tous les courants, de toutes les coteries.

L’oscar de l’opportunisme, il le décroche pendant la campagne de 2017. Il y cultive une détestation viscérale pour Macron. Il parle de “bobopopulisme”, et prédit que pour la France il sera le “poison définitif.” Possible, mais si l’antidote c’est Darmanin, faites impérativement le 15 ou le 18, pas le 22 malheureux ! Toujours est-il que, quand Macron une fois élu l’appelle, le roquet se fait Belle de Jour...

Négocier avec ce flic-flac-floc, bonne chance.

La délégation invitée à Beauvau doit se méfier. Les portables restent en Corse. Pas de voitures de location, que des taxis. Ne rien laisser au vestiaire. Venir avec son pack d’Orezza. A l’entrée, compter ses doigts, et surtout... les recompter à la sortie.

. Sgaiuffu
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