Football : Le fabuleux destin de Lisandru Olmeta
Champion d’Europe il y a trois semaines avec les « U17 » de l’équipe de France, le fils de l’ancienne légende corse se fait sans doute un prénom…
Le fabuleux destin de Lisandru Olmeta
Champion d’Europe il y a trois semaines avec les « U17 » de l’équipe de France, le fils de l’ancienne légende corse se fait sans doute un prénom…
Difficile, quand on s’appelle Olmeta et que l’on joue de surcroît au poste de gardien, de trouver sa place dans le monde du football professionnel. Comparé à Pascal, le père (Bastia, Toulon, Matra, OM, Lyon pour ne citer qu’eux…), le droit à l’erreur de Lisandru, son fils est quasiment nul. Certes, il débute à peine dans le football de haut niveau et poursuit son parcours au centre de formation de l’AS Monaco mais a incontestablement marqué son territoire à l’occasion des championnats d’Europe « U17 » qui se sont déroulés du 16 mai au 1er juin en Israël. « J’ai fait le job, précise le jeune homme, l’équipe a fait ce qu’il fallait. On est champion d’Europe, c’est fabuleux mais c’est avant tout une victoire collective. »
Décisif à chaque rencontre, Lisandru a été le grand bonhomme du quart de finale face à l’Allemagne en stoppant un missile adverse à 1-1 avant la pause et bien, sûr, lors de la séance de tirs aux buts alors que les jeunes bleuets étaient menés 2-0. «Cet arrêt me met en confiance, ajoute l’ado, même à 2-0, je savais qu’on allait gagner. Les pénaltys, c’est mon point fort. Mais dès le premier match face à la Pologne, je savais que j’allais faire un gros tournoi. »
Contre l’Allemagne et à l’intox, comme le faisait parfois Pascal durant sa carrière, il s’approche du troisième tireur et le fixe dans les yeux avant de stopper le tir au but. « Suite à cet arrêt, la confiance a changé de camp. »
Lisandru récidive en 1/2 face au Portugal (6e tir au but) et en finale devant 8000 personnes. « La sérénité qu’il a dégagée tout au long du tournoi a stimulé ses coéquipiers et impressionné ses adversaires, commente José Alcocer, sélectionneur des « U17 » nationaux. « Je ne me rend pas compte de cette victoire, analyse, à froid, Lisandru, c’est un souvenir inoubliable qui restera gravé à jamais dans ma mémoire. »
Le jeune gardien est de retour du côté de Pietrosella où tout a commencé il y a une dizaine d’années. Un mois de vacances avant de rejoindre la Principauté où il partira avec la N3. « J’espère signer pro... »
Malgré son jeune âge, Lisandru se fait, doucement, un prénom chez les Olmeta. Faisant, par moment, oublier Pascal. « Je suis son fils mais je ne suis pas le même gardien, conclut-il, on est deux champions d’Europe désormais. »
Souhaitons-lui de connaître une carrière similaire à celle de son père. Il en prend en tout cas le chemin.
Ph.P.
Champion d’Europe il y a trois semaines avec les « U17 » de l’équipe de France, le fils de l’ancienne légende corse se fait sans doute un prénom…
Difficile, quand on s’appelle Olmeta et que l’on joue de surcroît au poste de gardien, de trouver sa place dans le monde du football professionnel. Comparé à Pascal, le père (Bastia, Toulon, Matra, OM, Lyon pour ne citer qu’eux…), le droit à l’erreur de Lisandru, son fils est quasiment nul. Certes, il débute à peine dans le football de haut niveau et poursuit son parcours au centre de formation de l’AS Monaco mais a incontestablement marqué son territoire à l’occasion des championnats d’Europe « U17 » qui se sont déroulés du 16 mai au 1er juin en Israël. « J’ai fait le job, précise le jeune homme, l’équipe a fait ce qu’il fallait. On est champion d’Europe, c’est fabuleux mais c’est avant tout une victoire collective. »
Décisif à chaque rencontre, Lisandru a été le grand bonhomme du quart de finale face à l’Allemagne en stoppant un missile adverse à 1-1 avant la pause et bien, sûr, lors de la séance de tirs aux buts alors que les jeunes bleuets étaient menés 2-0. «Cet arrêt me met en confiance, ajoute l’ado, même à 2-0, je savais qu’on allait gagner. Les pénaltys, c’est mon point fort. Mais dès le premier match face à la Pologne, je savais que j’allais faire un gros tournoi. »
Contre l’Allemagne et à l’intox, comme le faisait parfois Pascal durant sa carrière, il s’approche du troisième tireur et le fixe dans les yeux avant de stopper le tir au but. « Suite à cet arrêt, la confiance a changé de camp. »
Lisandru récidive en 1/2 face au Portugal (6e tir au but) et en finale devant 8000 personnes. « La sérénité qu’il a dégagée tout au long du tournoi a stimulé ses coéquipiers et impressionné ses adversaires, commente José Alcocer, sélectionneur des « U17 » nationaux. « Je ne me rend pas compte de cette victoire, analyse, à froid, Lisandru, c’est un souvenir inoubliable qui restera gravé à jamais dans ma mémoire. »
Le jeune gardien est de retour du côté de Pietrosella où tout a commencé il y a une dizaine d’années. Un mois de vacances avant de rejoindre la Principauté où il partira avec la N3. « J’espère signer pro... »
Malgré son jeune âge, Lisandru se fait, doucement, un prénom chez les Olmeta. Faisant, par moment, oublier Pascal. « Je suis son fils mais je ne suis pas le même gardien, conclut-il, on est deux champions d’Europe désormais. »
Souhaitons-lui de connaître une carrière similaire à celle de son père. Il en prend en tout cas le chemin.
Ph.P.