Macron, le cheval de Troie de UBER en France
Un dossier , baptisé << Uber Files >>
Macron, le cheval de Troie de Uber en France
Une enquête publiée dimanche 10 juillet, par plusieurs médias du monde entier, dont Le Monde et France Info, démontre à partir 124 000 documents datés entre 2013 et 2017 qu'Emmanuel Marcron, lorsqu'il était ministre de l'économie de François Hollande, a été le cheval de Troie en France de la société négrière Uber et qu'il a agi secrètement contre la position prise par le gouvernement et le président de la République. Ce dossier, baptisé "Uber Files", met en lumière les pratiques de lobbying souvent illégales d'Uber pour imposer ses visions aux dirigeants politiques de plusieurs pays et défaire la révolte des chauffeurs de taxi.
Un infiltré ubériste au sein du gouvernement français
Il ne fait aucun pour le consortium de journalistes qu'il a existé un accord secret entre Uber et Emmanuel Macron lorsque ce dernier dirigeait Bercy. Le Monde (souvent accusé par l'opposition d'être favorable à E. Macron) fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d'Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes rendus de réunions rédigés par le lobbyiste Mark MacGann. Uber a même rédigé des amendements qui ensuite ont été présentés au Parlement par les services du ministre. Le service de communication de l'Élysée a répondu à l'AFP qu'Emmanuel Macron, comme ministre de l'Économie, était "naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu’il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires". Le Monde rapporte qu'après une réunion entre quatre des dirigeants d'Uber et Macron ces derniers se sont félicités de l'ambiance dans leurs comptes rendus. « En un mot : spectaculaire. Du jamais-vu, écrit Mark MacGann dans l’un d’eux. Beaucoup de boulot à venir, mais on va bientôt danser. » « Meeting méga top avec Emmanuel Macron ce matin. La France nous aime après tout ».
Une politique ultralibérale en marche.
Les SMS décrivent parfaitement comment la société Uber, devenue symbole de l'ultralibéralisme, a conquis la planète avec la complicité d'hommes politiques comme Emmanuel Macron (qui alors appartenait à un gouvernement socialiste), le Premier ministre israélien de l'époque, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre irlandais d’alors, Enda Kenny, et Toomas Hendrik llves qui présidait l’Estonie. Les SMS révèlent que des oligarques proches du président russe Vladimir Poutine se sont vu proposer des bons de souscriptions en actions. On ne sait pas si les "taupes" d'Uber étaient toutes rémunérées. Ce qui est certain c'est qu'Uber base son pouvoir économique sur une sorte d'esclavagisme moderne : précarité absolue des employés qui devaient travailler comme indépendants, revenus de misère, emplois de sans-papiers etc. Travis Kalanick, le fondateur d’Uber, voit aussi des opportunités dans les crises qu'il a contribuées à créer : « La violence garantit le succès ». Violence réprimée par les E. Macron quand elle est le fait des opprimés.
Les sociétés civiles contre les pirates ultralibéraux
La complicité d'E. Macron, lobbyiste en chef d'Uber, mais aussi celle de députés de sa majorité comme Vincent Capo-Canellas ou encore Emmanuel Lacresse, comme le député socialiste Luc Belot (porte d'entrée d'Uber au Parlement lors du vote de lois favorables au saigneur du libéralisme) est scandaleuse à plusieurs titres. En premier lieu, un ministre d'État et des députés ont livré dans le secret l'économie de leur pays à une multinationale sans principes qui a souvent usé de moyens illégaux pour faire passer ses intérêts. E. Macron a organisé un véritable complot puisque les documents révèlent qu'Uber a réussi à débaucher Alexandre Quintard Kaigre, qui travaillait pour Etalab, une administration placée sous l’autorité de Matignon, et Grégoire Kopp, jusqu’alors conseiller en communication d’Alain Vidalies. Il y a là à l'évidence un conflit d'intérêts passible des tribunaux. Ces agissements d'hommes politiques comme E. Macron donnent une clef d'explication à la montée du RN et à l'importance des abstentions. Le président va bien entendu se cacher derrière son immunité comme l'avaient précédemment fait Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avant d'être mis en examen. Que vaut une démocratie lorsqu'elle est dirigée par des individus qui se pensent au-dessus des lois ? Ces gens-là sont les fossoyeurs de cette République qu'ils ne cessent d'invoquer.
GXC
Une enquête publiée dimanche 10 juillet, par plusieurs médias du monde entier, dont Le Monde et France Info, démontre à partir 124 000 documents datés entre 2013 et 2017 qu'Emmanuel Marcron, lorsqu'il était ministre de l'économie de François Hollande, a été le cheval de Troie en France de la société négrière Uber et qu'il a agi secrètement contre la position prise par le gouvernement et le président de la République. Ce dossier, baptisé "Uber Files", met en lumière les pratiques de lobbying souvent illégales d'Uber pour imposer ses visions aux dirigeants politiques de plusieurs pays et défaire la révolte des chauffeurs de taxi.
Un infiltré ubériste au sein du gouvernement français
Il ne fait aucun pour le consortium de journalistes qu'il a existé un accord secret entre Uber et Emmanuel Macron lorsque ce dernier dirigeait Bercy. Le Monde (souvent accusé par l'opposition d'être favorable à E. Macron) fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d'Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes rendus de réunions rédigés par le lobbyiste Mark MacGann. Uber a même rédigé des amendements qui ensuite ont été présentés au Parlement par les services du ministre. Le service de communication de l'Élysée a répondu à l'AFP qu'Emmanuel Macron, comme ministre de l'Économie, était "naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu’il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires". Le Monde rapporte qu'après une réunion entre quatre des dirigeants d'Uber et Macron ces derniers se sont félicités de l'ambiance dans leurs comptes rendus. « En un mot : spectaculaire. Du jamais-vu, écrit Mark MacGann dans l’un d’eux. Beaucoup de boulot à venir, mais on va bientôt danser. » « Meeting méga top avec Emmanuel Macron ce matin. La France nous aime après tout ».
Une politique ultralibérale en marche.
Les SMS décrivent parfaitement comment la société Uber, devenue symbole de l'ultralibéralisme, a conquis la planète avec la complicité d'hommes politiques comme Emmanuel Macron (qui alors appartenait à un gouvernement socialiste), le Premier ministre israélien de l'époque, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre irlandais d’alors, Enda Kenny, et Toomas Hendrik llves qui présidait l’Estonie. Les SMS révèlent que des oligarques proches du président russe Vladimir Poutine se sont vu proposer des bons de souscriptions en actions. On ne sait pas si les "taupes" d'Uber étaient toutes rémunérées. Ce qui est certain c'est qu'Uber base son pouvoir économique sur une sorte d'esclavagisme moderne : précarité absolue des employés qui devaient travailler comme indépendants, revenus de misère, emplois de sans-papiers etc. Travis Kalanick, le fondateur d’Uber, voit aussi des opportunités dans les crises qu'il a contribuées à créer : « La violence garantit le succès ». Violence réprimée par les E. Macron quand elle est le fait des opprimés.
Les sociétés civiles contre les pirates ultralibéraux
La complicité d'E. Macron, lobbyiste en chef d'Uber, mais aussi celle de députés de sa majorité comme Vincent Capo-Canellas ou encore Emmanuel Lacresse, comme le député socialiste Luc Belot (porte d'entrée d'Uber au Parlement lors du vote de lois favorables au saigneur du libéralisme) est scandaleuse à plusieurs titres. En premier lieu, un ministre d'État et des députés ont livré dans le secret l'économie de leur pays à une multinationale sans principes qui a souvent usé de moyens illégaux pour faire passer ses intérêts. E. Macron a organisé un véritable complot puisque les documents révèlent qu'Uber a réussi à débaucher Alexandre Quintard Kaigre, qui travaillait pour Etalab, une administration placée sous l’autorité de Matignon, et Grégoire Kopp, jusqu’alors conseiller en communication d’Alain Vidalies. Il y a là à l'évidence un conflit d'intérêts passible des tribunaux. Ces agissements d'hommes politiques comme E. Macron donnent une clef d'explication à la montée du RN et à l'importance des abstentions. Le président va bien entendu se cacher derrière son immunité comme l'avaient précédemment fait Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avant d'être mis en examen. Que vaut une démocratie lorsqu'elle est dirigée par des individus qui se pensent au-dessus des lois ? Ces gens-là sont les fossoyeurs de cette République qu'ils ne cessent d'invoquer.
GXC