C'était beau une ville la nuit .
Poutine se fend la poire ...........
C’était beau une ville la nuit.
Poutine se fend la poire en compote devant l’efficacité des sanctions dictées par Biden à Macron. La Place Rouge en night-session est plus magique, plus Bloody-Mary que jamais. Pendant qu’une nuit noire va envelopper Paris, où les chats gris retrouveront leurs nids à la lueur des bougies. La Tour Eiffel débranchée de la tête aux pieds, la Tour Montparnasse éclairée code-phare comme un travelo du Bois, Macron, le chef de guerre affecté à la maintenance, nous illumine de sa science d’installateur de clim réversible.
Du Covid à la Guerre, il nous prend encore et toujours pour des lampes à pétrole.
Macron nous invite à la sobriété. Qu’il commence par se l’appliquer et qu’il la mette enfin en veilleuse. Et que maman se mette au tricot. Le Chateau à 19 degrés, avec l’humidité du parc, c’est l’Hiver 54. Avant chaque rentrée sociale il nous fait le coup de la guerre, de la solidarité et de la mobilisation générale. Avec son aplomb de compteur EDF, il va faire tapis au Black-Out. On va avoir droit aux Conseils de Défense, le théâtre des scénarios catastrophes, où se scénarise la Peur du Noir, avec des fusibles qui grillent, des plombs qui sautent. Et vous savez quoi? Je parie ma facture d’électricité, que d’ici à la sortie de l’hiver, il n’y aura pas de coupure. Mais l’horloger d’Amiens (Abad), va jouer la montre pour ne pas assumer son fiasco diplomatique.
Débrancher la Rousseau allumée.
Le barbecue cet emblème du machisme, ce symbole de l’oppression de l’homme sur la vache, a mis le feu aux tempes d’une Rousselle remontée comme une bretelle d’autoroute. Si en début de saison, elle se met dans le Tabasco à la lettre “B” comme Barbecue et Babyliss, en juin prochain, à la lettre “V” comme Vibromasseur et Va te faire une patrouille, elle sera bouillante comme un réacteur nucléaire. Ce n’est pas Macron et ses douches froides qui vont refroidir la cuve. C’est à la lettre “A” comme Abad et Abattoir que l’on pouvait avoir la peau de la bête.
Eteindre le Mélenchon illuminé.
En manque de lumière, de flashs, de trompettes de la renommée, le cabot mégalo fait sa rentrée bien mal embouché. Plus bouffon et caricatural que jamais. Son omniprésence tonitruante fait craindre à ce que personne n’ose sortir du rang d’ici 2027. Sa tutelle vampirise de possibles candidatures à la candidature, sa doxa entrave les initiatives individuelles. Il devrait avoir l’élégance de s’effacer, plutôt que laisser ses chiens de garde veiller à ce que les gamins se prosternent aux pieds du minaret bipolaire.
Pas de décharge de 320 pour Lemaire.
Borne, l’ampoule basse tension, qui a un vague souvenir d’être un jour passée par la Gauche, entrouvre la porte à une taxe sur les supers profits de la crise. Lemaire lui claque sur les lunettes, sans que Macron plaque l’épi rebelle. Le ministre affiche ses ambitions décomplexées et son autonomie en roue libre, comme Darmanin étale ses bobards et ses rêves de pouvoir suprême. Mais jamais l’électro-Président ne leur envoie une secousse.
Du char à voile à la chaise électrique.
Politiques et éditorialistes les doigts dans la prise, unis en meute haineuse pour mordre au mollet un entraineur et un joueur de foot, coupables d’une blague pour l’un et de rires pour l’autre. Vous avez vu ou entendu des sportifs manifester quand les politiques massacrent l’esthétique du geste. A travers Giscard, le foot du
village, Sarko, le vélo à 3 roues et Macron, le tennis de table basse. Ou des artistes s’immoler quand Giscard torture l’accordéon, quand Jospin assassine Prévert et Kosma. Ou des comiques porter plainte quand ces tocards tripotent grassement l’humour dans leurs meetings de blaireaux lourdingues. Les sportifs de haut-niveau font rêver des gamins de Lisula à Zanzibar. Alors foutez-leur la paix, vous qui prenez un hélico pour passer du canapé à la chaise, un avion du GLAM pour un tirelipinpom sur le chihuahua à portée de char à voile.
“Au jour d’aujourd’hui, à l’heure où je parle...”
Et si à la minute où j’écris, le travail du marabout de Pogba, commençait à faire son effet sur M’Bappé. En conférence de presse, le Kiki présente les premiers symptômes de la patte de poulet emboucanée. Pour le moment elle lui prend la tête. Mais si elle descend dans son pied droit, et s’il joue comme il parle, à la seconde où il va taper dans le ballon, il va couper la clim et griller les projos de la Coupe du Monde. Au Qatar de Sarko, le marabout blanc.
.Sgaiuffu