Pascal Cecchini : Une vie au service des jeunes
Un éducatuer durant plus de trente ans
Pascal Cecchini : Une vie au service des jeunes
Ancien emblématique gardien de l’Olympique ajaccien, Pascal Cecchini est surtout connu pour avoir été éducateur durant plus de trente ans. C’est en mai dernier, et non sans une certaine émotion, qu’il a décidé de se retirer…
Pascal Cecchini et le football, une passion viscérale qui est née au début des années soixante à une époque où le football de rue représentait l’essentiel des footballeurs en herbe. Joueur et déjà gardien de but, c’est à Zonza que ce Rucchisgianu débute à 14 ans. Après une saison au SECB et un retour en Alta Rocca, c’est à l’USHA qu’il fait ses grands débuts. Mais bien sûr, pour tous les amoureux du football ajaccien, Pascal est lié à l’OA, un club où il a évolué durant dix ans entre DH, D4 et D3. « Mes plus belles années de joueur, précise-t-il, un club familial, un groupe d’amis. On faisait tout : lavage des vestiaires, traçage du terrain. Et j’ai côtoyé tant de joueurs...Une très belle période. »
Educateur durant 36 ans
C’est là, à l’Olympique, que le gardien de buts débute en tant qu’éducateur. Sans savoir qu’il va entraîner des jeunes (principalement débutants et benjamins) durant...36 ans ! « C’est une activité totalement différente par rapport au fait d’être joueur. Quand tu joues, tu t’efforces de donner le meilleur de toi-même. Educateur, tu es au service des jeunes. On est là pour eux. »
Lors de la fusion avec le GFCA, Pascal Cecchini poursuit son activité du côté de Mezzavia. Avec la même passion. « les conditions étaient véritablement différentes. À l’Olympique, je gérais seul une quarantaine de gamins. Au Gaz, nous étions cinq pour soixante enfants. Ce fut de belles années où l’on a vu passer des jeunes qui, depuis, ont fait leur chemin comme Vincent Marchetti ou Rémy Cabella. Sans oublier aujourd’hui, un gamin comme Lulu Alessandri. »
Difficile, pour autant, de choisir entre jouer et entraîner. « C’est totalement différent. Joueur, on était constamment sous pression que ce soit pour jouer le titre en DH ou le maintien en D3 et D4. Educateur, c’est vraiment la passion de transmettre quelque chose aux gamins. On peut déplorer que le football de rue ait disparu. La plupart des jeunes qui arrivent en club, n’ont jamais joué au ballon. Tu repars à zéro. »
En mai dernier, Pascal a décidé de se retirer des vertes pelouses. « Parce qu’après 36 années, c’est peut-être l’heure de passer le témoin, ajoute-t-il, et puis j’ai aussi voulu me consacrer à mon petit-fils. »
Peut-être l’emmèra-t-il, d’ici quelques années sur les vertes pelouses, qui sait ?
Philippe Peraut
Légende photo : Pascal Cecchini (au milieu) autour des débutants du GFCA
Ancien emblématique gardien de l’Olympique ajaccien, Pascal Cecchini est surtout connu pour avoir été éducateur durant plus de trente ans. C’est en mai dernier, et non sans une certaine émotion, qu’il a décidé de se retirer…
Pascal Cecchini et le football, une passion viscérale qui est née au début des années soixante à une époque où le football de rue représentait l’essentiel des footballeurs en herbe. Joueur et déjà gardien de but, c’est à Zonza que ce Rucchisgianu débute à 14 ans. Après une saison au SECB et un retour en Alta Rocca, c’est à l’USHA qu’il fait ses grands débuts. Mais bien sûr, pour tous les amoureux du football ajaccien, Pascal est lié à l’OA, un club où il a évolué durant dix ans entre DH, D4 et D3. « Mes plus belles années de joueur, précise-t-il, un club familial, un groupe d’amis. On faisait tout : lavage des vestiaires, traçage du terrain. Et j’ai côtoyé tant de joueurs...Une très belle période. »
Educateur durant 36 ans
C’est là, à l’Olympique, que le gardien de buts débute en tant qu’éducateur. Sans savoir qu’il va entraîner des jeunes (principalement débutants et benjamins) durant...36 ans ! « C’est une activité totalement différente par rapport au fait d’être joueur. Quand tu joues, tu t’efforces de donner le meilleur de toi-même. Educateur, tu es au service des jeunes. On est là pour eux. »
Lors de la fusion avec le GFCA, Pascal Cecchini poursuit son activité du côté de Mezzavia. Avec la même passion. « les conditions étaient véritablement différentes. À l’Olympique, je gérais seul une quarantaine de gamins. Au Gaz, nous étions cinq pour soixante enfants. Ce fut de belles années où l’on a vu passer des jeunes qui, depuis, ont fait leur chemin comme Vincent Marchetti ou Rémy Cabella. Sans oublier aujourd’hui, un gamin comme Lulu Alessandri. »
Difficile, pour autant, de choisir entre jouer et entraîner. « C’est totalement différent. Joueur, on était constamment sous pression que ce soit pour jouer le titre en DH ou le maintien en D3 et D4. Educateur, c’est vraiment la passion de transmettre quelque chose aux gamins. On peut déplorer que le football de rue ait disparu. La plupart des jeunes qui arrivent en club, n’ont jamais joué au ballon. Tu repars à zéro. »
En mai dernier, Pascal a décidé de se retirer des vertes pelouses. « Parce qu’après 36 années, c’est peut-être l’heure de passer le témoin, ajoute-t-il, et puis j’ai aussi voulu me consacrer à mon petit-fils. »
Peut-être l’emmèra-t-il, d’ici quelques années sur les vertes pelouses, qui sait ?
Philippe Peraut
Légende photo : Pascal Cecchini (au milieu) autour des débutants du GFCA