La SITEC est un outil incontounable pour l'avenir de la Corse
Rosa Prosperi présidence du Conseil d'Administration de la SITEC
Que représente la SITEC au niveau politique ?
La SITEC est contrôlée très majoritairement par la Collectivité de Corse mais elle a une vie propre en tant qu’entreprise. Elle ne perçoit aucune subvention, c’est une société qui vit essentiellement des contrats réalisés avec ses clients.
La plus-value que j’ai souhaité lui donner en tant qu’élue et l’occasion de cette mandature consiste à développer un véritable outil numérique. Nous savons que le monde de demain sera très largement tourné vers l’intelligence artificielle et toute la sphère numérique. Il suffit de mesurer aujourd’hui toute l’importance que revêt le télétravail.
Quelles sont les perspectives ?
Grâce à l’outil numérique, on peut travailler depuis la Corse en direction du monde entier sans pour autant avoir besoin de s’expatrier. C’est de surcroît une activité qui dispose d’une très forte valeur ajoutée.
Dès mon arrivée, on s’est attaché à sécuriser la société. Aujourd’hui, nous avons mis en place un volet développement qui tend à trouver pour la Corse une souveraineté numérique.
Comment comptez-vous y parvenir ?
Il s’agit, dans un premier temps, d’être un pôle d’hébergement numérique de la Corse afin qu’elle abrite toutes les données économiques, statistiques, sanitaires, pourquoi pas à terme patrimoniales, culturelles ou météorologiques. Ainsi, et au lieu d’être dépendant des grandes structures multinationales qui hébergent dans leur cloud sans savoir véritablement ce qu’il advient de nos données, nous avons l’ambition d’héberger nous-mêmes nos propres données, c’est notre stratégie première et nous en avons les moyens structurels, humains et techniques.
L’obtention, dans cette perspective, d’une certification très pointue, rare en France et même en Europe en matière d’hébergement des données de santé, constitue un réel atout et une reconnaissance de notre travail. Nous allons pouvoir, à terme, héberger pourquoi pas les données des hôpitaux, médecins, mutuelles, etc…
La SITEC est-elle un outil important pour le développement de la Corse ?
Tout à fait. Posséder ces données est déjà important pour la sécurité. Il en est de même pour le développement de l’île. Ce n’est qu’une première étape.
Aujourd’hui, on a fait la démonstration que l’on pouvait devenir pôle d’hébergement des données de santé. Avec la multiplication de la fibre et du réseau nous allons pouvoir intervenir dans bien d’autres domaines.
La SITEC intervient déjà dans la plupart des grandes infrastructures de Corse (barrages, centrales EDF…). Nous sommes, certes, une entreprise dédiée au secteur du numérique mais nous sommes aussi un opérateur public. En ce sens, la SITEC peut intervenir dans la volonté de la Collectivité, de tendre vers la souveraineté numérique.
Conformément à son statut de SEM, elle doit dorénavant être plus investie dans le développement économique de la Corse. C’est en tout cas ma volonté en tant que présidente…
La SITEC est contrôlée très majoritairement par la Collectivité de Corse mais elle a une vie propre en tant qu’entreprise. Elle ne perçoit aucune subvention, c’est une société qui vit essentiellement des contrats réalisés avec ses clients.
La plus-value que j’ai souhaité lui donner en tant qu’élue et l’occasion de cette mandature consiste à développer un véritable outil numérique. Nous savons que le monde de demain sera très largement tourné vers l’intelligence artificielle et toute la sphère numérique. Il suffit de mesurer aujourd’hui toute l’importance que revêt le télétravail.
Quelles sont les perspectives ?
Grâce à l’outil numérique, on peut travailler depuis la Corse en direction du monde entier sans pour autant avoir besoin de s’expatrier. C’est de surcroît une activité qui dispose d’une très forte valeur ajoutée.
Dès mon arrivée, on s’est attaché à sécuriser la société. Aujourd’hui, nous avons mis en place un volet développement qui tend à trouver pour la Corse une souveraineté numérique.
Comment comptez-vous y parvenir ?
Il s’agit, dans un premier temps, d’être un pôle d’hébergement numérique de la Corse afin qu’elle abrite toutes les données économiques, statistiques, sanitaires, pourquoi pas à terme patrimoniales, culturelles ou météorologiques. Ainsi, et au lieu d’être dépendant des grandes structures multinationales qui hébergent dans leur cloud sans savoir véritablement ce qu’il advient de nos données, nous avons l’ambition d’héberger nous-mêmes nos propres données, c’est notre stratégie première et nous en avons les moyens structurels, humains et techniques.
L’obtention, dans cette perspective, d’une certification très pointue, rare en France et même en Europe en matière d’hébergement des données de santé, constitue un réel atout et une reconnaissance de notre travail. Nous allons pouvoir, à terme, héberger pourquoi pas les données des hôpitaux, médecins, mutuelles, etc…
La SITEC est-elle un outil important pour le développement de la Corse ?
Tout à fait. Posséder ces données est déjà important pour la sécurité. Il en est de même pour le développement de l’île. Ce n’est qu’une première étape.
Aujourd’hui, on a fait la démonstration que l’on pouvait devenir pôle d’hébergement des données de santé. Avec la multiplication de la fibre et du réseau nous allons pouvoir intervenir dans bien d’autres domaines.
La SITEC intervient déjà dans la plupart des grandes infrastructures de Corse (barrages, centrales EDF…). Nous sommes, certes, une entreprise dédiée au secteur du numérique mais nous sommes aussi un opérateur public. En ce sens, la SITEC peut intervenir dans la volonté de la Collectivité, de tendre vers la souveraineté numérique.
Conformément à son statut de SEM, elle doit dorénavant être plus investie dans le développement économique de la Corse. C’est en tout cas ma volonté en tant que présidente…