Nicolas Andrei, directeur général délégué de la SITEC
Nos axes structurants vont nous permettre d'évoluer très rapidement et de consolider notre positionnement.
Créée en 1986, la SITEC est une structure aujourd’hui composée d’une présidente, Rosa Prosperi et d’un Conseil d’Administration représentant les collectivités publiques et les actionnaires privés.
Depuis trois ans et pour cette nouvelle mandature, une co-direction a été choisie. Ainsi, le binôme se compose de Philippe Guiseppi, directeur général chargé des ressources humaines et finances et Nicolas Andrei, directeur général délégué, plus axé sur la technique, la stratégie et la représentation…C’est ce dernier qui évoque l’évolution et les perspectives de la Société
Comment la SITEC a-t-elle évolué depuis ses débuts?
La SITEC créée en 1986L’appellation SITEC (Société Informatique de Télématique Corse) est quelque peu obsolète aujourd’hui puisque la télématique est une notion qui n’existe plus, les statuts sont d’ailleurs en cours de réécriture. Peu à peu, la SITEC est devenue un centre d’hébergement informatique qui a développé des services autour de cette fonction. À cela s’ajoute l’informatique industrielle.
Nos thématiques de travail se déclinent en quatre axes : l’hébergement avec deux centres de données, les services aux collectivités (hébergement, accompagnement, assistance), le développement (projet avec l’Université de Corse et EDF Corse) et l’informatique industrielle (programmation, mise en place d’automates dans les usines, maintien opérationnel).
Quels types d’acteurs hébergez-vous ?
Ils sont privés et publics. Nous avons des clients actionnaires comme la Corsica Linea qui atout son système de réservation et une grande partie de son système d’information chez nous.
Nous avons également d’autres acteurs comme les Chemins de Fer de la Corse mais aussi des Collectivités telles que la CdC ou de nombreuses communes. Nous considérons, dans ce cas que nous avons une véritable mission de service public. Nous travaillons également avec de nombreuses PME locales.
Vous considérez-vous comme un hébergeur de proximité ou ciblez-vous d’autres hébergements au-delà de l’île ?
De par sa nature, son emplacement et son histoire, la SITEC reste un hébergeur de proximité. Nous faisons de l’hébergement par l’intermédiaire de Cloud privé, sur mesure le plus souvent.
Il y a ensuite les prestations supplémentaires d’accompagnement et d’intégration qui viennent s’ajouter. On est une structure à taille humaine qui accompagne au plus près ses clients, c’est en ce sens un véritable service de proximité dans le domaine du numérique.
Quelle stratégie de développement à plus ou moins long terme?
Nous allons poursuivre autour de nos axes majeurs. Sachant, par ailleurs, que le numérique est en évolution permanente. Il faudra s’adapter et même être très proactif pour avoir un coup d’avance.
Aujourd’hui par exemple, l’informatique industrielle est un secteur très porteur en Corse notamment de par les grands chantiers auxquels nous allons participer auprès des grands groupes (enfouissement des cuves de gaz à Ajaccio, centrale de Lucciana, maintenance de la centrale du Vazzio…).
Nous devons être en capacité d’adresser ces marchés. Par ailleurs, la recherche développement est un atout majeur qui permettra de trouver des axes structurants pour la SITEC et pour la Corse et cela va se poursuivre dans le temps. Nos travaux dans le domaine des objets connectés (IoT) seront très bientôt applicables à l’Informatique Industrielle. Le service de proximité d’hébergement de Cloud va encore grossir avec une partie importante du marché à venir.
Il faudra être prêt technologiquement pour répondre aux demandes qui vont arriver. La SITEC s’est structurée aussi afin d’être prête à attaquer ces marchés et à grandir encore.
Pour cela, nous avons récemment obtenu deux certifications internationales (sécurité des systèmes d’information et hébergement données de santé) qui vont nous permettre de nous positionner comme la plateforme territoriale d’hébergement des données de santé de la Corse. Ce sont des axes structurants qui vont permettre à la SITEC d’évoluer très rapidement et de consolider son positionnement.
Depuis trois ans et pour cette nouvelle mandature, une co-direction a été choisie. Ainsi, le binôme se compose de Philippe Guiseppi, directeur général chargé des ressources humaines et finances et Nicolas Andrei, directeur général délégué, plus axé sur la technique, la stratégie et la représentation…C’est ce dernier qui évoque l’évolution et les perspectives de la Société
Comment la SITEC a-t-elle évolué depuis ses débuts?
La SITEC créée en 1986L’appellation SITEC (Société Informatique de Télématique Corse) est quelque peu obsolète aujourd’hui puisque la télématique est une notion qui n’existe plus, les statuts sont d’ailleurs en cours de réécriture. Peu à peu, la SITEC est devenue un centre d’hébergement informatique qui a développé des services autour de cette fonction. À cela s’ajoute l’informatique industrielle.
Nos thématiques de travail se déclinent en quatre axes : l’hébergement avec deux centres de données, les services aux collectivités (hébergement, accompagnement, assistance), le développement (projet avec l’Université de Corse et EDF Corse) et l’informatique industrielle (programmation, mise en place d’automates dans les usines, maintien opérationnel).
Quels types d’acteurs hébergez-vous ?
Ils sont privés et publics. Nous avons des clients actionnaires comme la Corsica Linea qui atout son système de réservation et une grande partie de son système d’information chez nous.
Nous avons également d’autres acteurs comme les Chemins de Fer de la Corse mais aussi des Collectivités telles que la CdC ou de nombreuses communes. Nous considérons, dans ce cas que nous avons une véritable mission de service public. Nous travaillons également avec de nombreuses PME locales.
Vous considérez-vous comme un hébergeur de proximité ou ciblez-vous d’autres hébergements au-delà de l’île ?
De par sa nature, son emplacement et son histoire, la SITEC reste un hébergeur de proximité. Nous faisons de l’hébergement par l’intermédiaire de Cloud privé, sur mesure le plus souvent.
Il y a ensuite les prestations supplémentaires d’accompagnement et d’intégration qui viennent s’ajouter. On est une structure à taille humaine qui accompagne au plus près ses clients, c’est en ce sens un véritable service de proximité dans le domaine du numérique.
Quelle stratégie de développement à plus ou moins long terme?
Nous allons poursuivre autour de nos axes majeurs. Sachant, par ailleurs, que le numérique est en évolution permanente. Il faudra s’adapter et même être très proactif pour avoir un coup d’avance.
Aujourd’hui par exemple, l’informatique industrielle est un secteur très porteur en Corse notamment de par les grands chantiers auxquels nous allons participer auprès des grands groupes (enfouissement des cuves de gaz à Ajaccio, centrale de Lucciana, maintenance de la centrale du Vazzio…).
Nous devons être en capacité d’adresser ces marchés. Par ailleurs, la recherche développement est un atout majeur qui permettra de trouver des axes structurants pour la SITEC et pour la Corse et cela va se poursuivre dans le temps. Nos travaux dans le domaine des objets connectés (IoT) seront très bientôt applicables à l’Informatique Industrielle. Le service de proximité d’hébergement de Cloud va encore grossir avec une partie importante du marché à venir.
Il faudra être prêt technologiquement pour répondre aux demandes qui vont arriver. La SITEC s’est structurée aussi afin d’être prête à attaquer ces marchés et à grandir encore.
Pour cela, nous avons récemment obtenu deux certifications internationales (sécurité des systèmes d’information et hébergement données de santé) qui vont nous permettre de nous positionner comme la plateforme territoriale d’hébergement des données de santé de la Corse. Ce sont des axes structurants qui vont permettre à la SITEC d’évoluer très rapidement et de consolider son positionnement.