• Le doyen de la presse Européenne

Zelen-ski hors piste

8 milliards de terriens et Hanouna
Zelen-ski hors-piste


8 milliards de terriens et Hanouna. Un jeune député LFI, avec un beau profil de tête à claques, s’en prend à Bolloré sur un plateau de Bolloré land. Le gardien du temple fait dégringoler un déluge d’insultes sur l’impudent. Au milieu de ce fracas en french-cancan, Zelinsky place son missile. Il confirme son acharnement obsessionnel à entrainer l’OTAN dans une folle aventure.

Le monde retient son souffle.
C’était moins deux. Quand la tempête de missiles russes envahit le ciel d’Ukraine et qu’une dépêche nous informe que la Pologne, membre de l’OTAN, est touchée par l’un d’entre eux dans sa terre et dans sa chair, on craint le pire. L’embrasement mondial. Ultime provocation poutinienne? Le G20 est pressé de réagir par un Zelinsky en feu. Pour une fois, on peut se réjouir que Sleeping Joe Biden n’ait plus la lumière à tous les étages. Une nuit à chercher ses chaussettes avant de venir devant les micros, une nuit qui permet à ses équipes d’analyser la situation pour émettre de sérieux doutes sur la provenance de la bombasse. Et dans le doute on ne met pas la planète à l’envers. En décodant, on comprend que les ricains ne sont pas prêts à s’impliquer plus loin dans le conflit. Même si le missile était certifié 100/% ruskoff, il n’est pas sûr qu’ils monteraient sur leurs grands chevaux d’acier. Cette guerre, en l’état, c’est une montagne de cash pour les boss texans de l’énergie et des armes, les vrais patrons du pays. Comme Biden n’aura pas retrouvé ses chaussettes et ses facultés d’ici la fin du mandat, ils peuvent vendre bombes et gaz à flot continu.

Zelinsky les gonfle prodigieusement.
Les Polonais donnent les premiers signes de lassitude devant l’entêtement du bavard de Kiev. Dès le premier jour du conflit ils ont accueilli des millions d’ukrainiens. Avec leur frontière commune, ils comptent toutes les nuits les missiles pour trouver le sommeil. La peur de voir l’Histoire et la malédiction se répéter est présente au fond du verre de tous les Polonais. Même en dissipant la frousse dans leur vodka à la paille de bison, ils peuvent sentir l’haleine fétide de Bloody Vladimir siffler dans le ciel d’à côté. Alors quand le fatiguant en tee-shirt s’agite dans son bunker, et exige d’analyser lui-même le trou laissé par le missile, les pollacks trouvent qu’il pousse le bouchon un sapin trop loin. Quant aux ricains, ils commencent à le voir beau comme une dinde de Thanksgiving. Des mois qu’ils le laissent jouer au chef de guerre, au plus grand stratège militaire depuis Napoléon et le Général Patton, pour que le figurant envoie le producteur se taper un club sandwich sur le trottoir. Bien sur la résistance du peuple ukrainien est admirable. Mais sans les Américains, leur matos, leurs instructeurs, leur maintenance, leur renseignement, leurs munitions, l’affaire serait pliée depuis longtemps. Il n’y a aucune philanthropie dans leur soutien, à chaque immeuble percuté par un missile russe, ils préparent la facture de la reconstruction. Qui leur est promise. Quel monde de chacals.

Zelinsky les gonfle aussi.
Chinois, Turcs, Hongrois et d’autres veulent faire tourner son tee-shirt à 90° en cycle long. Et bientôt les Ukrainiens eux-mêmes, pourraient balancer de l’eau de javel dans le tambour. La neige est là et leur promet un hiver de saumons glacés. Alors que Poutine laisse entrevoir à ceux qui comptent dans cette diplomatie, qu’il est prêt à négocier. Mais le petit bonhomme en mousse kaki se montre intraitable. Il veut reprendre le Donbass, la Crimée, tout juste s’il ne veut pas la Place Rouge, Nathalie et le Café Pouchkine.

Rien à voir, mais un hommage quand même.
Cette feuille de choux est écrite à la veille de la session de L’Assemblée de Corse consacrée à la mafia. Vieux motard que jamais. Espérons qu’elle sera à la hauteur du courage de ces femmes et ces hommes des deux collectifs, qui se sont levés pour un avenir de paix. Même s’ils ne sont pas des lapins de trois semaines ou les perdreaux de l’année, ils sont une lueur d’espoir pour la jeunesse. Respect.

.Sgaiuffu
Partager :