Rallye WR : premiers pas intéressants pour Loubet
Malgré son abandon au Rallye d'Estonie, Pierre-Louis Loubet a réalisé une perfomance encourageante pour ses grands débuts en WRC.
Premiers pas intéressants pour Loubet
Malgré son abandon au Rallye d'Estonie, Pierre-Louis Loubet a réalisé une performance encourageante pour ses grands débuts en WRC.
Une première expérience positive où le pilote insulaire "a énormément appris" et prouvé qu'il avait sa place dans la catégorie reine.
Jusqu'à son abandon dans la treizième spéciale du Rallye d'Estonie, dimanche 6 septembre, Pierre-Louis Loubet réalisait une prestation sans fausse note pour ses premiers coups de volant dans la catégorie reine du WRC. Bien calé dans le baquet de sa Hyundai I20, et flanqué de son fidèle copilote Vincent Landais, le Porto-Vecchiais n'a jamais cessé d'occuper la première partie du classement provisoire de cette cinquième manche du championnat du monde des rallyes.
Au soir de la première étape, ses chronos lui permettent de figurer en neuvième position au général, à 2'15 du leader et futur lauréat, l'Estonien Ott Tanäk. « Les conditions étaient vraiment difficiles cet après-midi, mais nous n'avons pas fait d'erreur et, surtout, nous avons énormément appris », confiait "Pilouis" à la fin d'une première journée où il a parfois rivalisé avec Tanäk, Ogier, Rovanperä et consorts, soit les meilleurs de la discipline. « Les deux septièmes temps, au milieu des pilotes officiels, sont une satisfaction supplémentaire », ajoutait le récent champion du monde WRC2 en cette fin de journée du samedi 5 septembre. De bon augure avant un dimanche qui s’annonçait radieux pour l'équipage de la Huyndai I20 du Team 2C Competition.
Direction endommagée
Mais le dimanche ne ressemblera pas au samedi.
Sur des routes en terre rendues humides par les pluies tombées dans la nuit, le Corse signe le dixième temps de la première spéciale du jour : « J’ai été très prudent, trop je pense, glisse-t-il juste après cette douzième épreuve chronométrée. J’ai beaucoup glissé.
Nous allons modifier la voiture pour être meilleur ensuite. » Malheureusement, sa Huyndai I20 n'ira pas au terme de la spéciale suivante. La faute à une touchette qui endommage sa direction : "Un choc dans une corde a brisé la petite biellette de direction », explique le pilote insulaire.
La course s’arrête donc là pour l’équipage Loubet-Landais. Dommage. Néanmoins, pour sa grande première dans la catégorie reine, ce tandem-là était dans le bon tempo.
Rendez-vous en Turquie
Dans une saison particulière tronquée par la pandémie de Covid-19, le Porto-Vecchiais de 23 ans n’avait pu tester sa nouvelle voiture en compétition qu’à partir de fin juillet, lors de deux courses sur asphalte en Italie. En plus de faire ses grands débuts en WRC lors de ce rallye en Estonie, il découvrait également sa Hyundai sur la terre, et sur un terrain glissant.
Beaucoup de paramètres qui ne l’ont pas empêché de réaliser de très bons chronos.
De bon augure pour la suite malgré le fait qu’il ne termine pas cette quatrième manche du championnat du monde : « Cela fait partie du jeu, résume-t-il, mais il y a tellement de positif à tirer de cette première en WRC que nous allons pouvoir rapidement passer à autre chose et préparer le prochain rallye." Celui-ci aura lieu en Turquie, du 18 au 20 septembre. Une épreuve là aussi sur terre, réputée très difficile, mais où Pierre-Louis Loubet a toutes les qualités requises pour bien y figurer. Surtout après ce qu’il vient de montrer en Estonie…
Malgré son abandon au Rallye d'Estonie, Pierre-Louis Loubet a réalisé une performance encourageante pour ses grands débuts en WRC.
Une première expérience positive où le pilote insulaire "a énormément appris" et prouvé qu'il avait sa place dans la catégorie reine.
Jusqu'à son abandon dans la treizième spéciale du Rallye d'Estonie, dimanche 6 septembre, Pierre-Louis Loubet réalisait une prestation sans fausse note pour ses premiers coups de volant dans la catégorie reine du WRC. Bien calé dans le baquet de sa Hyundai I20, et flanqué de son fidèle copilote Vincent Landais, le Porto-Vecchiais n'a jamais cessé d'occuper la première partie du classement provisoire de cette cinquième manche du championnat du monde des rallyes.
Au soir de la première étape, ses chronos lui permettent de figurer en neuvième position au général, à 2'15 du leader et futur lauréat, l'Estonien Ott Tanäk. « Les conditions étaient vraiment difficiles cet après-midi, mais nous n'avons pas fait d'erreur et, surtout, nous avons énormément appris », confiait "Pilouis" à la fin d'une première journée où il a parfois rivalisé avec Tanäk, Ogier, Rovanperä et consorts, soit les meilleurs de la discipline. « Les deux septièmes temps, au milieu des pilotes officiels, sont une satisfaction supplémentaire », ajoutait le récent champion du monde WRC2 en cette fin de journée du samedi 5 septembre. De bon augure avant un dimanche qui s’annonçait radieux pour l'équipage de la Huyndai I20 du Team 2C Competition.
Direction endommagée
Mais le dimanche ne ressemblera pas au samedi.
Sur des routes en terre rendues humides par les pluies tombées dans la nuit, le Corse signe le dixième temps de la première spéciale du jour : « J’ai été très prudent, trop je pense, glisse-t-il juste après cette douzième épreuve chronométrée. J’ai beaucoup glissé.
Nous allons modifier la voiture pour être meilleur ensuite. » Malheureusement, sa Huyndai I20 n'ira pas au terme de la spéciale suivante. La faute à une touchette qui endommage sa direction : "Un choc dans une corde a brisé la petite biellette de direction », explique le pilote insulaire.
La course s’arrête donc là pour l’équipage Loubet-Landais. Dommage. Néanmoins, pour sa grande première dans la catégorie reine, ce tandem-là était dans le bon tempo.
Rendez-vous en Turquie
Dans une saison particulière tronquée par la pandémie de Covid-19, le Porto-Vecchiais de 23 ans n’avait pu tester sa nouvelle voiture en compétition qu’à partir de fin juillet, lors de deux courses sur asphalte en Italie. En plus de faire ses grands débuts en WRC lors de ce rallye en Estonie, il découvrait également sa Hyundai sur la terre, et sur un terrain glissant.
Beaucoup de paramètres qui ne l’ont pas empêché de réaliser de très bons chronos.
De bon augure pour la suite malgré le fait qu’il ne termine pas cette quatrième manche du championnat du monde : « Cela fait partie du jeu, résume-t-il, mais il y a tellement de positif à tirer de cette première en WRC que nous allons pouvoir rapidement passer à autre chose et préparer le prochain rallye." Celui-ci aura lieu en Turquie, du 18 au 20 septembre. Une épreuve là aussi sur terre, réputée très difficile, mais où Pierre-Louis Loubet a toutes les qualités requises pour bien y figurer. Surtout après ce qu’il vient de montrer en Estonie…
