De l'immigration plein la bouche, comme la musique d'une flûte , la parole présidentielle ...
N'écoutez pas, disait-elle, les voix du RN, basses et racoleuses comme il se doit, l'immigration est une chance pour la France.
De l’immigration plein la bouche
Comme la musique d'une flûte un peu incongrue, la parole présidentielle est venue vanter les mérites de l'immigration depuis son Olympe Washingtonien. N'écoutez pas, disait-elle, les voix du RN, basses et racoleuses comme il se doit, l'immigration est une chance pour la France.
Comment, induisait- elle, payer demain les retraites et servir des cafés dans les bars, sans la manne providentielle d'une arrivée ininterrompue d'une population habile à travailler quand les français ne fichent plus rien(en gros). C'est toujours la même rengaine depuis Giscard. On voit le résultat. Je passe sur la saleté repoussante de Paris qui est due davantage à la folie de qui dirige la ville et à son équipe d'illuminés serviles et fanatiques à cheval sur leurs bidets-vélos, et j'en viens à l'erreur d'analyse caractéristique de qui ne connait rien au peuple français au plus haut de l’état. Bien que les résultats de leur expérimentation soient identiques dans le désastre, la ville comme l'Etat se trompent pour des raisons différentes. Paris par l'aveuglement que procure la bêtise, et l'Etat par l'ignorance de qui n'a pas étudié les raisons de la chute de l'empire romain.
La raison essentielle de la chute de l'Empire romain est d'avoir ingénié un système qui ne tenait que par l'accroissement indéfini de la population servile, peu rémunérée ou pas du tout, destinée à faire fonctionner un empire de plus plus grand au rythme des conquêtes, au bénéfice exclusif d'une population « libre", les citoyens romains, oisifs et scotchés devant le spectacle des jeux du cirque. Il faut savoir qu'à la fin de l’empire (3ème siècle par exemple) un gladiateur gagnait ce que doit gagner un footballer d'aujourd'hui quand il était renommé.
Le système est le même mais inversé. Rome allait chercher ses esclaves qui faisaient tourner la machine par les armes, quand aujourd'hui les mêmes esclaves rentrent par la force et de leur propre volonté. Le résultat est le même : une population gigantesque de moeurs et de cultures différentes chargée du soin d'alimenter par un travail presque gratuit la vie d'une population de souche propriétaire et en dénatalité. Comment voulez vous que cela finisse ? La religion des esclaves de l'époque était le christianisme, Rome est devenue chrétienne. A la fin de l’empire, on dit que Rome était crasseuse.Tiens donc ?
Il faut être sur la terre ferme pour bien se rendre compte qu'un navire est en train de chavirer. Et c'est ce qui arrive à qui n'est pas aux commandes du pouvoir, car il n'est pas aveuglé par les contraintes inhérentes à l'exercice de la faculté du choix. Oui, gouverner, c'est choisir, au milieu d'options contradictoires et surtout aux prises aux doucereux conseils des membres de cabinets dont l'irresponsabilité se conjugue au conformisme ambiant où dominent l'ignorance et la lâcheté. Ah ! les conseillers.
Souvenons-nous de tel président lisant un texte où il était question de "vache bovine"!
Le bateau coule ? Suave mari magno turmentibus sequore ventis ?
Non ! Faisons mentir Lucrèce et ne disons plus qu'il est agréable de voir au loin couler un bateau parceque l'on est à l'abri sur la terre ferme. Agissons et sauvons le bateau. Cela peut aller, hélas pour eux, jusqu'à changer l'équipage et remplacer le capitaine.
Ne pas connaître l'histoire c’est être condamné à la revivre, en pire.
L'immigration n'est plus une chance pour la France, c'est une charge.Veut on encore de la France en haut-lieu ?
C'est toute la question. Tant qu'il peut encore le faire, le peuple doit pouvoir donner son avis. A dieu ne plaise que le souvenir des gilets jaune n'engendre pas la résurgence des comités de Salut Public. C'est pourtant ce qui pend au nez des inconscients qui pérorent sur les forums.
Ah ! bah ? Et pourquoi pas, à la fin.
Cette réflexion vaut évidemment pour la Corse dont les représentants seraient bien inspirés d’arrêter d’imiter la France dans la production de déjections idéologiques, dont on commence à peine à percevoir la nocivité dissolvante. Il n’y a qu’un pas qui sépare l’attitude du perroquet au port du gilet rayé du serviteur obséquieux et copieur de son maître.
Jean-François Marchi