Dsparition de Marc Kanyan
Ancienne gloire du GFCA et du SECB ,un attaquant exceptionnel
Disparition de Marc Kanyan
Ancienne gloire du GFCA et du SECB, Marc Kanyan s’est éteint le 6 janvier dernier à l’âge de 80 ans. Les supporters corses et tout particulièrement les anciens du Gazelec dont il porta les couleurs durant six saisons, se souviennent d’un attaquant exceptionnel…
S’il a connu la gloire en première division sous les couleurs du SECB et du Nîmes Olympique, c’est au Gazelec que Marc Kanyan s’est révélé. À la suite d’une tournée des « rouge et bleu » en pays kanak en 1963, Pierre Cahuzac remarque ce talentueux attaquant aux dribbles déroutants, à la vitesse de pointe et au sens du but. Et en dépit de nombreuses sollicitations, le Calédonien débarque dans la Cité Impériale quelques mois plus tard pour écrire de belles pages de l’histoire du club « rouge et bleu ».
Jusqu’en 1969, date à laquelle Cahuzac l’emmène dans ses valises à Bastia, il va faire feu de tous bois, contribuer largement aux trois titres de champion de France amateur obtenus par le club ajaccien et réaliser des exploits légendaires. Personne n’a, en effet, oublié son but du talon inscrit le 20 décembre 1964 dans un stade Vélodrome médusé face à l’OM, ou le but victorieux au Parc en 1968 face au voisin acéiste en 16e de finale de la coupe de France. Un parcours qui lui a valu d’être retenu en équipe de France amateur et de participer aux prestigieux JO de Mexico avec son coéquipier Charles et d’inscrire un but au mythique stade aztèque.
En 1969, Pierre Cahuzac arrive au Sporting en compagnie du Néo-Calédonien qui va découvrir l’élite à 27 ans...Avec, à son actif, plus de 50 buts marqués jusqu’à son retour au Gaz en 1975, le virevoltant attaquant va faire parler la poudre. Finaliste malheureux de la coupe de France 1972 contre l’OM, il a également marqué l’histoire du Sporting. Grâce à lui, la filière kanake s’illustrera avec les Turchini (Ihily, Aussu passé par le GFCA et bien sûr son illustre cousin Jacques Zimako, disparu le 8 décembre 2021…).
Au terme de sa carrière, Marc Kanyan est rentré au pays où il est investi, un peu plus tard, en politique. Sa dernière apparition en Corse, à Mezzavia bien sûr, remonte à janvier 2015, à l’époque de l’accession en Ligue 1. Ce jour-là, le Calédonien, marié à une corse, n’avait pas manqué de réitérer l’attachement viscéral qui le liait à l’île. Un grand monsieur s’est éteint...Salut l’artiste.
Ph.P.
Ancienne gloire du GFCA et du SECB, Marc Kanyan s’est éteint le 6 janvier dernier à l’âge de 80 ans. Les supporters corses et tout particulièrement les anciens du Gazelec dont il porta les couleurs durant six saisons, se souviennent d’un attaquant exceptionnel…
S’il a connu la gloire en première division sous les couleurs du SECB et du Nîmes Olympique, c’est au Gazelec que Marc Kanyan s’est révélé. À la suite d’une tournée des « rouge et bleu » en pays kanak en 1963, Pierre Cahuzac remarque ce talentueux attaquant aux dribbles déroutants, à la vitesse de pointe et au sens du but. Et en dépit de nombreuses sollicitations, le Calédonien débarque dans la Cité Impériale quelques mois plus tard pour écrire de belles pages de l’histoire du club « rouge et bleu ».
Jusqu’en 1969, date à laquelle Cahuzac l’emmène dans ses valises à Bastia, il va faire feu de tous bois, contribuer largement aux trois titres de champion de France amateur obtenus par le club ajaccien et réaliser des exploits légendaires. Personne n’a, en effet, oublié son but du talon inscrit le 20 décembre 1964 dans un stade Vélodrome médusé face à l’OM, ou le but victorieux au Parc en 1968 face au voisin acéiste en 16e de finale de la coupe de France. Un parcours qui lui a valu d’être retenu en équipe de France amateur et de participer aux prestigieux JO de Mexico avec son coéquipier Charles et d’inscrire un but au mythique stade aztèque.
En 1969, Pierre Cahuzac arrive au Sporting en compagnie du Néo-Calédonien qui va découvrir l’élite à 27 ans...Avec, à son actif, plus de 50 buts marqués jusqu’à son retour au Gaz en 1975, le virevoltant attaquant va faire parler la poudre. Finaliste malheureux de la coupe de France 1972 contre l’OM, il a également marqué l’histoire du Sporting. Grâce à lui, la filière kanake s’illustrera avec les Turchini (Ihily, Aussu passé par le GFCA et bien sûr son illustre cousin Jacques Zimako, disparu le 8 décembre 2021…).
Au terme de sa carrière, Marc Kanyan est rentré au pays où il est investi, un peu plus tard, en politique. Sa dernière apparition en Corse, à Mezzavia bien sûr, remonte à janvier 2015, à l’époque de l’accession en Ligue 1. Ce jour-là, le Calédonien, marié à une corse, n’avait pas manqué de réitérer l’attachement viscéral qui le liait à l’île. Un grand monsieur s’est éteint...Salut l’artiste.
Ph.P.