• Le doyen de la presse Européenne

On a marché sur le tête

Du cao Canaveral des bobards qu'est devenu le palais de l'Elysée, .......

On a marché sur la tête


Du cap Canaveral des bobards qu'est devenu le palais de l’Elysée, nous pouvons revivre en direct l'odyssée inspirée du roman de Jules Verne, ON A MARCHÉ SUR LA TÊTE.


Alors qu'on célèbre, et on a raison de le faire, le soixantième anniversaire du traité de l'Elysée entre le chancelier Conrad Adenauer et le General De Gaulle, force est de constater que l'Europe qui s'en est suivie donne des signes d’essoufflement.
Agonis de réglementations au caractère fiscal confiscatoire, c'est notre style de vie, nos marques personnelles, qui sont attaquées férocement.
La cuisine traditionnelle française disparait sous les coups de butoir bisonesque des burgers et autres saletés appelées à remplacer les têtes de veau, beignets de cervelle, rognons, tabliers de sapeur et lamproies à la bordelaise, entre autres félicités.
Le livre, cet horizon du bonheur et porte des étoiles s’éteint, noyé avec l'agonie de la langue sous l'avalanche des souvenirs de sportifs, substitut pathétique du Rouge et le Noir et de Splendeur et misère des courtisanes. Et l'on parle de Monsieur Quatennens et de sa gifle mémorable, comme si le sujet méritait même le quart du quart d'un clignement de paupière ! Et non, monsieur Quatennens n'est pas Allan Quatermain, et son aventure ne mérite pas qu'on l'accompagne à remonter jusqu'aux sources du Nil..

La guerre qu'on veut nous faire faire est le déni de notre identité et le rebours de notre histoire, nation pétrie d'indépendance jusqu'à soutenir le Grand Turc contre l'Empire de Charles Quint, par haine de tout lien d’allégeance, car le Roi de France ne saurait reconnaitre aucun suzerain. Nous sommes loin du modèle. On a marché sur la tête, nul Tintin, nul Haddock pour mener l'équipée, qu'une clique de rapetouts sans discours ni programme.
La réforme des retraites ? L'immigration sauvagesque ?
Tintin était un modèle : à la poursuite du bien, toujours attentif au sort des malheureux, il incarne ce qui fut l'honneur des préoccupations d'une Europe fière de tracer le chemin d’une humanité éclairée et bienveillante dans un monde livré aux passions des chenapans. « En fin de compte, je n'ai qu'un rival international, c'est Tintin » avait lâché le General ! Que c'est vrai ! Où est passée la voix d'une aussi grande portée chez qui prétend qu'il n'y a pas de culture française. Et Rameau ? Et Couperin ?
Et Molière ? Et Balzac ?
Que veut-on faire des français ? des mangeurs de fritaille ? Des gobeurs de sodas encore plus que d’âneries !

La guerre ? Pourquoi faire, pour installer un maître ?

Il est question de livrer des chars lourds à l’Ukraine ?
La France est une puissance nucléaire. Elle ne saurait remplacer la sphère d'influence qu'on lui a dérobée, la défunte Françafrique, par le territoire de l'Europe dans lequel elle ne pourrait figurer que comme un pion, à la remorque et sous le feu des jérémiades de peuples ayant opté pour un autre tropisme.Tristes tropiques, pour qui sait encore ce que c'est que lire et se souvenir.

Soyons justes cependant, un effort conséquent semble vouloir réparer l'abandon budgétaire subi par nos armées. Attendre et voir.

Que le débat ne puisse porter sur d'aussi vitaux sujets dans l'espace audiovisuel public est le vrai souci. Bouche cousue et langue de bois, c'est la loi des médias. On a marché sur la tête. Quand va-t-on enfin fermer le robinet qui remplit notre baignoire du flot continu de nos ennemis et des sottises de ceux qui les aspirent ?

Qui en fin de compte pour inspirer à la France le désir de renaitre, dans la période moderne. Les deux Napoléon, Clemenceau et De Gaulle ?

Il est grand temps de remettre les pieds sur la terre.


Jean-François Marchi
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