Mélanchon l'idiot utile de Macron
Ils labourent en commun la détestation des autres pour mieux cultiver l 'amour de soi
Mélenchon l’idiot utile de Macron
Ces six dernières années sont vampirisées par le pseudo affrontement Macron-Mélenchon. Deux êtres qui sèment sur le même lopin sentimental. Ils labourent en commun la détestation des autres pour mieux cultiver l’amour de soi. Mais si le gamin est plus lisse qu’un galet de la Baie des Anges, le vieux cache au fond de son puit un mystère.
Le blanc qui chante Toulouse, le noir qui chante I was born to lose.
Le Muezzin-Dee-Jee du bruit et de la fureur ne parle plus. Il mord. En manque de micro et de lumière, l’insupportable mégalo devient l’obstacle majeur qui se dresse devant les syndicats et les salariés du mouvement de la dernière chance. Lui qui ne cesse d’interférer depuis six ans, dès qu’une contestation voit le jour pour se faire systématiquement éjecter des débuts de cortège. Qui organise des départs de manifs qui promettent le Grand Soir pour étaler un lamentable pschitt sur le bitume. Il a investi les cortèges Gilets Jaunes par toutes les perpendiculaires des Grands Boulevards pour se faire toujours refouler comme un black-bloc du dimanche.
Ce chat noir remet ça. Et là c’est grave.
Des dizaines d’années qu’une telle union syndicale manquait à l’appel des salariés. Jamais Martinez et Berger n’ont été autant complices, affichant une inédite solidarité. Ils demandent à la Nup’s de supprimer leurs amendements d’obstruction afin que chaque député, placé devant ses responsabilités, puisse voter l’article 7. Celui qui met aux futurs retraités 2 ans fermes dans la capuche. Les cocos et les socialos s’exécutent. Las, u gattu neru, en roi de la puzza 4 fromages menace ses partenaires et ses ouailles sur Twitter, et fait maintenir par un quarteron de fidèles des milliers d’amendements pour squeezer le vote. Il prend date pour mener le blocage du 7 mars alors qu’il n’y est pas convié. Il est urgent que les citoyens et les syndicalistes envoient à Mélenchon un message suffisamment audible pour ce dur de la feuille: ”Ferme ta grandegueule.”
Il faut tourner la page.
Pourtant, au soir du premier tour de la Présidentielle, il confie hésiter entre un départ imminent pour les Marquises et l’envie de fumer une pipe de cruciverbiste dans une ferme du Poitou. Tu parles, 48h après, remonté comme le coq devant la pendule, il réunit la Gauche pour gagner Matignon. Va comprendre... Laîcard obsessionnel pendant sa période socialo, dorénavant il s’ensable la créolité en bandoulière. Et plante sa tente de bédouin trotskiste sous les dunes de l’islam. Faisant fi des drames passés et des drames à venir, il manipule une matière dont on fait des voiles, des burkinis et des hijabs mais aussi des camisoles idéologiques.
Le pied sur une berge, vierge.
La révolte iranienne illustre l’isolement insensé dans lequel il a précipité son mouvement, tout en dilapidant son crédit parmi les classes populaires. La motivation tactico-démographico-clientéliste n’explique pas à elle-seule le mystère qui entoure ce virage. Selon le téléphone arabe parisien, plus fiable que Météo-France au mois d’aout, le millionnaire qui habite une veste de plombier aurait succombé à une danse du ventre fatale. Être sensible aux charmes de l’Orient est une chose. Embarquer une Gauche en lambeaux en croisière dans une galère mauresque en est une autre.
Saluer le mystère, sourire, et puis se taire.
Celui qui fut hier un éphémère dessinateur journaliste à la Dépêche du Jura est aujourd’hui soumis à l’hologramme de sa caricature et n’a pas fini de faire suer le burnous.
Sgaiuffu