• Le doyen de la presse Européenne

Où donc va s'arrêter cette équipe de démolisseurs de la maison France ?

Après une tournée lugubre en Afrique, où l'on est venu danser la pavane.......

Où donc va s'arrêter cette équipe de démolisseurs de la maison France ?


Après une tournée lugubre en Afrique, où l'on est venu danser la pavane pour une Francafrique défunte, pour une France vouée aux gémonies au nom d'un rêve fuligineux baptisé l’Europe, tissu des espérances destructrices de ceux qui depuis toujours rêvaient d'abolir ce qui restait de grand et d'exemplaire dans la patrie de Rabelais, de Montaigne et de Descartes, mais aussi de Louis XIV, Napoleon et De Gaulle, ganelonisant la danse de soumission déjà dite, baptisée en début d'article pavane, qui est on le sait bien l'imitation du pas du paon, animal stupide et prétentieux, on est venu proclamer la fin de la présence française en Afrique.


Si l'on se reporte aux exploits des puissances lui ayant succédé en Indochine, cela promet une régalade d'échecs et catastrophes largement mérités, pour tous les impétrants à la succession. Il faudrait relire avec attention le discours de Phnom Penh dans lequel le Général prophétisa avec clairvoyance l'échec de la guerre du Vietnam. Encore le président Richard Nixon, grand admirateur du grand homme saura-t-il négocier au mieux les accords de Paris. Il fut le plus brillant, du reste, des présidents américains de l’après-guerre, et on persiste à ne pas lui rendre justice sur ce point. Donc après la pavane à l’extérieur, la trébuchade à l’intérieur, le saccage de la ville de Paris auquel on pourrait mettre un terme en plaçant la ville sous tutelle, quelle autre pitrerie poignante est-elle en cours de cuisine? Il me souvient d'un texte latin étudié en classe de terminale intitulé : « Des empoisonneuses à Rome ». Il s'agissait de Cornelia et Sergia qui faisaient cuire des poisons, ancêtres de la marquise de Brinvilliers, et de la dame Voisin.

C'est un peu l’ambiance, il nous manque un Tite-Live.


Oui on empoisonne l'espace public avec des sottises, des contes à dormir debout, on masque le réel au populaire dont il est pourtant patent qu'il se réveille cependant, hébété d'avoir cru trop longtemps les mensonges qu'on lui a prodigués.
Des poisons ? Des litanies de poisons ! Boris Johnson, nouveau Latude, a réussi l'évasion du Royaume Uni ! Il faut suivre son exemple au plus vite. Et larguer les amarres d'une Union Européenne gribouilleuse et va-t-en guerre, pour la plus grande honte de ceux qui la dirigent.

Qui aujourd'hui pourrait prononcer le discours de Dominique de Villepin à la tribune de l’ONU quand la France du Président Chirac refusa la farce de la guerre d’Irak ? Qui pourrait prononcer encore le mot France quand on entend qu'il n'y a pas de culture française pour la seule raison que celui qui le dit ne la connait pas.

Voyage en Afrique ?
Fiasco, comme tout le reste qui nous vient de ces gens là.
Ah, rire Monsieur ! Comme disait pour conclure le baron Hubert Schroeder à l'énoncé des savants développements des propagateurs du gâtouillis européiste.

Oui-da, rire Monsieur !

Et voter.


Je dirai pour conclure que comme la langue d’Esope, l’Europe est la meilleure et la pire des choses, selon qu'elle respecte ou qu'elle nie les nations qui la composent. L'Europe ne peut exister qu'en s'appuyant sur les peuples et la culture des nations qui font la trame du continent qui porte son nom.

Pour faire simple, les nations du Congrès de Vienne, Russie comprise. Par ses conquêtes, comme par sa chute, Napoléon fut le précurseur de cette Europe, à l'exclusion de tout verbiage. Il est beaucoup moins paradoxal qu'on ne le suppose de prétendre in fine qu'il n'y a pas d’opposition frontale entre l'Europe de la paix de Tilsit et celle du Congrès de Vienne, mais une simple variation d’intensité.

C'est pourquoi la guerre d'aujourd'hui apparaît comme le fruit de la méconnaissance et de l'inculture de ce qu'est vraiment l’Europe, la fille de Charlemagne et de la Rome impériale.

Caesar ne donnera-t-il pas son nom à Kaiser et à Czar ?
Les Etats- Unis d'Amérique ont connu la guerre de sécession au XIX ème siècle.
Est-il incongru de penser que l'Europe d'aujourd'hui connait la sienne ?



Jean-François Marchi
Partager :