I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò : I PUTTACHJI
De la fleur à la pierre
L'emblématique « tour fleurie de Bastia » a laissé place à la création d'un « jardin corse » qui a terme comprendra différentes essences végétales méditerranéennes (oliviers, lentisques, myrtes, cistes…) Pourquoi pas. D’autant que cela devrait permettre d’économiser 8 000 € / an de dépenses en eau et en fleurs et qu’une tour de pierre sera réalisée afin de conserver l’esprit du lieu. Mais triste époque que la nôtre qui voit la pierre remplacer la fleur. Pourvu que cela ne représente pas le prémisse d’un passage à l’âge de pierre.
Rien ne manque
Gentrification du centre ville, vélos et trottinettes électriques, bars after et petits restos ayant remplacés « e cantine », franchises et boutiques de luxe en lieu et place du commerce de proximité, programmations culturelles de plus en plus « made in tout sauf corse » ou pour initiés… Vraiment, rien ne manque. Pas même les rats qui pullulent, les poubelles qui débordent et les noctambules qui font la fête et pipi contre les murs. Bastia n’a pas plus rien à envier à Paris.
Extralucide et prudent
Gérald Darmanin a un don : il est extralucide. Une journée avant la manifestation contre les bassines des accapareurs d’eau potable, le ministre de l’Intérieur a annoncé : « Nous verrons des images extrêmement dures parce qu’il y a une très grande mobilisation de l’extrême gauche, et de ceux qui veulent s’en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions ». Gérald Darmanin est prudent : il a fait en sorte que son pouvoir de voyance ne soit pas pris en défaut en dépêchant dans la campagne, l’herbe et la boue, 3200 policiers et gendarmes à la rencontre de 10 000 manifestants.
Sept et trois !
Selon Michel Castellani, la remise en cause de la stratégie des nationalistes par la jeunesse, révèle « une impatience qui résulte de la persistance de problèmes sociaux, culturels et économiques, difficiles à résoudre en un claquement de doigts ». Très accaparé par son activité à l’Assemblée Nationale, le distingué parlementaire Femu a Corsica ne semble pas réaliser que sept ans et trois « victoires historiques » ont passé depuis décembre 2015.
De la fleur à la pierre
L'emblématique « tour fleurie de Bastia » a laissé place à la création d'un « jardin corse » qui a terme comprendra différentes essences végétales méditerranéennes (oliviers, lentisques, myrtes, cistes…) Pourquoi pas. D’autant que cela devrait permettre d’économiser 8 000 € / an de dépenses en eau et en fleurs et qu’une tour de pierre sera réalisée afin de conserver l’esprit du lieu. Mais triste époque que la nôtre qui voit la pierre remplacer la fleur. Pourvu que cela ne représente pas le prémisse d’un passage à l’âge de pierre.
Rien ne manque
Gentrification du centre ville, vélos et trottinettes électriques, bars after et petits restos ayant remplacés « e cantine », franchises et boutiques de luxe en lieu et place du commerce de proximité, programmations culturelles de plus en plus « made in tout sauf corse » ou pour initiés… Vraiment, rien ne manque. Pas même les rats qui pullulent, les poubelles qui débordent et les noctambules qui font la fête et pipi contre les murs. Bastia n’a pas plus rien à envier à Paris.
Extralucide et prudent
Gérald Darmanin a un don : il est extralucide. Une journée avant la manifestation contre les bassines des accapareurs d’eau potable, le ministre de l’Intérieur a annoncé : « Nous verrons des images extrêmement dures parce qu’il y a une très grande mobilisation de l’extrême gauche, et de ceux qui veulent s’en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions ». Gérald Darmanin est prudent : il a fait en sorte que son pouvoir de voyance ne soit pas pris en défaut en dépêchant dans la campagne, l’herbe et la boue, 3200 policiers et gendarmes à la rencontre de 10 000 manifestants.
Sept et trois !
Selon Michel Castellani, la remise en cause de la stratégie des nationalistes par la jeunesse, révèle « une impatience qui résulte de la persistance de problèmes sociaux, culturels et économiques, difficiles à résoudre en un claquement de doigts ». Très accaparé par son activité à l’Assemblée Nationale, le distingué parlementaire Femu a Corsica ne semble pas réaliser que sept ans et trois « victoires historiques » ont passé depuis décembre 2015.
