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Football : ACA : la messe est dite, les raison d'un echec ?

La défaite de samedi dernier au Parc des Princes précipite, de manière officielle, le club ajaccien en Ligue 2. Un an, quasiment jour pour jour, après l’accession. Les raisons d’un échec ?

ACA : la messe est dite


La défaite de samedi dernier au Parc des Princes précipite, de manière officielle, le club ajaccien en Ligue 2. Un an, quasiment jour pour jour, après l’accession. Les raisons d’un échec ?

14 mai 2022. 13 mai 2023. À un jour près, c’est un bien triste anniversaire que l’ACA vit passant de la liesse-victoire face à Toulouse propulsant le club en Ligue 1 pour la troisième fois en 20 ans- à la déception-saison chaotique au sein de l’élite- le tout avec des stats diamétralement opposées. 2022 : Record de cleen-sheet (23), meilleure défense des cinq grands championnats européens (19 buts encaissés), record historique du nombre de points pour le club (75). 2023 : record de défaite (24, série en cours), troisième plus mauvaise attaque des cinq grands championnats européens (22 buts), 18e
défense (66 buts encaissés).


La préparation physique de décembre en questions

Ce constat, quand bien même le club avait annoncé la couleur en début de saison, privilégiant, ce qui en somme semble cohérent, l’aspect financier « Il faut pérenniser l’ACA en Ligue 2),laisse un goût amer parce que, justement, d’un point de vue sportif, l’ACA avait les moyens de relever le challenge malgré un recrutement manqué (Hamouma, Touzghar, Mangani loin de ce que l’on attendait d’eux, Djitté pas au niveau de la Ligue 1, Belaïli retombé dans ses travers après un mois très prometteur, absence d’un vrai buteur, il est vrai très coûteux, et d’un régulateur…).

À cela s’ajoute sans doute le préjudice majeur qui a sans doute coûté le maintien à l’ACA, à savoir une préparation physique manquée en décembre dernier. Au moment de la coupure, le 13 novembre 2022, l’ACA totalisait 12 points sur 45 en 15 matchs et restait sur une belle série (8 points sur 18 possibles en six matchs) avec des résultats et surtout des contenus encourageants (Troyes-ACA, OM-ACA, ACA-PSG, ACA-Strasbourg, Nantes-ACA…). Force est de constater, quand bien même le club était en difficulté, que le maintien restait jouable.
Et puis, cette coupure, il est vrai inédite d’un mois et demi à une période particulière (mi-novembre, fin décembre) a décimé un groupe qui a compté jusqu’à douze absents. Aujourd’hui, l’ACA compte 11 points de retard sur Auxerre, premier non relégable. Et si l’on se remémore quelques matchs de cette saison (Troyes-ACA pénalty manqué, Reims-ACA but à la 93e, Nantes-ACA, but égalisateur à la 89e, ACA-Clermont, buts aux 89eet 91e) Clermont-ACA, but à la 93e), les Ajacciens pourraient très bien compter 7 points de plus dans leur escarcelle.
Et en ajoutant certains contenus qui méritaient mieux (ACA-Reims, ACA-Nantes, ACA-Lyon), il y avait incontestablement la place pour rester dans la course au maintien. Encore eût-il fallu pour cela, compter sur un attaquant (denrée rare) capable de peser sur les défenses de Ligue 1 (on pense notamment à Jean-Philippe Krasso…). Le coup paraissait jouable. Point positif de cet exercice, la confirmation du talent de Vincent Marchetti, Mounaïm El Idrissy (meilleur buteur du club avec 6 réalisations) et l’arrivée au sein du groupe, de jeunes prometteurs (les frères Lebas, Soumano, Touré, Chegra, Puch, Khélifa…).
Gageons que l’ACA aura su, en juillet prochain, tirer les enseignements de cette saison. En soit, un échec n’a rien de dévastateur, il nous permet, au contraire, d’apprendre…
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