Balbuzards, « aigles pêcheurs » : il n’y aura que 15 zones de quiétude sur la côte nord-occidentale de la Corse
L’arrêté préfectoral* vient de tomber. Après avoir proposé 28 zones de quiétude le 19 avril pour 31 nids en reproduction certaine, probable et possible et au bout de trois semaines de consultation publique,
L’arrêté préfectoral* vient de tomber. Après avoir proposé 28 zones de quiétude le 19 avril pour 31 nids en reproduction certaine, probable et possible et au bout de trois semaines de consultation publique, l’État n’en a retenu que 15 pour 14 nids en reproduction certaine et 1 en reproduction probable.
Entre les relevés OEC/PNRC et les documents PREMAR, on constate un choix extrêmement regrettable : le préfet maritime n’a retenu qu’un seul nid sur les « 16 en reproduction probable » alors qu’ils étaient proposés en zone de quiétude dans le projet d’arrêté.
Le préfet maritime a donc pris le risque de condamner une ou plusieurs reproductions en écartant 15 nids à reproduction probable constatée depuis le 22 mars. Il aurait dû les conserver comme proposé dans l’arrêté, (sinon n’y a-t-il pas tromperie ?) quitte à enlever une ou des zone(s) de quiétude si la reproduction s’avère vraiment négative, courant juin. Ne protéger que 15 nids après avoir proposé un arrêté de protection pour 31 nids n’est pas admissible.
Ce qui aurait dû être :
La mise en quiétude de 15 nids dès le 15 mai 2023, si elle se concrétise sur le terrain jusqu’en juillet compris, est évidemment une amélioration par rapport à l’année 2022 pendant laquelle seulement 8 zones de quiétude avaient été décrétées et seulement à partir du 2 juillet.
Cependant, le 15 mai est encore une date trop tardive : en effet, la couvaison peut commencer en mars et les éclosions et donc des poussins à protéger et à nourrir sont possibles dès début avril : or, du premier mars au 15 mai, aucune zone de quiétude n’a été mise en place. Les dérangements ont donc forcément eu lieu.
Calendrier des différentes sessions de terrain à réaliser lors de la saison de reproduction. Référence : Protocole de suivi des Balbuzards pêcheurs de Méditerranée – Nov. 2014.
Il n’y a qu’une seule bonne solution si l’on désire que cet aigle-pêcheur à juste titre protégé réussisse à se reproduire jusqu’à l’envol de poussins : il est devenu indispensable de définir autant de zones de quiétude que de nids présents le long de la côte occidentale de la Corse et sur l’ensemble du littoral de la Corse du premier mars au 31 août, sans avoir à prendre des arrêtés toujours trop tardifs et au cas par cas.
Entre les relevés OEC/PNRC et les documents PREMAR, on constate un choix extrêmement regrettable : le préfet maritime n’a retenu qu’un seul nid sur les « 16 en reproduction probable » alors qu’ils étaient proposés en zone de quiétude dans le projet d’arrêté.
Le préfet maritime a donc pris le risque de condamner une ou plusieurs reproductions en écartant 15 nids à reproduction probable constatée depuis le 22 mars. Il aurait dû les conserver comme proposé dans l’arrêté, (sinon n’y a-t-il pas tromperie ?) quitte à enlever une ou des zone(s) de quiétude si la reproduction s’avère vraiment négative, courant juin. Ne protéger que 15 nids après avoir proposé un arrêté de protection pour 31 nids n’est pas admissible.
Ce qui aurait dû être :
La mise en quiétude de 15 nids dès le 15 mai 2023, si elle se concrétise sur le terrain jusqu’en juillet compris, est évidemment une amélioration par rapport à l’année 2022 pendant laquelle seulement 8 zones de quiétude avaient été décrétées et seulement à partir du 2 juillet.
Cependant, le 15 mai est encore une date trop tardive : en effet, la couvaison peut commencer en mars et les éclosions et donc des poussins à protéger et à nourrir sont possibles dès début avril : or, du premier mars au 15 mai, aucune zone de quiétude n’a été mise en place. Les dérangements ont donc forcément eu lieu.
Calendrier des différentes sessions de terrain à réaliser lors de la saison de reproduction. Référence : Protocole de suivi des Balbuzards pêcheurs de Méditerranée – Nov. 2014.
Il n’y a qu’une seule bonne solution si l’on désire que cet aigle-pêcheur à juste titre protégé réussisse à se reproduire jusqu’à l’envol de poussins : il est devenu indispensable de définir autant de zones de quiétude que de nids présents le long de la côte occidentale de la Corse et sur l’ensemble du littoral de la Corse du premier mars au 31 août, sans avoir à prendre des arrêtés toujours trop tardifs et au cas par cas.