Contre la Covid, un système lourd et peu efficace
Trois de mes enfants ont été testés positifs à la covid. Là s'arrête la constatation.
Contre la Covid, un système lourd et peu efficace
Trois de mes enfants ont été testés positifs à la Covid. Là s'arrête la constatation. Car, mis à part une perte temporaire de goût et d'odorat pour deux d'entre eux, aucun d'entre eux n'a connu de forme grave.
Une jeunesse inconsciente mais joyeuse
Pour ce qui concerne la présente pandémie, la Corse n'a jamais été une région martyre. Seule la façon de l'observer a pu donner l'impression d'une épidémie hors contrôle.
Chaque année, il meurt environ 3600 personnes dans notre île et la Covid en a tué 61. 278 personnes hospitalisées ont été guéries. Comme l'a fort justement remarqué le controversé Pr Raoult, pour l'heure la courbe de mortalité de 2020, n'est pas supérieure à celle de l'année précédente.
Alors il est vrai que les jeunes sont d'importants vecteurs de la maladie. Lorsqu'a eu lieu le déconfinement, ils ont vécu le printemps comme un renouveau : enfin se retrouver, ne plus subir les contrôles de gendarmerie pour vérifier le document justificatif…
Puis, avec les vacances et la généralisation des tests le nombre de personnes infectées a mécaniquement augmenté. Était-ce une raison pour s'affoler ?
Si je reviens à mon expérience personnelle, les inconvénients de la positivité de mes enfants ont été annexes : l'un d'eux a dû remettre son engagement dans l'armée ; nous avons été nous-mêmes reconfinés et obligés de prendre des précautions à l'intérieur de notre propre foyer.
Mais n'est-ce pas là un des nombreux privilèges de leur jeune âge que d'aborder le futur avec insouciance ? Après tout, nous les serinons à coups de prédictions dramatiques leur promettant un futur atroce. Autant qu'ils s'amusent tant qu'il en est encore temps.
L'été est pour les jeunes Corses une période de bonheur et de rencontres. Et c'est tant mieux. La maladie ne peut être considérée en soi mais dans son environnement social et sociétal. Une certaine recherche du bonheur est nécessaire.
Tout ça pour ça ?
J'en reviens à l'épidémie elle-même et aux moyens de la combattre.
Les premiers symptômes arrivent, ont expliqué les spécialistes, deux jours après la contamination.
Prendre un rendez-vous en laboratoire pour se faire tester demandait cinq jours à Ajaccio. Puis l'obtention des résultats exige trois autres jours. Enfin, nous avons été appelés par l'ARS-CPAM pour isoler les cas contacts quatre jours plus tard. En d'autres termes durant douze jours, nous avons pu contaminer nos proches et relations. Or la contagiosité dure une semaine. Bref quand vous vous mettez à l'écart, vous n'êtes déjà plus contagieux. C'est dire si le processus actuel est peu utile. Selon de récentes études 92 % des tests sont inutiles moins encore si on considère les faux négatifs.
Il ne fait aucun doute que cette épidémie est d'un genre nouveau et que nous sommes tous dans le brouillard. Scientifiques et politiques tâtonnent.
C'est au citoyen de faire preuve de responsabilité.
Les conséquences sont plus graves que les effets
La récente visite du président de la république en Corse a mis en exergue l'effort de l'état envers notre population: un milliard et demi d'euros supplémentaires ont été déjà été utilisés dans notre île pour combattre cette satanée maladie.
Mais là encore ne dramatisons pas : les statistiques établissent une corrélation exacte entre l'âge des décès par Covid et celui de la courbe dite normale soit 82 ans. Mais au fait dans le maquis d'informations qui nous est balancé chaque jour par les chaînes en continu qui croire ? On a vu les "spécialistes scientifiques" prendre le pas sur le politique mais aussi s'affronter pour affirmer une chose et son contraire.
Or en Corse, avant d'être sanitaire, la catastrophe est d'abord économique et sociale. Les dégâts sont incommensurables et n'en déplaisent aux décervelés anti-français, l'aide du "pays ami" a été essentielle. Si nous avions dû attendre celle de l'OMS sollicitée par le président de l'assemblée, nous serions encore sur les plages à scruter l'horizon.
De la discipline et de la citoyenneté
Jusqu'à aujourd'hui, le remède paraît plus dangereux que le mal lui-même.
Mais nous nous en relèverons. Il nous faut simplement jouer collectif et faire preuve d'un esprit citoyen plutôt de privilégier les intérêts particuliers. À la condition que l'état ne nous infantilise pas en usant une fois encore de la carotte et du bâton.
La Suède : une méthode qui semble fonctionner
À l’heure actuelle, la France, l’Espagne ou l’Allemagne voient leur nombre de cas augmenter. La Suède est stable grâce à la discipline des citoyens sans que le pays ait été confiné. Le nombre de nouveaux cas est particulièrement faible à Stockholm, épicentre de l’épidémie dans le pays.
Selon les autorités locales, seuls 250 des 14 000 tests réalisés la semaine dernière dans la capitale suédoise et sa région se sont ainsi avérés positifs, soit 1,8 %.
Bien loin du taux de positivité de la France, situé à 4,3 % entre le 24 et le 30 août.
Trois de mes enfants ont été testés positifs à la Covid. Là s'arrête la constatation. Car, mis à part une perte temporaire de goût et d'odorat pour deux d'entre eux, aucun d'entre eux n'a connu de forme grave.
Une jeunesse inconsciente mais joyeuse
Pour ce qui concerne la présente pandémie, la Corse n'a jamais été une région martyre. Seule la façon de l'observer a pu donner l'impression d'une épidémie hors contrôle.
Chaque année, il meurt environ 3600 personnes dans notre île et la Covid en a tué 61. 278 personnes hospitalisées ont été guéries. Comme l'a fort justement remarqué le controversé Pr Raoult, pour l'heure la courbe de mortalité de 2020, n'est pas supérieure à celle de l'année précédente.
Alors il est vrai que les jeunes sont d'importants vecteurs de la maladie. Lorsqu'a eu lieu le déconfinement, ils ont vécu le printemps comme un renouveau : enfin se retrouver, ne plus subir les contrôles de gendarmerie pour vérifier le document justificatif…
Puis, avec les vacances et la généralisation des tests le nombre de personnes infectées a mécaniquement augmenté. Était-ce une raison pour s'affoler ?
Si je reviens à mon expérience personnelle, les inconvénients de la positivité de mes enfants ont été annexes : l'un d'eux a dû remettre son engagement dans l'armée ; nous avons été nous-mêmes reconfinés et obligés de prendre des précautions à l'intérieur de notre propre foyer.
Mais n'est-ce pas là un des nombreux privilèges de leur jeune âge que d'aborder le futur avec insouciance ? Après tout, nous les serinons à coups de prédictions dramatiques leur promettant un futur atroce. Autant qu'ils s'amusent tant qu'il en est encore temps.
L'été est pour les jeunes Corses une période de bonheur et de rencontres. Et c'est tant mieux. La maladie ne peut être considérée en soi mais dans son environnement social et sociétal. Une certaine recherche du bonheur est nécessaire.
Tout ça pour ça ?
J'en reviens à l'épidémie elle-même et aux moyens de la combattre.
Les premiers symptômes arrivent, ont expliqué les spécialistes, deux jours après la contamination.
Prendre un rendez-vous en laboratoire pour se faire tester demandait cinq jours à Ajaccio. Puis l'obtention des résultats exige trois autres jours. Enfin, nous avons été appelés par l'ARS-CPAM pour isoler les cas contacts quatre jours plus tard. En d'autres termes durant douze jours, nous avons pu contaminer nos proches et relations. Or la contagiosité dure une semaine. Bref quand vous vous mettez à l'écart, vous n'êtes déjà plus contagieux. C'est dire si le processus actuel est peu utile. Selon de récentes études 92 % des tests sont inutiles moins encore si on considère les faux négatifs.
Il ne fait aucun doute que cette épidémie est d'un genre nouveau et que nous sommes tous dans le brouillard. Scientifiques et politiques tâtonnent.
C'est au citoyen de faire preuve de responsabilité.
Les conséquences sont plus graves que les effets
La récente visite du président de la république en Corse a mis en exergue l'effort de l'état envers notre population: un milliard et demi d'euros supplémentaires ont été déjà été utilisés dans notre île pour combattre cette satanée maladie.
Mais là encore ne dramatisons pas : les statistiques établissent une corrélation exacte entre l'âge des décès par Covid et celui de la courbe dite normale soit 82 ans. Mais au fait dans le maquis d'informations qui nous est balancé chaque jour par les chaînes en continu qui croire ? On a vu les "spécialistes scientifiques" prendre le pas sur le politique mais aussi s'affronter pour affirmer une chose et son contraire.
Or en Corse, avant d'être sanitaire, la catastrophe est d'abord économique et sociale. Les dégâts sont incommensurables et n'en déplaisent aux décervelés anti-français, l'aide du "pays ami" a été essentielle. Si nous avions dû attendre celle de l'OMS sollicitée par le président de l'assemblée, nous serions encore sur les plages à scruter l'horizon.
De la discipline et de la citoyenneté
Jusqu'à aujourd'hui, le remède paraît plus dangereux que le mal lui-même.
Mais nous nous en relèverons. Il nous faut simplement jouer collectif et faire preuve d'un esprit citoyen plutôt de privilégier les intérêts particuliers. À la condition que l'état ne nous infantilise pas en usant une fois encore de la carotte et du bâton.
La Suède : une méthode qui semble fonctionner
À l’heure actuelle, la France, l’Espagne ou l’Allemagne voient leur nombre de cas augmenter. La Suède est stable grâce à la discipline des citoyens sans que le pays ait été confiné. Le nombre de nouveaux cas est particulièrement faible à Stockholm, épicentre de l’épidémie dans le pays.
Selon les autorités locales, seuls 250 des 14 000 tests réalisés la semaine dernière dans la capitale suédoise et sa région se sont ainsi avérés positifs, soit 1,8 %.
Bien loin du taux de positivité de la France, situé à 4,3 % entre le 24 et le 30 août.