Affaire Kenzo : trois personnes jugées fin août à Ajaccio
TRois personnes p^lacés sous contrôle judiciaire
Affaire Kenzo : trois personnes jugées fin août à Ajaccio
Dans le cadre de l'enquête sur l'agression du père du petit Kenzo, trois hommes sont convoqués devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio le 25 août prochain. Laissés libres à l’issue de leur garde à vue, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Trois hommes comparaîtront le 25 août prochain devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio dans le cadre de l'enquête concernant l’affaire Kenzo.
Déférés au parquet d’Ajaccio le 14 juin, il leur a été « notifié les charges retenues à leur encontre, à savoir la commission de violences aggravées au sein d’une enceinte sportive et d’extorsion par violence du maillot commise sur le père de Kenzo », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République, Nicolas Septe.
Âgées d’une vingtaine d’années et inconnues des services de police et justice, ces trois personnes s’étaient rendues de leur propre initiative au commissariat d’Ajaccio les 12 et 13 juin. Elles souhaitaient « donner leur version des faits » sur les événements ayant eu lieu le 3 juin dans une loge du stade François-Coty, en marge du match ACA-OM.
Placées en garde à vue, elles ont été auditionnées par les enquêteurs de la sûreté départementale.
Un temps suspectée d’avoir brûlé, sur un parking du stade, le maillot de l’OM que portait le père de l’enfant, une quatrième personne a quant à elle été relâchée sans aucune charge retenue à son encontre. Elle n’était pas soupçonnée d’être entrée dans la loge.
Versions divergentes
Dans cette affaire, qui a suscité une vive émotion et de nombreuses réactions jusqu’au sommet de l’Etat, deux versions des faits s’opposent.
Celle des trois hommes, qui reconnaissent être entrés dans la loge, "s’avère en très net retrait avec les déclarations constantes des victimes, notamment s’agissant des coups portés sur le père de Kenzo (deux coups de poing)", fait savoir Nicolas Septe, tout en soulignant qu’ils « nient en particulier avoir commis une quelconque violence sur le jeune Kenzo ».
Du côté de la famille de Kenzo, le père « maintient avoir été insulté et frappé à deux reprises dans la loge pendant que son fils Kenzo, âgé de 8 ans, et son autre fils étaient présents tandis qu’il était aussi, sous la pression du groupe, obligé de leur donner son maillot de l’OM".
Atteint d’un cancer, Kenzo a quant à lui « maintenu avoir été « bousculé » dans la loge ».
Les trois hommes mis en cause ne sont pas poursuivis pour des éventuelles physiques sur Kenzo lui-même. Ils "admettent s'être rendus dans la loge en question après avoir été provoqués par le père de Kenzo, alors qu’il tenait en main le maillot de l’OM", explique Nicolas Septe. Selon eux, en réaction à cette provocation, un petit groupe de 4 personnes se serait effectivement rendu dans la loge et aurait fait irruption dans celle-ci pour demander au père de Kenzo de leur donner le maillot, et ce sans violence."
Dans son communiqué, le procureur de la République mentionne "qu'il était toutefois admis, a minima, par l’un des protagonistes, que le ton employé à l’égard du père avait pu être agressif et que leur comportement, dans la loge, avait pu impressionner et choquer Kenzo et son frère".
Et d’ajouter que les examens médicaux des victimes "font état d’un retentissement traumatique avéré et d’une incapacité totale de travail (ITT) allant de 1 à 2 jours sur le père de Kenzo, Kenzo, son frère et leur mère".
Sous contrôle judiciaire
Pour la défense des trois hommes mis en cause, « il y a un certain nombre d’éléments qui permettent de dire que les faits tels que décrits par la famille ne se sont pas produits de cette manière-là, a souligné sur France 3 Corse Me Anna Maria Sollacaro, avocate de l’un des trois prévenus. Le procureur lui-même a fait des réquisitions de placements sous contrôle judiciaire. Si, réellement, on avait eu la conviction absolue que les faits s’étaient déroulés tels que décrits ab initio, on ne nous aurait pas fait grâce de placements sous mandat dépôt. »
Placés sous contrôle judiciaire, les trois hommes se sont vus notifier "une interdiction de fréquenter une enceinte sportive" jusqu'à leur comparution devant le tribunal, le 25 août à 10h30.
Dans le cadre de l'enquête sur l'agression du père du petit Kenzo, trois hommes sont convoqués devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio le 25 août prochain. Laissés libres à l’issue de leur garde à vue, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Trois hommes comparaîtront le 25 août prochain devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio dans le cadre de l'enquête concernant l’affaire Kenzo.
Déférés au parquet d’Ajaccio le 14 juin, il leur a été « notifié les charges retenues à leur encontre, à savoir la commission de violences aggravées au sein d’une enceinte sportive et d’extorsion par violence du maillot commise sur le père de Kenzo », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République, Nicolas Septe.
Âgées d’une vingtaine d’années et inconnues des services de police et justice, ces trois personnes s’étaient rendues de leur propre initiative au commissariat d’Ajaccio les 12 et 13 juin. Elles souhaitaient « donner leur version des faits » sur les événements ayant eu lieu le 3 juin dans une loge du stade François-Coty, en marge du match ACA-OM.
Placées en garde à vue, elles ont été auditionnées par les enquêteurs de la sûreté départementale.
Un temps suspectée d’avoir brûlé, sur un parking du stade, le maillot de l’OM que portait le père de l’enfant, une quatrième personne a quant à elle été relâchée sans aucune charge retenue à son encontre. Elle n’était pas soupçonnée d’être entrée dans la loge.
Versions divergentes
Dans cette affaire, qui a suscité une vive émotion et de nombreuses réactions jusqu’au sommet de l’Etat, deux versions des faits s’opposent.
Celle des trois hommes, qui reconnaissent être entrés dans la loge, "s’avère en très net retrait avec les déclarations constantes des victimes, notamment s’agissant des coups portés sur le père de Kenzo (deux coups de poing)", fait savoir Nicolas Septe, tout en soulignant qu’ils « nient en particulier avoir commis une quelconque violence sur le jeune Kenzo ».
Du côté de la famille de Kenzo, le père « maintient avoir été insulté et frappé à deux reprises dans la loge pendant que son fils Kenzo, âgé de 8 ans, et son autre fils étaient présents tandis qu’il était aussi, sous la pression du groupe, obligé de leur donner son maillot de l’OM".
Atteint d’un cancer, Kenzo a quant à lui « maintenu avoir été « bousculé » dans la loge ».
Les trois hommes mis en cause ne sont pas poursuivis pour des éventuelles physiques sur Kenzo lui-même. Ils "admettent s'être rendus dans la loge en question après avoir été provoqués par le père de Kenzo, alors qu’il tenait en main le maillot de l’OM", explique Nicolas Septe. Selon eux, en réaction à cette provocation, un petit groupe de 4 personnes se serait effectivement rendu dans la loge et aurait fait irruption dans celle-ci pour demander au père de Kenzo de leur donner le maillot, et ce sans violence."
Dans son communiqué, le procureur de la République mentionne "qu'il était toutefois admis, a minima, par l’un des protagonistes, que le ton employé à l’égard du père avait pu être agressif et que leur comportement, dans la loge, avait pu impressionner et choquer Kenzo et son frère".
Et d’ajouter que les examens médicaux des victimes "font état d’un retentissement traumatique avéré et d’une incapacité totale de travail (ITT) allant de 1 à 2 jours sur le père de Kenzo, Kenzo, son frère et leur mère".
Sous contrôle judiciaire
Pour la défense des trois hommes mis en cause, « il y a un certain nombre d’éléments qui permettent de dire que les faits tels que décrits par la famille ne se sont pas produits de cette manière-là, a souligné sur France 3 Corse Me Anna Maria Sollacaro, avocate de l’un des trois prévenus. Le procureur lui-même a fait des réquisitions de placements sous contrôle judiciaire. Si, réellement, on avait eu la conviction absolue que les faits s’étaient déroulés tels que décrits ab initio, on ne nous aurait pas fait grâce de placements sous mandat dépôt. »
Placés sous contrôle judiciaire, les trois hommes se sont vus notifier "une interdiction de fréquenter une enceinte sportive" jusqu'à leur comparution devant le tribunal, le 25 août à 10h30.