Le nouveau combat du HPA
Un club menacé de disparistion
Le nouveau combat du HPA
Suite au refus, de la Fédération Française de Handball, d’intégrer le club ajaccien en Nationale 2 la saison prochaine, les dirigeants seront convoqués ce lundi pour une audition où ils espèrent que le bon sens l’emportera. Dans le cas contraire, le club sera tout simplement menacé de disparition…
En fin de mois dernier, le HPA, qui avait pourtant obtenu, sur les parquets insulaires, son billet pour la N2, s’était vu notifier un refus des instances nationales au motif que « six clubs doivent composer le championnat de Corse », explique Philippe Tormen, président du club ajaccien, or, cette règle n’a jamais été mise en application. Pas même en 2019, lors de notre accession où seul, quatre clubs composaient la poule insulaire. »
Du coup, c’est à l’occasion d’une conférence de presse que le président ajaccien avait dénoncé « une décision arbitraire contraire aux lois du sport. »
Menacé de disparition
Soutenu par Renaud Baldacci, président de la ligue corse et quelques élus de la Ville d’Ajaccio, Philippe Tormen avait entamé une procédure juridique visant à rétablir le club dans ses droits. « D’autant, ajoute-t-il, que la Ligue avait voté en mai dernier, l’interdiction, pour un club corse d’accéder à l’étage au-dessus si un autre n’était pas relégué. »
Après deux semaines mouvementées, les dirigeants ajacciens seront convoqués dans les locaux de la Fédération Française de Handball, ce lundi. « On ne se fait guère trop d’illusions, déplore Philippe Tormen, à moins d’un miracle, la Fédération va camper sur ses positions. Il nous restera le CNOSF pour faire valoir nos droits. Des droits, je le rappelle, acquis sportivement. »
En parallèle, c’est un nouveau combat que mène le club ajaccien, menacé tout simplement de disparition. « Nous avions acté le recrutement de huit filles qui ont toutes pris leurs dispositions professionnelles pour venir chez nous. Si l’on ne monte pas, je ne vois pas comment on va pouvoir s’en sortir et repartir sans sponsor en N3, c’est impensable. Nous mettrons la clef sous la porte. »
Après sept d’existence, une accession en N3, deux avec celle de cette année, plus d’une centaine de licenciés, un développement dans les écoles du rural et une bonne dynamique, c’est tout le travail de l’équipe dirigeante qui risque d’être réduit à néant…
Ph.P.
Suite au refus, de la Fédération Française de Handball, d’intégrer le club ajaccien en Nationale 2 la saison prochaine, les dirigeants seront convoqués ce lundi pour une audition où ils espèrent que le bon sens l’emportera. Dans le cas contraire, le club sera tout simplement menacé de disparition…
En fin de mois dernier, le HPA, qui avait pourtant obtenu, sur les parquets insulaires, son billet pour la N2, s’était vu notifier un refus des instances nationales au motif que « six clubs doivent composer le championnat de Corse », explique Philippe Tormen, président du club ajaccien, or, cette règle n’a jamais été mise en application. Pas même en 2019, lors de notre accession où seul, quatre clubs composaient la poule insulaire. »
Du coup, c’est à l’occasion d’une conférence de presse que le président ajaccien avait dénoncé « une décision arbitraire contraire aux lois du sport. »
Menacé de disparition
Soutenu par Renaud Baldacci, président de la ligue corse et quelques élus de la Ville d’Ajaccio, Philippe Tormen avait entamé une procédure juridique visant à rétablir le club dans ses droits. « D’autant, ajoute-t-il, que la Ligue avait voté en mai dernier, l’interdiction, pour un club corse d’accéder à l’étage au-dessus si un autre n’était pas relégué. »
Après deux semaines mouvementées, les dirigeants ajacciens seront convoqués dans les locaux de la Fédération Française de Handball, ce lundi. « On ne se fait guère trop d’illusions, déplore Philippe Tormen, à moins d’un miracle, la Fédération va camper sur ses positions. Il nous restera le CNOSF pour faire valoir nos droits. Des droits, je le rappelle, acquis sportivement. »
En parallèle, c’est un nouveau combat que mène le club ajaccien, menacé tout simplement de disparition. « Nous avions acté le recrutement de huit filles qui ont toutes pris leurs dispositions professionnelles pour venir chez nous. Si l’on ne monte pas, je ne vois pas comment on va pouvoir s’en sortir et repartir sans sponsor en N3, c’est impensable. Nous mettrons la clef sous la porte. »
Après sept d’existence, une accession en N3, deux avec celle de cette année, plus d’une centaine de licenciés, un développement dans les écoles du rural et une bonne dynamique, c’est tout le travail de l’équipe dirigeante qui risque d’être réduit à néant…
Ph.P.