Programmation Voce Octobre 2020
Les feuilles tombent mais la musique continue de vibrer à Pigna !
VOCE
OCTOBRE 2020
Tarif plein : 15€
Tarif réduit : 10€ (Pass Cultura, groupes à partir de 10 personnes, étudiants, demandeurs d'emploi, membres de l'Association VOCE, enfants à partir de 10 ans)
Gratuit pour les moins de 10 ans
RENSEIGNEMENTS
Tel : 04 95 61 73 13
Site : www.voce.corsica
Facebook : www.facebook.com/centreVoce
BILLETTERIE
Billetterie en ligne uniquement : www.voce.corsica
– pas de réservations pas e-mail ni par téléphone. Si des places sont encore disponibles le soir du concert, elles seront mises en vente à la billetterie de l'Auditorium di Pigna 30 minutes avant le début du concert.
Vendredi 2 octobre, 21h : Tintenne
Avec:Voix, guitare : Letizia Giuntini
Percussions : Marjorie Maestracci
Violoncelle : Anne-Lise Herrera
La Balagne connaît bien Letizia Giuntini, chanteuse à l'univers tantôt rugueux ou tendre, à la voix forte et brisée par l'émotion qu'elle ressent et qu'elle génère. De ce tempérament passionné et d'une imagination fertile naissent des chansons qui touchent, que Letizia interprète s'accompagnant à la guitare, avec naturel et spontanéité.
Partenaire musicale privilégiée, Marjorie Maestracci apporte aux percussions une complicité douce et le pétillement d'un jeu léger et fin.
Pour cette nouvelle version de son spectacle, Letizia a fait appel à Anne-Lise Herrera et à son violoncelle baroudeur. Anne-Lise est une musicienne qui aime sortir des sentiers battus, et « Stonde » lui en donne une nouvelle occasion.
Ces 3 comparses, Tintenne, ont eu la chance de croiser sur leur chemin Celia Picciocchi, aux arrangements et à la coordination musicale, habituée à croiser les cordes classiques aux voix traditionnelles.
Samedi 3 octobre, 21h : Ensemble Tarentule | Jeux de Mots (entrée gratuite)
Programme à 4 Voix, avec :
Emilie Husson (soprano)
Cécil Gallois (contreténor)
Xavier de Lignerolles (ténor)
Vincent-Arnaud Gautier (baryton-basse)
L’Ensemble Tarentule, dont les directeurs sont Xavier de Lignerolles et Cécil Gallois, effectue un travail de recherche et de diffusion sur l’interprétation de la musique polyphonique a cappella. Cette exploration, envisagée par le prisme du madrigal de la fin du XVIème siècle, se prolonge et s'enrichit par la création d'un répertoire contemporain, en lien avec les compositeurs d’aujourd'hui.
Le présent programme se propose d’explorer la dimension ludique de la musique vocale a cappella, du XVIème et du XXIème siècle. En soit la musique fait déjà intervenir la notion de jeu au sens large, mais il est certains répertoires où cette notion est encore plus performative, comme par exemple celui de la chanson bruitiste du XVIème siècle dont Clément Janequin s’est fait une spécialité et une gloire. En substituant aux mots et aux phrases des sons onomatopéiques, Janequin a littéralement inventé un genre, celui de la chanson polyphonique imitative.
Mardi 6 octobre, 21h : Sumente
Le groupe Sumente est composé de 3 personnes : Bernard à la guitare, Serge voix et percussion, Dumè voix et guitare. Des amis réunis pour partager avec le public son attachement à sa terre, sa culture, son identité.
De la poésie portée par une musique douce et entraînante, de la polyphonie inspirée de la vie quotidienne, du chant Sacré qui a désormais repris sa véritable place dans la culture insulaire. Des voix qui trouvent leur harmonie dans l'amour, la passion et la sincérité.
Le désir d'offrir une Corse Belle et pure.
Une invitation au voyage au travers de ces villages, de ces fleuves, de ces terres riches en couleurs. Tant de différences qui illustrent la richesse de ce peuple libre et fière de ses origines.
Vendredi 9 octobre, 21h : A Cumpagnia avec:
Chant, violon : François-Philippe Barbolosi
Chant, violon, guitare : Laurent Barbolosi
Chant, guitare : Claude Bellagamba
Chant, percussions : Jérôme Casalonga
Pirula, pivana, ceterina : Toni Casalonga
Cetera : Ugo Casalonga
A Cumpagnia nous transmet ces histoires issues de la culture de son île, histoires d’amour, de vengeance, de la vie quotidienne ou d’événements exceptionnels que l’on pouvait entendre dans les différentes pieve de la Corse et dont le groupe perpétue la mémoire.
Par la reconstitution d’un instrumentarium populaire et grâce au travail des artisans, les instruments traditionnels corses tels la cetera (cistre à 8 choeurs doubles), la pirula, la pivana (flûte en corne de chèvre), la cialamella (chalumeau à anche simple) retrouvent leurs lettres de noblesse. A ces instruments s’ajoutent de plus classiques, tels le violon, la trompette, la clarinette ou les percussions. C’est donc entre tradition et création que le groupe s’exprime, dans une parfaite connaissance des structures musicales et poétiques insulaires née de patientes recherches sur le terrain.
« D’une beauté intemporelle, comme toute la musique qui transpire son environnement sans la trahir. » Etienne Bours, Trad Mag
« C’est en grande partie grâce à la Cumpagnia que le chant polyphonique, porteur d’une puissante identité et d’une dynamique extraordinaire, a donné une formidable impulsion aux chants corses d’aujourd’hui en leur donnant un nouveau souffle. », Le Monde de la Musique
Samedi 10 octobre, 21h : Youmna Saba | Marhala 3 (entrée gratuite), avec :
Youmna Saba : voix et oud
“Marẖala 3” est le troisième volet de “Taïma’”, un projet de composition musicale pour voix, oud et musique électronique qui traite des relations entre la musique électronique et l’art de la qasida : (forme musicale basée sur une improvisation vocale de poèmes en arabe classique).
“Taïma’” est un terrain étendu d’expérimentations, de va-et-vient entre ces deux modes d’expressions dans le but de créer un nouveau langage musical par le fusionnement de ces deux univers. Cette étude aboutira à un projet musical écrit, composé et présenté en live, qui sera documenté par des essais, et éventuellement sortira sur disque.
Vendredi 16 octobre, 21h : Carmin Belgodere
Compositeur, interprète, auteur, à la guitare ou à la cetera (instrument traditionnel corse proche du cistre).
De son appartenance passée à des groupes emblématiques corses et méditerranéens comme ‘Voci di a Gravona’, ‘Cinqui sò’, ‘La compagnie Rassegna’ ou encore ‘Manât’, il tisse un parcours hors nomenclature qui l’amène à habiter la tradition corse de sa musicalité et de ses influences contemporaines pour proposer un concept à la croisée des époques.
La contemporanéité et la tradition s’enlacent, La Corse se love dans la Méditerranée. À la tradition qui accompagne les étapes d’une vie - moments de joie, de tristesse, d’amour, d’espoir ou de colère - s’ajoutent et se complètent la poésie des œuvres de Yannick Stara (Ashram) ainsi que la modernité musicale de Carmin Belgodere. Deux éléments qui viennent intensifier l’expression d’un héritage multiséculaire.
L’ensemble se veut alors surprenant autant qu’immersif, chaque pièce devenant une proposition nouvelle, à part entière, tout en conservant son authenticité - fil rouge, guide muet que le spectateur s’approprie lentement au fil du concert.
Des modes méditerranéens, des accents folks, des touches de classique, des ‘versi’ issus de la tradition ...
Les musiques s’invitent et se fondent dans la continuité des compositions de Carmin Belgodere, nous portant de la polyphonie aux sonorités nouvelles, pour proposer une plongée dans les univers que ces deux artistes corses, font résonner en chacun de nous.
Samedi 17 octobre, 21h : René Bergier
Le chanteur du groupe La Belle Bleue s'échappe de temps en temps de sa troupe pour livrer ses chansons dans un écrin épuré, guitare-voix.
Pour son passage à Pigna, dans son village natal, René nous livrera des nouveautés 2020 entre les classiques de son groupe ...
Des textes en français profonds, intimes et percutants.
Mardi 20 octobre, 21h : Baïna Project, avec :
Clarinette, saxophone, compositions : Jérôme Casalonga
Violoncelle : Paul-Antoine De Rocca Serra
Batterie : Nelson Gotteland
Basse : Jeremy Lohier
Clavier : Charly Menassé
Sonu, materiale musicali, World Network strumintali, caricate è ghjucate !
Un son, une matière musicale, une polyphonie instrumentale !
Vendredi 23 octobre, 21h : Balagna, avec
Voix : Thierry Nobili, Fabrice Nobili
Voix, violon, flûtes : Andria Aitelli
Voix, guitare : Jean-Philippe Casta, Marc'andria Castellani
Le groupe Balagna propose un voyage à travers la Corse profonde, son histoire, son identité, son lien au monde.
Un voyage qui part de la polyphonie la plus traditionnelle, qu’elle soit profane ou sacrée, et arrive jusqu’aux créations modernes qui allient la polyphonie à une grande variété d’instruments : guitares, percussions, différents types de flutes en passant par le violon traditionnel. Chaque chant est expliqué au public par une narration qui lie le fil de l’histoire des origines jusqu’à nos jours.
Samedi 24 octobre, 21h : Ellips?s (entrée gratuite), avec:
Composition, percussions : Laurent Mariusse
Composition, live electronic, traitements video : Sébastien Béranger
"Si le cercle est depuis la nuit des temps un symbole de perfection et d’équilibre, l’ellipse altère cette perfection pour y inscrire du rythme et du mouvement. L’ellipse renvoie à l’idée d’infini, au renouvellement perpétuel, au concept de réapparition et de renaissance."
Le projet ellips?s est né de cette envie de travailler sur l’absence de frontière, sur l’absence de limite, de seuil, sur le désir de créer un concert augmenté où l’auditeur ne perçoit plus la forme comme une continuité mais comme un renouvellement permanent, sans début ni fin. Grâce à la vidéo, au travail scénographique et à la construction plastique – quasi architecturale – du set de percussion, grâce à la transformation numérique des sources sonores, Sébastien Béranger et Laurent Mariusse envisagent ce concert/spectacle comme un processus mouvant qui s’éloigne et revient sans cesse à son état initial. ellips?s est un concert dont la révolution est immuable, et pourtant toujours différente.
Mardi 27 octobre, 21h : Cora Laba
Cette Chanteuse des montagnes, exilée un temps dans l’ébullition des plaines ukrainiennes, sur une île méditerranéenne, puis dans un bateau pris dans la banquise, pille sans complexe dans ses aventures des images renversantes pour bâtir des chansons-talismans, pour raconter le feu et la glace, le vacarme et le silence, le bitume et les lignes de fuite. Pour raconter comment les rivières courent jusqu’à la mer.
Ses chansons parlent de la vie, de la mort, de l’amour, des instants fulgurants et furtifs comme le bonheur qu’elle tente de retenir par ces mélodies gardées en trésor pour les jours plus sombres.
La nature est une source dans laquelle elle se plonge pour y puiser forces et inspiration. Pas un décor ni un paysage, mais une matrice qui la forge et qu’elle célèbre : en s’inspirant de sa grâce, en piochant dans ses pierriers, ses grottes et ses eaux pour en tailler des objets sonnants, en récoltant des sons comme on récolte des herbes.
Cet imaginaire fécondé par la nature s’hybride à la technologie rencontrée dans l’univers urbain, qui fait aussi partie de son histoire : à la croisée de rencontres géographiques et artistiques, elle compose en tressant l’organique à l’électronique. Elle sculpte en solo un univers sonore à l’aide de ses voix multipliées, d’un clavier et d’un instrumentarium hybride (pierres, eau, os, effets électroniques) pour en faire surgir la poésie, pour chanter un monde où il ferait bon vivre.
OCTOBRE 2020
Tarif plein : 15€
Tarif réduit : 10€ (Pass Cultura, groupes à partir de 10 personnes, étudiants, demandeurs d'emploi, membres de l'Association VOCE, enfants à partir de 10 ans)
Gratuit pour les moins de 10 ans
RENSEIGNEMENTS
Tel : 04 95 61 73 13
Site : www.voce.corsica
Facebook : www.facebook.com/centreVoce
BILLETTERIE
Billetterie en ligne uniquement : www.voce.corsica
– pas de réservations pas e-mail ni par téléphone. Si des places sont encore disponibles le soir du concert, elles seront mises en vente à la billetterie de l'Auditorium di Pigna 30 minutes avant le début du concert.
Vendredi 2 octobre, 21h : Tintenne
Avec:Voix, guitare : Letizia Giuntini
Percussions : Marjorie Maestracci
Violoncelle : Anne-Lise Herrera
La Balagne connaît bien Letizia Giuntini, chanteuse à l'univers tantôt rugueux ou tendre, à la voix forte et brisée par l'émotion qu'elle ressent et qu'elle génère. De ce tempérament passionné et d'une imagination fertile naissent des chansons qui touchent, que Letizia interprète s'accompagnant à la guitare, avec naturel et spontanéité.
Partenaire musicale privilégiée, Marjorie Maestracci apporte aux percussions une complicité douce et le pétillement d'un jeu léger et fin.
Pour cette nouvelle version de son spectacle, Letizia a fait appel à Anne-Lise Herrera et à son violoncelle baroudeur. Anne-Lise est une musicienne qui aime sortir des sentiers battus, et « Stonde » lui en donne une nouvelle occasion.
Ces 3 comparses, Tintenne, ont eu la chance de croiser sur leur chemin Celia Picciocchi, aux arrangements et à la coordination musicale, habituée à croiser les cordes classiques aux voix traditionnelles.
Samedi 3 octobre, 21h : Ensemble Tarentule | Jeux de Mots (entrée gratuite)
Programme à 4 Voix, avec :
Emilie Husson (soprano)
Cécil Gallois (contreténor)
Xavier de Lignerolles (ténor)
Vincent-Arnaud Gautier (baryton-basse)
L’Ensemble Tarentule, dont les directeurs sont Xavier de Lignerolles et Cécil Gallois, effectue un travail de recherche et de diffusion sur l’interprétation de la musique polyphonique a cappella. Cette exploration, envisagée par le prisme du madrigal de la fin du XVIème siècle, se prolonge et s'enrichit par la création d'un répertoire contemporain, en lien avec les compositeurs d’aujourd'hui.
Le présent programme se propose d’explorer la dimension ludique de la musique vocale a cappella, du XVIème et du XXIème siècle. En soit la musique fait déjà intervenir la notion de jeu au sens large, mais il est certains répertoires où cette notion est encore plus performative, comme par exemple celui de la chanson bruitiste du XVIème siècle dont Clément Janequin s’est fait une spécialité et une gloire. En substituant aux mots et aux phrases des sons onomatopéiques, Janequin a littéralement inventé un genre, celui de la chanson polyphonique imitative.
Mardi 6 octobre, 21h : Sumente
Le groupe Sumente est composé de 3 personnes : Bernard à la guitare, Serge voix et percussion, Dumè voix et guitare. Des amis réunis pour partager avec le public son attachement à sa terre, sa culture, son identité.
De la poésie portée par une musique douce et entraînante, de la polyphonie inspirée de la vie quotidienne, du chant Sacré qui a désormais repris sa véritable place dans la culture insulaire. Des voix qui trouvent leur harmonie dans l'amour, la passion et la sincérité.
Le désir d'offrir une Corse Belle et pure.
Une invitation au voyage au travers de ces villages, de ces fleuves, de ces terres riches en couleurs. Tant de différences qui illustrent la richesse de ce peuple libre et fière de ses origines.
Vendredi 9 octobre, 21h : A Cumpagnia avec:
Chant, violon : François-Philippe Barbolosi
Chant, violon, guitare : Laurent Barbolosi
Chant, guitare : Claude Bellagamba
Chant, percussions : Jérôme Casalonga
Pirula, pivana, ceterina : Toni Casalonga
Cetera : Ugo Casalonga
A Cumpagnia nous transmet ces histoires issues de la culture de son île, histoires d’amour, de vengeance, de la vie quotidienne ou d’événements exceptionnels que l’on pouvait entendre dans les différentes pieve de la Corse et dont le groupe perpétue la mémoire.
Par la reconstitution d’un instrumentarium populaire et grâce au travail des artisans, les instruments traditionnels corses tels la cetera (cistre à 8 choeurs doubles), la pirula, la pivana (flûte en corne de chèvre), la cialamella (chalumeau à anche simple) retrouvent leurs lettres de noblesse. A ces instruments s’ajoutent de plus classiques, tels le violon, la trompette, la clarinette ou les percussions. C’est donc entre tradition et création que le groupe s’exprime, dans une parfaite connaissance des structures musicales et poétiques insulaires née de patientes recherches sur le terrain.
« D’une beauté intemporelle, comme toute la musique qui transpire son environnement sans la trahir. » Etienne Bours, Trad Mag
« C’est en grande partie grâce à la Cumpagnia que le chant polyphonique, porteur d’une puissante identité et d’une dynamique extraordinaire, a donné une formidable impulsion aux chants corses d’aujourd’hui en leur donnant un nouveau souffle. », Le Monde de la Musique
Samedi 10 octobre, 21h : Youmna Saba | Marhala 3 (entrée gratuite), avec :
Youmna Saba : voix et oud
“Marẖala 3” est le troisième volet de “Taïma’”, un projet de composition musicale pour voix, oud et musique électronique qui traite des relations entre la musique électronique et l’art de la qasida : (forme musicale basée sur une improvisation vocale de poèmes en arabe classique).
“Taïma’” est un terrain étendu d’expérimentations, de va-et-vient entre ces deux modes d’expressions dans le but de créer un nouveau langage musical par le fusionnement de ces deux univers. Cette étude aboutira à un projet musical écrit, composé et présenté en live, qui sera documenté par des essais, et éventuellement sortira sur disque.
Vendredi 16 octobre, 21h : Carmin Belgodere
Compositeur, interprète, auteur, à la guitare ou à la cetera (instrument traditionnel corse proche du cistre).
De son appartenance passée à des groupes emblématiques corses et méditerranéens comme ‘Voci di a Gravona’, ‘Cinqui sò’, ‘La compagnie Rassegna’ ou encore ‘Manât’, il tisse un parcours hors nomenclature qui l’amène à habiter la tradition corse de sa musicalité et de ses influences contemporaines pour proposer un concept à la croisée des époques.
La contemporanéité et la tradition s’enlacent, La Corse se love dans la Méditerranée. À la tradition qui accompagne les étapes d’une vie - moments de joie, de tristesse, d’amour, d’espoir ou de colère - s’ajoutent et se complètent la poésie des œuvres de Yannick Stara (Ashram) ainsi que la modernité musicale de Carmin Belgodere. Deux éléments qui viennent intensifier l’expression d’un héritage multiséculaire.
L’ensemble se veut alors surprenant autant qu’immersif, chaque pièce devenant une proposition nouvelle, à part entière, tout en conservant son authenticité - fil rouge, guide muet que le spectateur s’approprie lentement au fil du concert.
Des modes méditerranéens, des accents folks, des touches de classique, des ‘versi’ issus de la tradition ...
Les musiques s’invitent et se fondent dans la continuité des compositions de Carmin Belgodere, nous portant de la polyphonie aux sonorités nouvelles, pour proposer une plongée dans les univers que ces deux artistes corses, font résonner en chacun de nous.
Samedi 17 octobre, 21h : René Bergier
Le chanteur du groupe La Belle Bleue s'échappe de temps en temps de sa troupe pour livrer ses chansons dans un écrin épuré, guitare-voix.
Pour son passage à Pigna, dans son village natal, René nous livrera des nouveautés 2020 entre les classiques de son groupe ...
Des textes en français profonds, intimes et percutants.
Mardi 20 octobre, 21h : Baïna Project, avec :
Clarinette, saxophone, compositions : Jérôme Casalonga
Violoncelle : Paul-Antoine De Rocca Serra
Batterie : Nelson Gotteland
Basse : Jeremy Lohier
Clavier : Charly Menassé
Sonu, materiale musicali, World Network strumintali, caricate è ghjucate !
Un son, une matière musicale, une polyphonie instrumentale !
Vendredi 23 octobre, 21h : Balagna, avec
Voix : Thierry Nobili, Fabrice Nobili
Voix, violon, flûtes : Andria Aitelli
Voix, guitare : Jean-Philippe Casta, Marc'andria Castellani
Le groupe Balagna propose un voyage à travers la Corse profonde, son histoire, son identité, son lien au monde.
Un voyage qui part de la polyphonie la plus traditionnelle, qu’elle soit profane ou sacrée, et arrive jusqu’aux créations modernes qui allient la polyphonie à une grande variété d’instruments : guitares, percussions, différents types de flutes en passant par le violon traditionnel. Chaque chant est expliqué au public par une narration qui lie le fil de l’histoire des origines jusqu’à nos jours.
Samedi 24 octobre, 21h : Ellips?s (entrée gratuite), avec:
Composition, percussions : Laurent Mariusse
Composition, live electronic, traitements video : Sébastien Béranger
"Si le cercle est depuis la nuit des temps un symbole de perfection et d’équilibre, l’ellipse altère cette perfection pour y inscrire du rythme et du mouvement. L’ellipse renvoie à l’idée d’infini, au renouvellement perpétuel, au concept de réapparition et de renaissance."
Le projet ellips?s est né de cette envie de travailler sur l’absence de frontière, sur l’absence de limite, de seuil, sur le désir de créer un concert augmenté où l’auditeur ne perçoit plus la forme comme une continuité mais comme un renouvellement permanent, sans début ni fin. Grâce à la vidéo, au travail scénographique et à la construction plastique – quasi architecturale – du set de percussion, grâce à la transformation numérique des sources sonores, Sébastien Béranger et Laurent Mariusse envisagent ce concert/spectacle comme un processus mouvant qui s’éloigne et revient sans cesse à son état initial. ellips?s est un concert dont la révolution est immuable, et pourtant toujours différente.
Mardi 27 octobre, 21h : Cora Laba
Cette Chanteuse des montagnes, exilée un temps dans l’ébullition des plaines ukrainiennes, sur une île méditerranéenne, puis dans un bateau pris dans la banquise, pille sans complexe dans ses aventures des images renversantes pour bâtir des chansons-talismans, pour raconter le feu et la glace, le vacarme et le silence, le bitume et les lignes de fuite. Pour raconter comment les rivières courent jusqu’à la mer.
Ses chansons parlent de la vie, de la mort, de l’amour, des instants fulgurants et furtifs comme le bonheur qu’elle tente de retenir par ces mélodies gardées en trésor pour les jours plus sombres.
La nature est une source dans laquelle elle se plonge pour y puiser forces et inspiration. Pas un décor ni un paysage, mais une matrice qui la forge et qu’elle célèbre : en s’inspirant de sa grâce, en piochant dans ses pierriers, ses grottes et ses eaux pour en tailler des objets sonnants, en récoltant des sons comme on récolte des herbes.
Cet imaginaire fécondé par la nature s’hybride à la technologie rencontrée dans l’univers urbain, qui fait aussi partie de son histoire : à la croisée de rencontres géographiques et artistiques, elle compose en tressant l’organique à l’électronique. Elle sculpte en solo un univers sonore à l’aide de ses voix multipliées, d’un clavier et d’un instrumentarium hybride (pierres, eau, os, effets électroniques) pour en faire surgir la poésie, pour chanter un monde où il ferait bon vivre.