Ribeddu : un homme devenu une légende
Rideddu était devenu une légende aprés son combat contre trois carbiniers qu'il raconte ici
Ribeddu : un homme devenu une légende
J'ai eu la chance de rencontrer Ribeddu quelques mois avant qu'il ne disparaisse. Il vivait à Aullène et je lui ai demandé de me raconter la résistance. Il insistait sur le fait que ses camarades et lui, prenaient bien soin de passer dans certains villages de nuit afin de ne pas être dénoncés. Mais alors qu'il était devenu autonomiste, il se rappelait avec émotion du courage de ses compagnons d'armes devenus communistes parce qu'à l'époque c'était le Parti qui encadrait la résistance. Ribeddu était devenu une légende après son combat contre trois carabiniers qu'il raconte ici.
Témoignage de Dominique Lucchini dit Ribeddu paru dans La résistance en Corse de Maurice Choury.
« Un soir, descendant à bicyclette à Cargiaca, ma lanterne tombe en panne. Un camion arrive, Je lui fais signe d’arrêter. Dans le crépuscule, je n’ai pas reconnu le conducteur, un fasciste italien en civil. À côté de lui se trouve un militaire. Le chauffeur refuse grossièrement de me prendre à bord.
Arrivé à Cargiaca, je le retrouve, le nez barbouillé de cambouis, plongé dans le capot ouvert. Je ne peux m’empêcher de lancer : “Ça te fait les pieds…”
Il me frappe. Je riposte. Le caporal italien me met en joue. Je le bouscule et m’enfuis ; il tire, me manque et appelle à l’aide.
L’affaire — une simple bagarre — est aussitôt enflée… “Nous avons été attaqués…”, etc. De Ribeddu à rébellion, il n’y a pas loin.
En prison
On arrête mon père. On le jette en prison à Sartène. Pour le faire libérer, je me constitue prisonnier.
En cellule, mon voisin est un communiste, Jean Giovanni.
— Tu es là pour tes idées ? Tu ne vas pas me faire croire ça…
C’est pourtant la raison. Il faut se rendre à l’évidence, Giovanni n’a ni tué ni volé. De même, on ne peut reprocher au père Mondoloni et à son fils Séraphin autre chose que d’être le père et le frère du communiste Jules Mondoloni, qui tient le maquis. En prison, je fais encore la connaissance de Pierre-Louis Benetti, de Lévie et d’un vieux communiste de San Gavino di Carbini, Piétri. On parle de Résistance. Je parle d’évasion. Giovani m’approuve et me donne la filière pour rejoindre les communistes de Sartène et de Petreto-Bicchisano, organisateurs du Front national.
L’évasion
Un soir, pendant qu’un camarade surveille la sentinelle, j’escalade les six mètres du mur d’enceinte — où j’avais préparé des points d’appui la veille au cours de la “promenade— je saute et disparais.
À la nuit j’arrive chez Sampieri au Campo Mezzana, le lendemain aux Martini, commune de Fozzano où Jules Mondoloni et Charlot Giacomini m’accueillent à bras ouverts. …Mes trente-huit jours de prison vont coûter à l’ennemi.
La première récupération d’armes
‘En mai 1943, après avoir attendu vainement un parachutage au Coscione pendant quinze jours avec des groupes d’Aullène, Quenza et Serra-di-Scopamène, au milieu des vachers et nous nourrissant uniquement de lait, je retourne aux Martini où Jules Mondoloni me propose de faire partie de l’équipe de réception d’un sous-marin attendu.
Nous passons à Casalabriva prendre Jean Nicoli et nous montons à Bastia rejoindre Colonna d’Istria.
L’équipe comprend outre Colonna, Jean, Jules et moi : Bébé A rrighi, Dominique Vincetti et un gars du Niolo. Elle se rassemble à la ferme de Dominique Poli près de l’embouchure du Travo où se trouvent déjà Poli, dit le Douanier, et un meunier de la région. Nous partons en reconnaissance et nous repérons un poste italien en surplomb de la plage. La nuit venue, nous nous rendons au point fixé. Un canot, venu sans attendre les signaux, débarquait déjà les armes ! Le chef du commando de débarquement un Anglais, nous dit, en montrant les lourdes caisses : ‘Demain soir encore autant’, et repart après avoir embarqué Colonna, celui-ci désirant prendre contact avec le commandant du sous-marin. À ce moment, le poste italien ouvre le feu. Pendant que nous cachons les caisses, le canot rejoint le sous-marin dont le kiosque seul émerge, et Colonna reste à bord. Une mitrailleuse s’enraye après avoir tiré trois coups. Le sous-marin n’est pas atteint ! Le groupe se replie dans un champ de blé. C’est tout de même malheureux de voir arriver les premières armes et de les laisser là ! On retourne donc sur la plage et jusqu’au jour on coltine les caisses qu’on répartit en trois dépôts, Ie dernier au-dessus de la ligne de chemin de fer pour pouvoir l’évacuer rapidement en montagne en cas de nouvelle surprise.
Contrôlé par les carabiniers
Le lendemain matin, je retourne à la plage accompagné du meunier pour voir si nous n’avons rien oublié. ‘N’allez pas vous faire remarquer avec vos mitraillettes’, nous dit Jean Nicoli, et il me donne son revolver d’ordonnance et au meunier un colt ‘Nous retraversons le champ de blé. Avant de me diriger vers la plage, je veux observer le secteur. Au moment où je lève les bras pour saisir les basses branches d’un gros poirier sauvage j’aperçois trois carabiniers sur le chemin bordant le champ. Je fais signe au meunier et nous filons à quatre pattes dans les blés. Comme nous arrivons à un mur de pierres sèches, nos trois poursuivants surgissent et crient ‘Pianta o sparo’ en nous mettant en joue. Le meunier reste debout. Je me dis si je me sauve, ils le tuent. Et je me lève…
Documenti ?
Je sors ma carte d’identité. Le lieutenant fouille mon portefeuille.
V ous allez nous suivre à Solenzara pour vérification d’identité. Nous voilà partis vers l’embranchement qui mène à la ferme de Dominique Poli, moi devant, encadré des deux carabiniers, le meunier derrière, un filet de pêche sur l’épaule et parlant avec le lieutenant.
Je me dis : il va le descendre avec son colt et je m’occuperai des deux autres. Rien. On arrive sur la route nationale. Le lieutenant s’isole dix minutes avec le meunier et revient en criant aux carabiniers ‘Fouillez-le.
Je me revois, avec le veston noir que m’avait donné Jean et le chapeau gris tout neuf de Colonna !
Pendant que les carabiniers retirent l’arme de l’épaule pour me fouiller, je fais le geste d’ouvrir tranquillement la veste en disant ‘Vous pouvez vérifier, je n’ai rien sur moi.
Contre trois carabiniers
En l’espace d’un éclair l’esprit est agile dans ces cas-là, je pense : s’ils me prennent le revolver, ou bien ils me tuent ou bien ils me passent les menottes et quand les copains les attaqueront tout à l’heure, les carabiniers me descendront. Je sors le revolver. Avant que j’aie pu tirer, six mains s’abattent dessus, essayant de me faire baisser le canon et vider le chargeur. L’instinct de conservation décuple mes forces ils avaient beau M. appuyer sur l’index, il était de fer. Pas un de mes trois adversaires ne pense à me lâcher pour prendre du champ et m’abattre !
Dans la lutte, un des carabiniers met la paume devant le canon. Je tire. La main percée, il s’écarte, bousculant le second qui lâche mon revolver, et me prend à bras-le-corps. J’appuie l’arme sur son bras et je tire. Deux coups. Il tombe. L’homme à la main blessée saute à nouveau sur mon revolver et le lieutenant me bondissant sur le dos essaie de m’étrangler. Je lui fais un croche-pied, il bascule dans le fossé, pendant que je tombe à la renverse sur celui qui me bloque le bras droit. D’un coup de tête, j’envoie rouler à nouveau le lieutenant qui essayait de se relever. L’autre, toujours me tenant le bras, me bâillonne de sa main blessée. D’un coup de dent, je lui broie les doigts. La douleur lui fait lâcher prise. Je lui envoie les pieds dans la figure. Il tombe en arrière. ‘Pan ! Pan ! je le liquide. Je vise le lieutenant qui s’enfuit, mais je n’ai plus de balles. J’avais dû tirer un coup de plus que je ne croyais. Le carabinier blessé au bras, que j’estimais hors de combat, essaie de me coucher en joue avec son mousqueton. Je le prends à bras-le-corps et, de toutes mes forces, je le lance par terre sur le crâne. Le lieutenant s’était évaporé…
Deux ennemis de moins
Tout cela se passait à soixante mètres d’une baraque abritant le poste de garde d’un pont. Pour donner une idée de la rapidité de la bagarre, les hommes de garde, assis à l’ombre sur le pas de la porte, au premier coup de feu, ressortaient seulement du poste, mousquetons en main, quand j’achevais le deuxième carabinier…
Quelques minutes plus tard, toute l’équipe sauf le meunier qui s’était constitué prisonnier une deuxième fois se retrouve, sans s’être donné le mot, au troisième dépôt, au-dessus de la ligne de chemin de fer. Nous en récupérons les armes et nous nous séparons, après avoir franchi les montagnes, dans la région de Zicavo. Dominique Vincetti et Bébé Arrighi prennent le train à Vivario pour rejoindre Bastia. Jean Nicoli et Jules Mondoloni, en descendant vers Ajaccio, avec une patrouille, près de Petreto-Bicchisano.
Dans la région de Serra-di-Scopamène, j’organise une équipe de muletiers pour récupérer les deux derniers dépôts et je repars sur le Travo où je fais chou blanc. Dominique Vincetti m’avait devancé. Il avait remis les armes aux patriotes du Fium'orbo. »
GXC
J'ai eu la chance de rencontrer Ribeddu quelques mois avant qu'il ne disparaisse. Il vivait à Aullène et je lui ai demandé de me raconter la résistance. Il insistait sur le fait que ses camarades et lui, prenaient bien soin de passer dans certains villages de nuit afin de ne pas être dénoncés. Mais alors qu'il était devenu autonomiste, il se rappelait avec émotion du courage de ses compagnons d'armes devenus communistes parce qu'à l'époque c'était le Parti qui encadrait la résistance. Ribeddu était devenu une légende après son combat contre trois carabiniers qu'il raconte ici.
Témoignage de Dominique Lucchini dit Ribeddu paru dans La résistance en Corse de Maurice Choury.
« Un soir, descendant à bicyclette à Cargiaca, ma lanterne tombe en panne. Un camion arrive, Je lui fais signe d’arrêter. Dans le crépuscule, je n’ai pas reconnu le conducteur, un fasciste italien en civil. À côté de lui se trouve un militaire. Le chauffeur refuse grossièrement de me prendre à bord.
Arrivé à Cargiaca, je le retrouve, le nez barbouillé de cambouis, plongé dans le capot ouvert. Je ne peux m’empêcher de lancer : “Ça te fait les pieds…”
Il me frappe. Je riposte. Le caporal italien me met en joue. Je le bouscule et m’enfuis ; il tire, me manque et appelle à l’aide.
L’affaire — une simple bagarre — est aussitôt enflée… “Nous avons été attaqués…”, etc. De Ribeddu à rébellion, il n’y a pas loin.
En prison
On arrête mon père. On le jette en prison à Sartène. Pour le faire libérer, je me constitue prisonnier.
En cellule, mon voisin est un communiste, Jean Giovanni.
— Tu es là pour tes idées ? Tu ne vas pas me faire croire ça…
C’est pourtant la raison. Il faut se rendre à l’évidence, Giovanni n’a ni tué ni volé. De même, on ne peut reprocher au père Mondoloni et à son fils Séraphin autre chose que d’être le père et le frère du communiste Jules Mondoloni, qui tient le maquis. En prison, je fais encore la connaissance de Pierre-Louis Benetti, de Lévie et d’un vieux communiste de San Gavino di Carbini, Piétri. On parle de Résistance. Je parle d’évasion. Giovani m’approuve et me donne la filière pour rejoindre les communistes de Sartène et de Petreto-Bicchisano, organisateurs du Front national.
L’évasion
Un soir, pendant qu’un camarade surveille la sentinelle, j’escalade les six mètres du mur d’enceinte — où j’avais préparé des points d’appui la veille au cours de la “promenade— je saute et disparais.
À la nuit j’arrive chez Sampieri au Campo Mezzana, le lendemain aux Martini, commune de Fozzano où Jules Mondoloni et Charlot Giacomini m’accueillent à bras ouverts. …Mes trente-huit jours de prison vont coûter à l’ennemi.
La première récupération d’armes
‘En mai 1943, après avoir attendu vainement un parachutage au Coscione pendant quinze jours avec des groupes d’Aullène, Quenza et Serra-di-Scopamène, au milieu des vachers et nous nourrissant uniquement de lait, je retourne aux Martini où Jules Mondoloni me propose de faire partie de l’équipe de réception d’un sous-marin attendu.
Nous passons à Casalabriva prendre Jean Nicoli et nous montons à Bastia rejoindre Colonna d’Istria.
L’équipe comprend outre Colonna, Jean, Jules et moi : Bébé A rrighi, Dominique Vincetti et un gars du Niolo. Elle se rassemble à la ferme de Dominique Poli près de l’embouchure du Travo où se trouvent déjà Poli, dit le Douanier, et un meunier de la région. Nous partons en reconnaissance et nous repérons un poste italien en surplomb de la plage. La nuit venue, nous nous rendons au point fixé. Un canot, venu sans attendre les signaux, débarquait déjà les armes ! Le chef du commando de débarquement un Anglais, nous dit, en montrant les lourdes caisses : ‘Demain soir encore autant’, et repart après avoir embarqué Colonna, celui-ci désirant prendre contact avec le commandant du sous-marin. À ce moment, le poste italien ouvre le feu. Pendant que nous cachons les caisses, le canot rejoint le sous-marin dont le kiosque seul émerge, et Colonna reste à bord. Une mitrailleuse s’enraye après avoir tiré trois coups. Le sous-marin n’est pas atteint ! Le groupe se replie dans un champ de blé. C’est tout de même malheureux de voir arriver les premières armes et de les laisser là ! On retourne donc sur la plage et jusqu’au jour on coltine les caisses qu’on répartit en trois dépôts, Ie dernier au-dessus de la ligne de chemin de fer pour pouvoir l’évacuer rapidement en montagne en cas de nouvelle surprise.
Contrôlé par les carabiniers
Le lendemain matin, je retourne à la plage accompagné du meunier pour voir si nous n’avons rien oublié. ‘N’allez pas vous faire remarquer avec vos mitraillettes’, nous dit Jean Nicoli, et il me donne son revolver d’ordonnance et au meunier un colt ‘Nous retraversons le champ de blé. Avant de me diriger vers la plage, je veux observer le secteur. Au moment où je lève les bras pour saisir les basses branches d’un gros poirier sauvage j’aperçois trois carabiniers sur le chemin bordant le champ. Je fais signe au meunier et nous filons à quatre pattes dans les blés. Comme nous arrivons à un mur de pierres sèches, nos trois poursuivants surgissent et crient ‘Pianta o sparo’ en nous mettant en joue. Le meunier reste debout. Je me dis si je me sauve, ils le tuent. Et je me lève…
Documenti ?
Je sors ma carte d’identité. Le lieutenant fouille mon portefeuille.
V ous allez nous suivre à Solenzara pour vérification d’identité. Nous voilà partis vers l’embranchement qui mène à la ferme de Dominique Poli, moi devant, encadré des deux carabiniers, le meunier derrière, un filet de pêche sur l’épaule et parlant avec le lieutenant.
Je me dis : il va le descendre avec son colt et je m’occuperai des deux autres. Rien. On arrive sur la route nationale. Le lieutenant s’isole dix minutes avec le meunier et revient en criant aux carabiniers ‘Fouillez-le.
Je me revois, avec le veston noir que m’avait donné Jean et le chapeau gris tout neuf de Colonna !
Pendant que les carabiniers retirent l’arme de l’épaule pour me fouiller, je fais le geste d’ouvrir tranquillement la veste en disant ‘Vous pouvez vérifier, je n’ai rien sur moi.
Contre trois carabiniers
En l’espace d’un éclair l’esprit est agile dans ces cas-là, je pense : s’ils me prennent le revolver, ou bien ils me tuent ou bien ils me passent les menottes et quand les copains les attaqueront tout à l’heure, les carabiniers me descendront. Je sors le revolver. Avant que j’aie pu tirer, six mains s’abattent dessus, essayant de me faire baisser le canon et vider le chargeur. L’instinct de conservation décuple mes forces ils avaient beau M. appuyer sur l’index, il était de fer. Pas un de mes trois adversaires ne pense à me lâcher pour prendre du champ et m’abattre !
Dans la lutte, un des carabiniers met la paume devant le canon. Je tire. La main percée, il s’écarte, bousculant le second qui lâche mon revolver, et me prend à bras-le-corps. J’appuie l’arme sur son bras et je tire. Deux coups. Il tombe. L’homme à la main blessée saute à nouveau sur mon revolver et le lieutenant me bondissant sur le dos essaie de m’étrangler. Je lui fais un croche-pied, il bascule dans le fossé, pendant que je tombe à la renverse sur celui qui me bloque le bras droit. D’un coup de tête, j’envoie rouler à nouveau le lieutenant qui essayait de se relever. L’autre, toujours me tenant le bras, me bâillonne de sa main blessée. D’un coup de dent, je lui broie les doigts. La douleur lui fait lâcher prise. Je lui envoie les pieds dans la figure. Il tombe en arrière. ‘Pan ! Pan ! je le liquide. Je vise le lieutenant qui s’enfuit, mais je n’ai plus de balles. J’avais dû tirer un coup de plus que je ne croyais. Le carabinier blessé au bras, que j’estimais hors de combat, essaie de me coucher en joue avec son mousqueton. Je le prends à bras-le-corps et, de toutes mes forces, je le lance par terre sur le crâne. Le lieutenant s’était évaporé…
Deux ennemis de moins
Tout cela se passait à soixante mètres d’une baraque abritant le poste de garde d’un pont. Pour donner une idée de la rapidité de la bagarre, les hommes de garde, assis à l’ombre sur le pas de la porte, au premier coup de feu, ressortaient seulement du poste, mousquetons en main, quand j’achevais le deuxième carabinier…
Quelques minutes plus tard, toute l’équipe sauf le meunier qui s’était constitué prisonnier une deuxième fois se retrouve, sans s’être donné le mot, au troisième dépôt, au-dessus de la ligne de chemin de fer. Nous en récupérons les armes et nous nous séparons, après avoir franchi les montagnes, dans la région de Zicavo. Dominique Vincetti et Bébé Arrighi prennent le train à Vivario pour rejoindre Bastia. Jean Nicoli et Jules Mondoloni, en descendant vers Ajaccio, avec une patrouille, près de Petreto-Bicchisano.
Dans la région de Serra-di-Scopamène, j’organise une équipe de muletiers pour récupérer les deux derniers dépôts et je repars sur le Travo où je fais chou blanc. Dominique Vincetti m’avait devancé. Il avait remis les armes aux patriotes du Fium'orbo. »
GXC