Après la Françafrique , la Russiafrique et la Chinafrique
L'empire française sur l'Afrique disparaît morceau par morceau........
Après la Françafrique, la Russiafrique et la Chinafrique
L’emprise française sur l’Afrique disparaît morceau par morceau : hier, le Mali, le Burkina, aujourd’hui le Niger. Mais il semblerait que les peuples africains aient quelque mal à envisager une réelle indépendance, car ils troquent la présence française contre celle autrement plus oppressante au quotidien de la Russie et celle plus insidieuse de la Chine.
La fin d’une époque
À peine, la décolonisation de différents pays de l’Afrique subsaharienne prononcée que la France trouvait des chemins néocoloniaux pour continuer à peser sur le destin des pays africains qui hier appartenait à l’Empire. Il y a eu d’abord le maintien du franc CFA, une monnaie imprimée à Chamalières s’il vous plaît. Et puis les grandes compagnies pétrolières se sont abattues comme des vautours sur les pays producteurs enrichissant les nababs et privant les peuples de ses revenus. C’est ainsi que des pays richissimes comme le Gabon ont à leur tête des familles qui se gavent pendant que leurs « sujets » vivent dans la misère. Il est vrai que ces peuples n’ont souvent pas réussi à dépasser la zizanie tribale offrant aux puissances pillardes de magnifiques opportunités de division. Les grandes puissances ont armé les uns contre les autres provoquant d’épouvantables massacres qui ont contribué à entretenir des haines souvent héritées du temps où certaines tribus capturaient des esclaves pour le compte des pays arabes ou occidentaux au détriment d’autres.
La Russie et la Chine en embuscade
Avec un art consommé du masochisme, bon nombre de pays africains ont vendu leurs sous-sols aux Chinois et ont ouvert grand leurs portes aux Russes ou plutôt aux Wagner. Dans le contexte actuel d’un renouveau de la bipolarisation mondiale, bon nombre de peuples africains se donnent à ces nouveaux colonisateurs en espérant que cela leur épargnera la tyrannie islamique qui elle aussi progresse en épousant l’opposition sédentaires nomades. L’Afrique est vraisemblablement le continent le plus riche de la planète et c’est pourtant aussi le plus pauvre. Cela tient à un retard conjoncturel causé par des décolonisations ratées, mais aussi un retard structurel aux racines culturelles tribales. Confrontée à un marché financier qui lamine les vieilles structures mentales et donc économiques, l’Afrique préfère se trouver de nouveaux exploiteurs plutôt que d’emprunter la voie de la véritable indépendance. Au Zimbabwe par exemple (l’ancienne Rhodésie) le régime marxiste de Mugabe a entraîné le pays à la faillite alors qu’il était prospère au temps de la colonisation. Aujourd’hui, les Chinois sont les nouveaux maîtres et les Zimbabwiens s’exilent pour l’Afrique du Sud où ils sont victimes de racisme et de pogroms de la part des Bantous et des Zoulous.
La lutte contre le djihadisme
Une erreur fréquemment commise consiste à penser que l’islamisme n’est que religion. Dans les faits, il a remplacé le vide laissé par la mort du communisme. Le plus étrange est qu’aujourd’hui la Russie poutinienne reprend la place occupée autrefois par l’URSS. Les pays africains versent les uns après les autres dans un anti occidentalisme fanatique comme les chaînes russes ou chinoises étaient plus douces que celle des pays européens ou de l’Amérique. Le bon sens commanderait de laisser ces pays à leur destin afin de ne pas s’enliser des aventures très coûteuses et qui n’ont servit à rien d’autre qu’à augmenter le ressentiment à l’égard de la France. Il n’en reste pas moins qu’il serait suicidaire de laisser l’Islamisme gagner l’Afrique entière et de transformer ce continent en une base arrière du terrorisme qui ne manquera pas de gagner le monde occidental. Peut-être serait-il temps de mettre en place une politique d’aide réelle et sincère aux pays d’Afrique afin qu’ils parviennent à stabiliser la situation, s’ils le veulent bien entendu et qu’ils créent en leur sein les anticorps nécessaires au combat contre les prédateurs islamistes. Ça serait également une façon élégante de contenir une immigration qui ne va pas manquer de submerger le vieux continent. Les astres désastreux sont en train de gagner un alignement parfait : crise climatique, misère sociale et une pyramide d’âge exactement inverse de celle de notre très vieux monde. Si rien n’est fait en direction et en faveur des peuples et non des potentats attendons-nous à devenir une citadelle assiégée et à développer des politiques obsidionales avec les régimes qui vont avec.
GXC
L’emprise française sur l’Afrique disparaît morceau par morceau : hier, le Mali, le Burkina, aujourd’hui le Niger. Mais il semblerait que les peuples africains aient quelque mal à envisager une réelle indépendance, car ils troquent la présence française contre celle autrement plus oppressante au quotidien de la Russie et celle plus insidieuse de la Chine.
La fin d’une époque
À peine, la décolonisation de différents pays de l’Afrique subsaharienne prononcée que la France trouvait des chemins néocoloniaux pour continuer à peser sur le destin des pays africains qui hier appartenait à l’Empire. Il y a eu d’abord le maintien du franc CFA, une monnaie imprimée à Chamalières s’il vous plaît. Et puis les grandes compagnies pétrolières se sont abattues comme des vautours sur les pays producteurs enrichissant les nababs et privant les peuples de ses revenus. C’est ainsi que des pays richissimes comme le Gabon ont à leur tête des familles qui se gavent pendant que leurs « sujets » vivent dans la misère. Il est vrai que ces peuples n’ont souvent pas réussi à dépasser la zizanie tribale offrant aux puissances pillardes de magnifiques opportunités de division. Les grandes puissances ont armé les uns contre les autres provoquant d’épouvantables massacres qui ont contribué à entretenir des haines souvent héritées du temps où certaines tribus capturaient des esclaves pour le compte des pays arabes ou occidentaux au détriment d’autres.
La Russie et la Chine en embuscade
Avec un art consommé du masochisme, bon nombre de pays africains ont vendu leurs sous-sols aux Chinois et ont ouvert grand leurs portes aux Russes ou plutôt aux Wagner. Dans le contexte actuel d’un renouveau de la bipolarisation mondiale, bon nombre de peuples africains se donnent à ces nouveaux colonisateurs en espérant que cela leur épargnera la tyrannie islamique qui elle aussi progresse en épousant l’opposition sédentaires nomades. L’Afrique est vraisemblablement le continent le plus riche de la planète et c’est pourtant aussi le plus pauvre. Cela tient à un retard conjoncturel causé par des décolonisations ratées, mais aussi un retard structurel aux racines culturelles tribales. Confrontée à un marché financier qui lamine les vieilles structures mentales et donc économiques, l’Afrique préfère se trouver de nouveaux exploiteurs plutôt que d’emprunter la voie de la véritable indépendance. Au Zimbabwe par exemple (l’ancienne Rhodésie) le régime marxiste de Mugabe a entraîné le pays à la faillite alors qu’il était prospère au temps de la colonisation. Aujourd’hui, les Chinois sont les nouveaux maîtres et les Zimbabwiens s’exilent pour l’Afrique du Sud où ils sont victimes de racisme et de pogroms de la part des Bantous et des Zoulous.
La lutte contre le djihadisme
Une erreur fréquemment commise consiste à penser que l’islamisme n’est que religion. Dans les faits, il a remplacé le vide laissé par la mort du communisme. Le plus étrange est qu’aujourd’hui la Russie poutinienne reprend la place occupée autrefois par l’URSS. Les pays africains versent les uns après les autres dans un anti occidentalisme fanatique comme les chaînes russes ou chinoises étaient plus douces que celle des pays européens ou de l’Amérique. Le bon sens commanderait de laisser ces pays à leur destin afin de ne pas s’enliser des aventures très coûteuses et qui n’ont servit à rien d’autre qu’à augmenter le ressentiment à l’égard de la France. Il n’en reste pas moins qu’il serait suicidaire de laisser l’Islamisme gagner l’Afrique entière et de transformer ce continent en une base arrière du terrorisme qui ne manquera pas de gagner le monde occidental. Peut-être serait-il temps de mettre en place une politique d’aide réelle et sincère aux pays d’Afrique afin qu’ils parviennent à stabiliser la situation, s’ils le veulent bien entendu et qu’ils créent en leur sein les anticorps nécessaires au combat contre les prédateurs islamistes. Ça serait également une façon élégante de contenir une immigration qui ne va pas manquer de submerger le vieux continent. Les astres désastreux sont en train de gagner un alignement parfait : crise climatique, misère sociale et une pyramide d’âge exactement inverse de celle de notre très vieux monde. Si rien n’est fait en direction et en faveur des peuples et non des potentats attendons-nous à devenir une citadelle assiégée et à développer des politiques obsidionales avec les régimes qui vont avec.
GXC