I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò : I PUTTACHJI
Mieux vaut ne pas se tromper
Karina Goffi, qui préside la commission Tourisme de la CCI de Corse et l’Union régionale des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), dénonce durement la politique tarifaire d’Air Corsica (Lettre de la CCI de Corse, septembre 2023). Et de citer un exemple : « Du jamais vu. J’ai acheté pour le 8 septembre un aller simple Bastia-Paris pour un de mes saisonniers, non-résident, à 386 euros. À côté de ça, Air Corsica promeut l’aller-retour sur Marrakech à 359 euros. » Le tourisme corse fait la grimace. Le tourisme marocain en redemande sans doute. On ne peut satisfaire tout le monde, c’est bien connu. Mais mieux vaut ne pas se tromper d’heureux élu.
« Différemment » quand et comment ?
La quiétude du centre ville de Bastia est mise à mal par des SDF qui ont posé leurs sacs depuis peu, qui pratiquent une mendicité agressive, qui multiplient les incivilités ainsi que les comportements violents et injurieux à l’encontre des riverains, commerçants et passants, qui souvent en viennent aux mains entre eux et qui sont quotidiennement sous l’emprise de l’alcool. La police et la population demandent à la municipalité de prendre un arrêté interdisant la mendicité qui permettrait de sévir contre ces individus tout en permettant aux quelques mendiants et SDF bien connus et qui ne causent aucune nuisance, de continuer à bénéficier de la tolérance, du respect, de la bienveillance et de la générosité. La municipalité bastiaise répond ne pas exclure répondre un jour favorablement, tout en ajoutant qu’elle préférerait traiter le problème « différemment ». Quand sera connu le contenu de ce « différemment ? Espérons que la réflexion durera moins longtemps que celle portant sur l’opportunité de mettre en place la télésurveillance ou celle concernant la recherche de recettes pour garder la ville propre. Espérons surtout qu’elle produira des solutions avant que tourne au drame une rixe entre les fauteurs de troubles ou que l’agressivité alcoolisée de ces derniers conduise un habitant excédé ou menacé à commettre un acte irréparable d’auto-défense.
Di a Corsica o di i Corsi ?
Récent encart publicitaire d’Air Corsica dans les pages de Corse Matin avec ce slogan in lingua nustrale « L’ali di a Corsica, simu noi » Beau message qui exprime une réalité. Il serait toutefois préférable que la Collectivité de Corse fasse en sorte que la compagnie soit « L’ali di i Corsi ». Les Corses contraints à l’exil ayant conservé des liens étroits avec leurs familles et leur île, qui ne bénéficient pas du tarif Résident, contrairement aux nouveaux installés et à de nombreux propriétaires furesteri de résidences secondaires, seraient ravis de cette évolution.
Brève de comptoir
Paul : tu as vu le déplacement de Macron à l’Assemblée de Corse ?
Louis : oui c’était vraiment n’importe quoi.
Paul : en effet il est arrivé et il a demandé aux élus de la corse de se mettre d’accord en six mois sinon il ne fera rien.
Louis : tu imagines la prochaine réunion à l’Assemblée Nationale Française, la 1ere ministre arriver et dire aux députés qu’ils ont trois semaines pour se mettre d’accord.
Paul : oui sinon elle ne ferait rien ce qui est le cas ou alors elle ferait jouer le 49.3.
Mieux vaut ne pas se tromper
Karina Goffi, qui préside la commission Tourisme de la CCI de Corse et l’Union régionale des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), dénonce durement la politique tarifaire d’Air Corsica (Lettre de la CCI de Corse, septembre 2023). Et de citer un exemple : « Du jamais vu. J’ai acheté pour le 8 septembre un aller simple Bastia-Paris pour un de mes saisonniers, non-résident, à 386 euros. À côté de ça, Air Corsica promeut l’aller-retour sur Marrakech à 359 euros. » Le tourisme corse fait la grimace. Le tourisme marocain en redemande sans doute. On ne peut satisfaire tout le monde, c’est bien connu. Mais mieux vaut ne pas se tromper d’heureux élu.
« Différemment » quand et comment ?
La quiétude du centre ville de Bastia est mise à mal par des SDF qui ont posé leurs sacs depuis peu, qui pratiquent une mendicité agressive, qui multiplient les incivilités ainsi que les comportements violents et injurieux à l’encontre des riverains, commerçants et passants, qui souvent en viennent aux mains entre eux et qui sont quotidiennement sous l’emprise de l’alcool. La police et la population demandent à la municipalité de prendre un arrêté interdisant la mendicité qui permettrait de sévir contre ces individus tout en permettant aux quelques mendiants et SDF bien connus et qui ne causent aucune nuisance, de continuer à bénéficier de la tolérance, du respect, de la bienveillance et de la générosité. La municipalité bastiaise répond ne pas exclure répondre un jour favorablement, tout en ajoutant qu’elle préférerait traiter le problème « différemment ». Quand sera connu le contenu de ce « différemment ? Espérons que la réflexion durera moins longtemps que celle portant sur l’opportunité de mettre en place la télésurveillance ou celle concernant la recherche de recettes pour garder la ville propre. Espérons surtout qu’elle produira des solutions avant que tourne au drame une rixe entre les fauteurs de troubles ou que l’agressivité alcoolisée de ces derniers conduise un habitant excédé ou menacé à commettre un acte irréparable d’auto-défense.
Di a Corsica o di i Corsi ?
Récent encart publicitaire d’Air Corsica dans les pages de Corse Matin avec ce slogan in lingua nustrale « L’ali di a Corsica, simu noi » Beau message qui exprime une réalité. Il serait toutefois préférable que la Collectivité de Corse fasse en sorte que la compagnie soit « L’ali di i Corsi ». Les Corses contraints à l’exil ayant conservé des liens étroits avec leurs familles et leur île, qui ne bénéficient pas du tarif Résident, contrairement aux nouveaux installés et à de nombreux propriétaires furesteri de résidences secondaires, seraient ravis de cette évolution.
Brève de comptoir
Paul : tu as vu le déplacement de Macron à l’Assemblée de Corse ?
Louis : oui c’était vraiment n’importe quoi.
Paul : en effet il est arrivé et il a demandé aux élus de la corse de se mettre d’accord en six mois sinon il ne fera rien.
Louis : tu imagines la prochaine réunion à l’Assemblée Nationale Française, la 1ere ministre arriver et dire aux députés qu’ils ont trois semaines pour se mettre d’accord.
Paul : oui sinon elle ne ferait rien ce qui est le cas ou alors elle ferait jouer le 49.3.