I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò : I PUTTACHJI
Mémoire et oubli
Il a été rapporté par les médias que lors d’une conférence de presse du parti Femu a Corsica consacrée au processus devant conduire à l’autonomie heureuse, un responsable autonomiste a ainsi souligné ce qui pressait : « Il y a des urgences : la langue, la spéculation immobilière, le foncier, le patrimoine ». En attendant l’amnistie, ne relèveraient donc de l’urgence ni la véritable libération de tous les prisonniers politiques, ni la levée des poursuites, ni la fin de l’assignation de prévenus à résidence dans l’Hexagone, ni la suppression de l’assimilation de militants nationalistes à des sympathisants ou militants islamistes (inscription au FIJAIT), ni l’effacement des amendes et dommages et intérêts qui interdisent tout projet à d’anciens prisonniers politiques. Dans l’Hexagone, et c’est heureux, on cultive le devoir de mémoire. Chez nous, inaugurerait-on l’art de l’oubli ?
Insondables décisions
Les préfectures de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ont récemment interdit durant quelques jours le transport nocturne de combustible. Pourquoi durant cette période ? Mystère ! Les décisions de la haute administration sont souvent aussi insondables que la volonté divine.
Fiché Ballon d’or
Après l’assassinat de Dominique Bernard, professeur dans un lycée d'Arras, l’autorité préfectorale a confirmé que, sur notre île aussi, résidaient des individus étant considérés comme dangereux mais ayant le droit de bénéficier de toutes les libertés et protections accordées par la loi républicaine sur laquelle, au nom d’une autre loi, ils crachent matin, midi et soir : « Il y a un peu plus de 5000 fichés S au niveau national. En Corse, nous en avons quatre. Il y en a deux sur Ajaccio et deux sur Porto-Vecchio. Ils sont tous citoyens français et aucun d’entre eux n’est donc susceptible d’être expulsé ». De quoi ne pas être rassuré. De quoi un peu comprendre la colère et la tentation de porter plainte pour diffamation éprouvées par Karim Benzema qui, pour un post certes oublieux des victimes d’un camp mais n’ayant pas appelé à la haine, et n’étant que fiché Ballon d’or, a appris qu’un ministre de l’Intérieur l’accusait de faire copain-copain avec un islamisme des plus nuisibles et qu’une parlementaire envisageait qu’il soit déchu de la nationalité française.
Cocasse
Le Salon du Chocolat est une belle manifestation. La Ville de Bastia y a ajouté une touche de couleur très particulière. Ses agents ont repeint une partie des bancs de la place Saint-Nicolas où avait lieu l’événement alors que celui-ci y battait son plein. Cocasse: les affichettes signalant cette louable initiative d’entretien et d’embellissement se sont envolées et ce qui devait arriver arriva : la nuit venue, quelques postérieurs de gourmands (es) s’étant posés sur lesdits bancs, ont eu droit à une belle couleur vert olive.
Mémoire et oubli
Il a été rapporté par les médias que lors d’une conférence de presse du parti Femu a Corsica consacrée au processus devant conduire à l’autonomie heureuse, un responsable autonomiste a ainsi souligné ce qui pressait : « Il y a des urgences : la langue, la spéculation immobilière, le foncier, le patrimoine ». En attendant l’amnistie, ne relèveraient donc de l’urgence ni la véritable libération de tous les prisonniers politiques, ni la levée des poursuites, ni la fin de l’assignation de prévenus à résidence dans l’Hexagone, ni la suppression de l’assimilation de militants nationalistes à des sympathisants ou militants islamistes (inscription au FIJAIT), ni l’effacement des amendes et dommages et intérêts qui interdisent tout projet à d’anciens prisonniers politiques. Dans l’Hexagone, et c’est heureux, on cultive le devoir de mémoire. Chez nous, inaugurerait-on l’art de l’oubli ?
Insondables décisions
Les préfectures de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ont récemment interdit durant quelques jours le transport nocturne de combustible. Pourquoi durant cette période ? Mystère ! Les décisions de la haute administration sont souvent aussi insondables que la volonté divine.
Fiché Ballon d’or
Après l’assassinat de Dominique Bernard, professeur dans un lycée d'Arras, l’autorité préfectorale a confirmé que, sur notre île aussi, résidaient des individus étant considérés comme dangereux mais ayant le droit de bénéficier de toutes les libertés et protections accordées par la loi républicaine sur laquelle, au nom d’une autre loi, ils crachent matin, midi et soir : « Il y a un peu plus de 5000 fichés S au niveau national. En Corse, nous en avons quatre. Il y en a deux sur Ajaccio et deux sur Porto-Vecchio. Ils sont tous citoyens français et aucun d’entre eux n’est donc susceptible d’être expulsé ». De quoi ne pas être rassuré. De quoi un peu comprendre la colère et la tentation de porter plainte pour diffamation éprouvées par Karim Benzema qui, pour un post certes oublieux des victimes d’un camp mais n’ayant pas appelé à la haine, et n’étant que fiché Ballon d’or, a appris qu’un ministre de l’Intérieur l’accusait de faire copain-copain avec un islamisme des plus nuisibles et qu’une parlementaire envisageait qu’il soit déchu de la nationalité française.
Cocasse
Le Salon du Chocolat est une belle manifestation. La Ville de Bastia y a ajouté une touche de couleur très particulière. Ses agents ont repeint une partie des bancs de la place Saint-Nicolas où avait lieu l’événement alors que celui-ci y battait son plein. Cocasse: les affichettes signalant cette louable initiative d’entretien et d’embellissement se sont envolées et ce qui devait arriver arriva : la nuit venue, quelques postérieurs de gourmands (es) s’étant posés sur lesdits bancs, ont eu droit à une belle couleur vert olive.