Nanarella : La marque Corse identitaire et symbolique
Créée il y a une quinzaine d'années, la marque Nanarella s'est imposée au fil du temps comme incontournable.
Nanarella : la marque corse identitaire et symbolique
Créée il y a une quinzaine d’années, la marque de bijoux Nanarella s’est imposée au fil du temps comme un incontournable.
La créatrice, Antoinette Nunzi, revient sur ses inspirations mais aussi sur ses ambitions concernant la suite.
Elle voulait être rédactrice de mode, mais a finalement considéré que cela ne lui permettrait pas
« d’exprimer suffisamment sa créativité ». Antoinette Nunzi a 23 ans lorsqu’elle décide de créer sa marque de bijoux en 2005. Elle quitte alors Paris et retourne dans son village de Bastelica pour mettre en place son atelier-boutique.
À l’origine, la marque Nanarella se compose de charms, ces petits accessoires permettant de personnaliser les bijoux. « C’est un concept américain très répandu aux États-Unis. Il s’en suit une coutume qui vise à offrir un charms à chaque grand évènement : un diplôme, un anniversaire, une naissance. » Un concept dont s’inspire la créatrice, mais qu’elle façonne toutefois à son île en créant des bracelets porteurs de messages : « J’ai voulu axer mes bijoux autour de thèmes en lien avec la Corse : la famille, la religion, l'oeil de Sainte Lucie ou encore les fleurs endémiques », précise-t-elle.
D’où le fameux « Dio Vi Salvi Regina », que l’on est habitué à voir aux poignets de nombreux insulaires.
« Du cadeau de naissance à celui pour la grand-mère »
« Mon but est que les gens, corses ou non, portent ces bijoux sans s’en lasser. Mais surtout que ces derniers rappellent notre patrimoine, notre culture, qu’ils aient une réelle signification », explique l’artisane qui mise également sur la diversité.
En effet, Antoinette Nunzi met un point d’honneur à ce que toutes les générations puissent se retrouver dans ses créations : « C’est un style très large qui va du cadeau de naissance à celui pour la grand-mère.
Un style qui s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes.» Ce dernier point n’est pas anodin puisqu’il s’agissait pour la jeune femme d’un réel défi. « Une de mes ambitions premières était que les hommes portent eux-aussi des bijoux. C’est quelque chose d’assez rare, et pourtant c’est arrivé. Les pères avec le bracelet « Babbu d’Amore » ou encore les grands-pères avec « Missià d’amore », se félicite-t-elle.
Comme pour de nombreux créateurs, le confinement a été une période favorable pour Antoinette, qui a profité de son temps libre pour laisser libre cours à son imagination : « Une nouvelle collection a vu le jour à l’issu du confinement. J’ai confectionné des bracelets avec ce que je ramassais sur les plages, que ce soit des coquillages, des galets ou encore des yeux de Sainte-Lucie. J’ai voulu montrer qu’on peut faire un joli bijou avec trois fois rien, et surtout avec ce qu’il y a de plus naturel. »
Plusieurs cordes à son arc et des projets à venir
Quelques années après la création de Nanarella, Antoinette Nunzi a également lancé une deuxième marque de bijoux, Ata-ï, suivant une inspiration totalement différente. « Dans ces créations fantaisies, je m’inspire des tendances du moment, de la mode actuelle. Du brésilien en passant par l’ethnique, le tout composé de pierres semi précieuses qui viennent du monde entier », détaille la créatrice. « Ce sont des thèmes plus vastes et plus lointains qui me permettent d’aborder d’autres univers que celui de la Corse. »
Prochainement, Antoinette va inaugurer un musée situé à côté de son atelier, à Bastelica. Toujours en cours de construction, celui-ci donnera lieu à l’exposition de ses bijoux ainsi qu’à l’explication de leur signification. « Le but est que les gens puissent visiter les lieux et comprendre ce qu’est réellement le « Dio Vi Salvi Regina », les croyances autour du corail ou encore celles liées aux fleurs endémiques.
Ce sera une sorte de casellu accessible à tous. » Le but des prochaines années pour Antoinette Nunzi ?
« Que tout le monde passe par Bastelica ! »
Les boutiques ateliers Nanarella : Aéroport Napoléon Bonaparte Ajaccio, du lundi au dimanche de 09 heures à 19 heures
Maison mère, entrée du village de Bastelica, du lundi au samedi,de 09 heures 30 à 19 heures.
[email protected]
Créée il y a une quinzaine d’années, la marque de bijoux Nanarella s’est imposée au fil du temps comme un incontournable.
La créatrice, Antoinette Nunzi, revient sur ses inspirations mais aussi sur ses ambitions concernant la suite.
Elle voulait être rédactrice de mode, mais a finalement considéré que cela ne lui permettrait pas
« d’exprimer suffisamment sa créativité ». Antoinette Nunzi a 23 ans lorsqu’elle décide de créer sa marque de bijoux en 2005. Elle quitte alors Paris et retourne dans son village de Bastelica pour mettre en place son atelier-boutique.
À l’origine, la marque Nanarella se compose de charms, ces petits accessoires permettant de personnaliser les bijoux. « C’est un concept américain très répandu aux États-Unis. Il s’en suit une coutume qui vise à offrir un charms à chaque grand évènement : un diplôme, un anniversaire, une naissance. » Un concept dont s’inspire la créatrice, mais qu’elle façonne toutefois à son île en créant des bracelets porteurs de messages : « J’ai voulu axer mes bijoux autour de thèmes en lien avec la Corse : la famille, la religion, l'oeil de Sainte Lucie ou encore les fleurs endémiques », précise-t-elle.
D’où le fameux « Dio Vi Salvi Regina », que l’on est habitué à voir aux poignets de nombreux insulaires.
« Du cadeau de naissance à celui pour la grand-mère »
« Mon but est que les gens, corses ou non, portent ces bijoux sans s’en lasser. Mais surtout que ces derniers rappellent notre patrimoine, notre culture, qu’ils aient une réelle signification », explique l’artisane qui mise également sur la diversité.
En effet, Antoinette Nunzi met un point d’honneur à ce que toutes les générations puissent se retrouver dans ses créations : « C’est un style très large qui va du cadeau de naissance à celui pour la grand-mère.
Un style qui s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes.» Ce dernier point n’est pas anodin puisqu’il s’agissait pour la jeune femme d’un réel défi. « Une de mes ambitions premières était que les hommes portent eux-aussi des bijoux. C’est quelque chose d’assez rare, et pourtant c’est arrivé. Les pères avec le bracelet « Babbu d’Amore » ou encore les grands-pères avec « Missià d’amore », se félicite-t-elle.
Comme pour de nombreux créateurs, le confinement a été une période favorable pour Antoinette, qui a profité de son temps libre pour laisser libre cours à son imagination : « Une nouvelle collection a vu le jour à l’issu du confinement. J’ai confectionné des bracelets avec ce que je ramassais sur les plages, que ce soit des coquillages, des galets ou encore des yeux de Sainte-Lucie. J’ai voulu montrer qu’on peut faire un joli bijou avec trois fois rien, et surtout avec ce qu’il y a de plus naturel. »
Plusieurs cordes à son arc et des projets à venir
Quelques années après la création de Nanarella, Antoinette Nunzi a également lancé une deuxième marque de bijoux, Ata-ï, suivant une inspiration totalement différente. « Dans ces créations fantaisies, je m’inspire des tendances du moment, de la mode actuelle. Du brésilien en passant par l’ethnique, le tout composé de pierres semi précieuses qui viennent du monde entier », détaille la créatrice. « Ce sont des thèmes plus vastes et plus lointains qui me permettent d’aborder d’autres univers que celui de la Corse. »
Prochainement, Antoinette va inaugurer un musée situé à côté de son atelier, à Bastelica. Toujours en cours de construction, celui-ci donnera lieu à l’exposition de ses bijoux ainsi qu’à l’explication de leur signification. « Le but est que les gens puissent visiter les lieux et comprendre ce qu’est réellement le « Dio Vi Salvi Regina », les croyances autour du corail ou encore celles liées aux fleurs endémiques.
Ce sera une sorte de casellu accessible à tous. » Le but des prochaines années pour Antoinette Nunzi ?
« Que tout le monde passe par Bastelica ! »
Les boutiques ateliers Nanarella : Aéroport Napoléon Bonaparte Ajaccio, du lundi au dimanche de 09 heures à 19 heures
Maison mère, entrée du village de Bastelica, du lundi au samedi,de 09 heures 30 à 19 heures.
[email protected]