Sport de combat : La boxe birmane
La boxe birmane en apprentissage en Corse
Sport de combat : La boxe birmane en apprentissage en Corse.
A l’initiative du Krav Maga Bastia Biguglia, un stage de self défense et d’initiation à la boxe birmane était donné le week-end dernier à Furiani.
Intervenant de poids pour le club de Pascale Benassi et Romain Padrona : Christian Wilmouth, directeur technique Lethwei, concepteur des Méthodologies d’encadrement R.E.D Training et fondateur de l’école Lethwei Addiction. Ce professionnel des métiers de la sureté, de la sécurité et de l’urgence pendant près de 25 ans et fort d’une expérience de plus de 15 ans dans la formation, le management et l’encadrement, intervient aujourd’hui auprès de grands groupes privés ainsi que pour différents services du ministère de l’intérieur, de la défense ou encore au profit de différents services spécialisés en France et à l’étranger. «Ce stage s’est déroulé en deux phases » indique C. Wilmouth. « La première partie consacrée à la problématique des armes blanches qu’on voit beaucoup aujourd’hui, un travail axé sur les premières secondes de l’agression et comment on essaie de la gérer pour limiter l’impact des agressions ». Le deuxième moment fort était la découverte et l’initiation à boxe birmane. « C’est une boxe qui n’a pas changé dans son mode de combat, dans son mode de fonctionnement depuis plus de mille ans ». Une boxe plutôt violente, à la mauvaise réputation si l’on en croit Internet. « Sur internet, ce sport est peu vendeur en effet. Il est pointé comme la boxe la plus dangereuse au monde, la plus violente au monde. Au premier abord elle peut être perçue comme ça. Mais c’est uniquement dû au fait qu’elle est pratiquée à mains nues, qu’elle utilise non seulement les poings, les coudes et les genoux mais aussi la tête comme outil de percussions. Mais c’est dans la tradition, ce n’est pas un outil de voyou, ça fait partie de la composante de cette boxe et de cette liberté que l’on peut y trouver ».
Un stage sérieux, appliqué et sécurisé.
Une bonne vingtaine de stagiaires s’était rassemblée autour de cet expert pour découvrir cette boxe inédite dont Pascale Benassi et Romain Padrona, intéressés par son apprentissage sur la région bastiaise. « Le but de ma venue est aussi de mettre en place des éducateurs, spécialisés dans le Lethwei qui m’a demandé 10 ans de recherche dans différents sports de combat. Je voulais trouver des outils, des solutions adaptés à mes besoins J’ai mis en place une pédagogie qui aujourd’hui permet à 95 % des gens de la pratiquer en totale sécurité ». A l’image du MMA, il y a quelques années, le Lethwei a du mal à être reconnu dans certains pays, comme la France. « En France nous militons pour un sport loisir car on sait qu’elle ne sera pas reconnue. J’ai donc fondé Lethwei addiction, une école qui met en place un cursus de formateurs de qualité. Nous ne sommes pas adossés à une structure fédérale, nous sommes sous la forme d’un groupe de travail et de recherche dans les arts de la Self-Défense car nous savons très bien qu’elle ne sera jamais pratiquée en compétition pleine et entière en France de par la dangerosité de ce mode de compétition. Donc avant tout mon objectif c’est la faire découvrir en mode loisir. Mais si des adaptes souhaitent combattre, alors nous irons dans les pays d’origine comme la Birmanie ou le Japon où les combats dans ces formes-là sont autorisés ». Pour les responsables du KMBB, le stage aura été très bénéfique, tant pour eux en tant qu’instructeurs Krav Maga et self défense mais aussi pour les stagiaires qui ont pu voir l’étendue des moyens de se protéger aujourd’hui contre les multiples agressions. « En venant en Corse, le but est bien que dans ce club il y ait une personne initiée à cette boxe et qui pourra partager son savoir à ses élèves» conclut Christian Wilmouth
Ph.J.
A l’initiative du Krav Maga Bastia Biguglia, un stage de self défense et d’initiation à la boxe birmane était donné le week-end dernier à Furiani.
Intervenant de poids pour le club de Pascale Benassi et Romain Padrona : Christian Wilmouth, directeur technique Lethwei, concepteur des Méthodologies d’encadrement R.E.D Training et fondateur de l’école Lethwei Addiction. Ce professionnel des métiers de la sureté, de la sécurité et de l’urgence pendant près de 25 ans et fort d’une expérience de plus de 15 ans dans la formation, le management et l’encadrement, intervient aujourd’hui auprès de grands groupes privés ainsi que pour différents services du ministère de l’intérieur, de la défense ou encore au profit de différents services spécialisés en France et à l’étranger. «Ce stage s’est déroulé en deux phases » indique C. Wilmouth. « La première partie consacrée à la problématique des armes blanches qu’on voit beaucoup aujourd’hui, un travail axé sur les premières secondes de l’agression et comment on essaie de la gérer pour limiter l’impact des agressions ». Le deuxième moment fort était la découverte et l’initiation à boxe birmane. « C’est une boxe qui n’a pas changé dans son mode de combat, dans son mode de fonctionnement depuis plus de mille ans ». Une boxe plutôt violente, à la mauvaise réputation si l’on en croit Internet. « Sur internet, ce sport est peu vendeur en effet. Il est pointé comme la boxe la plus dangereuse au monde, la plus violente au monde. Au premier abord elle peut être perçue comme ça. Mais c’est uniquement dû au fait qu’elle est pratiquée à mains nues, qu’elle utilise non seulement les poings, les coudes et les genoux mais aussi la tête comme outil de percussions. Mais c’est dans la tradition, ce n’est pas un outil de voyou, ça fait partie de la composante de cette boxe et de cette liberté que l’on peut y trouver ».
Un stage sérieux, appliqué et sécurisé.
Une bonne vingtaine de stagiaires s’était rassemblée autour de cet expert pour découvrir cette boxe inédite dont Pascale Benassi et Romain Padrona, intéressés par son apprentissage sur la région bastiaise. « Le but de ma venue est aussi de mettre en place des éducateurs, spécialisés dans le Lethwei qui m’a demandé 10 ans de recherche dans différents sports de combat. Je voulais trouver des outils, des solutions adaptés à mes besoins J’ai mis en place une pédagogie qui aujourd’hui permet à 95 % des gens de la pratiquer en totale sécurité ». A l’image du MMA, il y a quelques années, le Lethwei a du mal à être reconnu dans certains pays, comme la France. « En France nous militons pour un sport loisir car on sait qu’elle ne sera pas reconnue. J’ai donc fondé Lethwei addiction, une école qui met en place un cursus de formateurs de qualité. Nous ne sommes pas adossés à une structure fédérale, nous sommes sous la forme d’un groupe de travail et de recherche dans les arts de la Self-Défense car nous savons très bien qu’elle ne sera jamais pratiquée en compétition pleine et entière en France de par la dangerosité de ce mode de compétition. Donc avant tout mon objectif c’est la faire découvrir en mode loisir. Mais si des adaptes souhaitent combattre, alors nous irons dans les pays d’origine comme la Birmanie ou le Japon où les combats dans ces formes-là sont autorisés ». Pour les responsables du KMBB, le stage aura été très bénéfique, tant pour eux en tant qu’instructeurs Krav Maga et self défense mais aussi pour les stagiaires qui ont pu voir l’étendue des moyens de se protéger aujourd’hui contre les multiples agressions. « En venant en Corse, le but est bien que dans ce club il y ait une personne initiée à cette boxe et qui pourra partager son savoir à ses élèves» conclut Christian Wilmouth
Ph.J.
