I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò I PUTTACHJI
La poupée de Polnareff
Vote pour le site de Prunelli di Fium'Orbu afin de dire non au site d’I Fulelli pour la construction d’une centrale thermique à gaz alors que les dossiers technique et financier étaient presque bouclés. EDF qui savait que le nouveau site ne se prêtait pas s'épargna ainsi un investissement lourd avant, des années plus tard, de reconstruire la centrale de Lucciana et de l’alimenter au détesté fuel. Avant on avait rejeté le câble ICO qui ne polluait pas au nom de l'indépendance énergétique et du....refus du nucléaire !!! Puis ce fut, qui sait peut-être pour refuser préventivement quelque chose, le serpent de mer GALSI (Gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie), le grand copain du monstre du Loch Ness. Tout cela pendant qu'une association bloquait, cela dura plus de 10 ans, la construction du barrage du Rizzanese. Ce qui découragea d’élaborer tout autre projet de barrage. Et puis sont venus les épisodes Traitement des déchets avec le projet de valorisation thermique porté par le SIVU de Bastia condamné, puis celui axé sur le développement du transport ferroviaire et la valorisation énergétique, condamné lui aussi. Nous eûmes alors droit à l’enfouissement. Non, non, non : la poupée de Polnareff, c’est nous ! Désastres à la clé. Allons-nous récidiver en disant non, non, non au Plan territorial de prévention et de gestion des déchets ?
Baudruche
Plusieurs médias ont cru bon de dénoncer que, chez nous, le fisc ne recherchait pas les piscines et les extensions de maison non déclarées. Ils fondaient cette « information » sur un rapport de la Cour des Comptes portant sur la détection de la fraude fiscale. Puis la baudruche s’est dégonflée. Après avoir cédé au traditionnel sensationnalisme tendant à présenter les Corses comme étant des privilégiés, la rédaction du quotidien Le Figaro a fait le travail élémentaire de tout organe de presse : vérifier l’information. Elle a décroché son téléphone pour appeler la Direction générale des finances publiques, laquelle a indiqué que le déploiement du dispositif de recherche était progressif, que l’enquête de la Cour des comptes s’était déroulée entre le dernier trimestre 2022 et le mois de février 2023 et que, depuis, la Corse était concernée.
Cher, et puis très, très cher théâtre...
Lors d’une récente réunion du conseil municipal de Bastia, l’opposition a tiré à boulets rouges sur le report après 2026 d’importants investissements, notamment ceux concernant la construction de deux parkings, la rénovation de deux écoles, la réhabilitation de l’ancien Hôtel de Ville... Au passage, un des opposants, Jean Zuccarelli, a égratigné le projet de rénovation du théâtre (dont le coût prévisionnel annoncé est passé, en neuf mois, de 23 à 38 millions d’euros) : « Ce qui frappe, c’est la part que prend le projet du théâtre dans les investissements, près de 50 % du budget total. » Théâtre cher au cœur des Bastiais et puis très, très cher…
La poupée de Polnareff
Vote pour le site de Prunelli di Fium'Orbu afin de dire non au site d’I Fulelli pour la construction d’une centrale thermique à gaz alors que les dossiers technique et financier étaient presque bouclés. EDF qui savait que le nouveau site ne se prêtait pas s'épargna ainsi un investissement lourd avant, des années plus tard, de reconstruire la centrale de Lucciana et de l’alimenter au détesté fuel. Avant on avait rejeté le câble ICO qui ne polluait pas au nom de l'indépendance énergétique et du....refus du nucléaire !!! Puis ce fut, qui sait peut-être pour refuser préventivement quelque chose, le serpent de mer GALSI (Gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie), le grand copain du monstre du Loch Ness. Tout cela pendant qu'une association bloquait, cela dura plus de 10 ans, la construction du barrage du Rizzanese. Ce qui découragea d’élaborer tout autre projet de barrage. Et puis sont venus les épisodes Traitement des déchets avec le projet de valorisation thermique porté par le SIVU de Bastia condamné, puis celui axé sur le développement du transport ferroviaire et la valorisation énergétique, condamné lui aussi. Nous eûmes alors droit à l’enfouissement. Non, non, non : la poupée de Polnareff, c’est nous ! Désastres à la clé. Allons-nous récidiver en disant non, non, non au Plan territorial de prévention et de gestion des déchets ?
Baudruche
Plusieurs médias ont cru bon de dénoncer que, chez nous, le fisc ne recherchait pas les piscines et les extensions de maison non déclarées. Ils fondaient cette « information » sur un rapport de la Cour des Comptes portant sur la détection de la fraude fiscale. Puis la baudruche s’est dégonflée. Après avoir cédé au traditionnel sensationnalisme tendant à présenter les Corses comme étant des privilégiés, la rédaction du quotidien Le Figaro a fait le travail élémentaire de tout organe de presse : vérifier l’information. Elle a décroché son téléphone pour appeler la Direction générale des finances publiques, laquelle a indiqué que le déploiement du dispositif de recherche était progressif, que l’enquête de la Cour des comptes s’était déroulée entre le dernier trimestre 2022 et le mois de février 2023 et que, depuis, la Corse était concernée.
Cher, et puis très, très cher théâtre...
Lors d’une récente réunion du conseil municipal de Bastia, l’opposition a tiré à boulets rouges sur le report après 2026 d’importants investissements, notamment ceux concernant la construction de deux parkings, la rénovation de deux écoles, la réhabilitation de l’ancien Hôtel de Ville... Au passage, un des opposants, Jean Zuccarelli, a égratigné le projet de rénovation du théâtre (dont le coût prévisionnel annoncé est passé, en neuf mois, de 23 à 38 millions d’euros) : « Ce qui frappe, c’est la part que prend le projet du théâtre dans les investissements, près de 50 % du budget total. » Théâtre cher au cœur des Bastiais et puis très, très cher…