Oia Creazione: des créations rares
Julie Cesari & Marcè Lepidi Acquaviva
Elle c’est la styliste, lui l’artiste.
Derrière ces deux talents se cache la marque Oia Creazione, une ligne de foulards précieux et rares que le bouche à oreille a fait exploser.
Et nous, on adore !
Même si l’hiver arrive à grand pas, certaines vont bientôt pouvoir se consoler avec le petit dernier de chez Oia-Creazione. Un carré de soi double face façon Hermès mais avec l’emprunte nustrale .
Côté Julie, on trouve un savoureux mélange de couleurs, des fleurs, des graphiques, un tourbillon éclectique qui s’illumine au grè de l’inspiration de la cortenaise.
Côté Marcè, c’est plutôt du Pop art. Un Paoli qui tire la langue à la Rolling stones, une bonbonne de gaz dynamitée avec pour slogan « Corsican’s explosive, Happy welcome » dans un air warrollien qui décoiffe. Depuis 2016, ces deux amis d’enfance se sont lancés dans la création de ces lithographies sur étoffes pour le moins originales.
« C’est partie d’une conversation un soir, explique Julie. On avait envie de mettre en relation nos deux savoir-faire. Comme on dessine tous les deux, on a eu l’idée des doubles faces. Ce qui est marrant c’est qu’on ne se dit jamais à l’avance ce que l’autre va faire. Après, lorsqu’on rattache les deux parties, c’est la surprise ! »
Après son bac, Julie part faire des études de mode à l’Istituto Marangoni de Milan. Elle travaille ensuite 2 ans à l’atelier mère de Roberto Cavalli à Florence. Elle y pratique le dessin technique, celui qui transcris le croquis pour la fabrication.
Même si « cette expérience a été formidable », elle ne lui laissait pas la liberté qu’elle connait avec Calarena, une ligne de maillot insulaire pour laquelle elle conceptualise du croquis jusqu’au dessin technique. De son côté, Marcè est un pur autodidacte, un artiste libre et créatif qui s’inspire de ses contemporains et beaucoup de son imagination.
Marque de fabrique : la rareté
Les collections Oia sont estampillées « Pensatu in Corsica ». Pensatu parce que la fabrication se fait à Bergame. Même si les deux créateurs auraient aimé du made in Corsica, ils sont obligés d’envoyer leurs dessins à l’impression en Italie faute de matériel adapté en Corse. Mais pour tout le reste, l’authenticité est assurée.
"Nous ce qu’on aime c’est rencontrer les gens. Ils nous appellent, ils commandent et on les livre à domicile. Parfois on met le coli au train. On ne voulait pas de point de vente. On ne fait pas de pub ou vraiment très peu. On est juste sur les réseaux sociaux ou on poste quelques photos de nos créations. Après tout ce fait par le bouche à oreille."
On travaille à "l’usu anticu".
Ce qui fait la spécificité de Oia, c’est la rareté de ses produits !
2 modèles par an, un pour l’été en 90 cm par 90 cm et un d’hiver en 140 par 140, 100 foulards et aucun invendu.
Pour rendre l’évènement encore plus rare, les acolytes ont fait numéroter leurs créations.
Une quinzaine de numéros sont réservés chaque année.
Les deux amis ont aussi sorti une gamme de rubans de soi et de frisgetti, petits foulards de poignée qui sont pour leur part fabriqués en Corse par la styliste-modéliste Laura-Stella Gattacceca. Des accessoires qui font fureur, en total rupture de stock.
Alors avec un tel succès, pourquoi ne pas augmenter la production ?
« Ce qu’on veut surtout c’est garder notre rareté. C’est ça qui plait à nos clientes, elles aiment avoir des pièces qu’elles ne verront pas partout. »
La question est pourtant en cours de réflexion. La possibilité de fabriquer plus avec des modèles qui proposeraient un dessin unique, sans numéro ne semble pas exclue.
Tout en fidélisant une belle clientèle insulaire, les deux amis rêvent tout de même un peu d’ailleurs.
A venir, un site web et une boutique en ligne histoire de s’exporter.
Et c’est bien ce qu’on leur souhaite.
@Facebbok
@Instagram
Derrière ces deux talents se cache la marque Oia Creazione, une ligne de foulards précieux et rares que le bouche à oreille a fait exploser.
Et nous, on adore !
Même si l’hiver arrive à grand pas, certaines vont bientôt pouvoir se consoler avec le petit dernier de chez Oia-Creazione. Un carré de soi double face façon Hermès mais avec l’emprunte nustrale .
Côté Julie, on trouve un savoureux mélange de couleurs, des fleurs, des graphiques, un tourbillon éclectique qui s’illumine au grè de l’inspiration de la cortenaise.
Côté Marcè, c’est plutôt du Pop art. Un Paoli qui tire la langue à la Rolling stones, une bonbonne de gaz dynamitée avec pour slogan « Corsican’s explosive, Happy welcome » dans un air warrollien qui décoiffe. Depuis 2016, ces deux amis d’enfance se sont lancés dans la création de ces lithographies sur étoffes pour le moins originales.
« C’est partie d’une conversation un soir, explique Julie. On avait envie de mettre en relation nos deux savoir-faire. Comme on dessine tous les deux, on a eu l’idée des doubles faces. Ce qui est marrant c’est qu’on ne se dit jamais à l’avance ce que l’autre va faire. Après, lorsqu’on rattache les deux parties, c’est la surprise ! »
Après son bac, Julie part faire des études de mode à l’Istituto Marangoni de Milan. Elle travaille ensuite 2 ans à l’atelier mère de Roberto Cavalli à Florence. Elle y pratique le dessin technique, celui qui transcris le croquis pour la fabrication.
Même si « cette expérience a été formidable », elle ne lui laissait pas la liberté qu’elle connait avec Calarena, une ligne de maillot insulaire pour laquelle elle conceptualise du croquis jusqu’au dessin technique. De son côté, Marcè est un pur autodidacte, un artiste libre et créatif qui s’inspire de ses contemporains et beaucoup de son imagination.
Marque de fabrique : la rareté
Les collections Oia sont estampillées « Pensatu in Corsica ». Pensatu parce que la fabrication se fait à Bergame. Même si les deux créateurs auraient aimé du made in Corsica, ils sont obligés d’envoyer leurs dessins à l’impression en Italie faute de matériel adapté en Corse. Mais pour tout le reste, l’authenticité est assurée.
"Nous ce qu’on aime c’est rencontrer les gens. Ils nous appellent, ils commandent et on les livre à domicile. Parfois on met le coli au train. On ne voulait pas de point de vente. On ne fait pas de pub ou vraiment très peu. On est juste sur les réseaux sociaux ou on poste quelques photos de nos créations. Après tout ce fait par le bouche à oreille."
On travaille à "l’usu anticu".
Ce qui fait la spécificité de Oia, c’est la rareté de ses produits !
2 modèles par an, un pour l’été en 90 cm par 90 cm et un d’hiver en 140 par 140, 100 foulards et aucun invendu.
Pour rendre l’évènement encore plus rare, les acolytes ont fait numéroter leurs créations.
Une quinzaine de numéros sont réservés chaque année.
Les deux amis ont aussi sorti une gamme de rubans de soi et de frisgetti, petits foulards de poignée qui sont pour leur part fabriqués en Corse par la styliste-modéliste Laura-Stella Gattacceca. Des accessoires qui font fureur, en total rupture de stock.
Alors avec un tel succès, pourquoi ne pas augmenter la production ?
« Ce qu’on veut surtout c’est garder notre rareté. C’est ça qui plait à nos clientes, elles aiment avoir des pièces qu’elles ne verront pas partout. »
La question est pourtant en cours de réflexion. La possibilité de fabriquer plus avec des modèles qui proposeraient un dessin unique, sans numéro ne semble pas exclue.
Tout en fidélisant une belle clientèle insulaire, les deux amis rêvent tout de même un peu d’ailleurs.
A venir, un site web et une boutique en ligne histoire de s’exporter.
Et c’est bien ce qu’on leur souhaite.
@Facebbok