I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò :I PUTTACHJI
Ce qui est dit et redit
La fondation Jean Jaurès écrit être favorable à une inscription de la Corse dans la Constitution, un transfert de compétences et une autonomie fiscale, juge constitutionnellement irrecevables le statut de résident et la coofficialité et préconise un compromis concessions de l’État / revendications nationalistes. 42 pages, trois auteurs dont un qui a été proche conseiller des Anciens Premiers ministres Rocard, Jospin ee Valls, pour énoncer ce qui, depuis des mois, est dit et redit par Emmanuel Macron, Gérald Darmanin et différents acteurs politiques corses. La Fondation Jean-Jaurès aurait sans doute mieux fait de consacrer le précieux temps et la substantifique moelle de ses experts à sa vocation première : l’analyse et la réflexion au service du Parti socialiste. Il en a bien besoin.
La grenouille et le bœuf
En raison de la tempête sévissant entre Corse et Italie, un navire perd une citerne contenant 28000 litres d'acide sulfurique.Reposant à 900 mètres de profondeur dans état encore inconnu, ce poison sera difficilement récupérable. Des dommages sur le parc marin Cap Corse-Agriates ne sont pas à exclure. Core in Fronte a justement dénoncé cette situation mais a cru bon d’ajouter qu’il exigeait « une diminution du nombre de navires circulant dans le canal de Corse, même si cela doit créer un problème politique et juridique eu égard à la législation internationale sur les détroits maritimes. » Demande peu pertinente car il suffit d’un incident sur un rafiot ou un navire flambant neuf pour provoquer un désastre écologique. Et surtout demande irréaliste relevant de la fable La grenouille et le bœuf car la liberté de navigation est l'un des principes les plus anciens et les plus généralement reconnus du régime juridique régissant les espaces maritimes.
Maux de tête avant même excès de réveillon
L’aménagement de l’îlot de La Poste fait partie des grands projets de la municipalité bastiaise depuis 2014. Or aucune avancée concrète. Pourtant la Ville de Bastia a acquis l’îlot moyennant 3,8 M€ et délibéré le céder à un promoteur moyennant 3,2 M€ (au diable la perte de 600 000 €). Mais la cession reste à réaliser car l’obtention du permis de construire se heurte aux prescriptions du Plan de Prévention du Risque Inondation qui indique que l’îlot est situé en zone rouge (fortement exposée à un danger majeur de débordement d’un cours d'eau, le Fangu). Coût prévisionnel des travaux de sécurisation à effectuer : 7,4 M€, mais pas un traître sou pour les commander. La municipalité bastiaise a résolu le problème. Ayant sollicité les services de l’État, elle a obtenu que l’îlot ne soit plus classé en zone rouge. Considérant les dangers accrus d’inondation de plus en plus importantes que font peser le dérèglement climatique et l’urbanisation en amont qui réduit la retenue des eaux par les sols, rien n’assure qu’en échappant au gouffre financier, la municipalité bastiaise n’a pas condamné les futurs habitants et usagers du site réaménagé de La Poste à passer un jour d’un îlot à un radeau.
Ce qui est dit et redit
La fondation Jean Jaurès écrit être favorable à une inscription de la Corse dans la Constitution, un transfert de compétences et une autonomie fiscale, juge constitutionnellement irrecevables le statut de résident et la coofficialité et préconise un compromis concessions de l’État / revendications nationalistes. 42 pages, trois auteurs dont un qui a été proche conseiller des Anciens Premiers ministres Rocard, Jospin ee Valls, pour énoncer ce qui, depuis des mois, est dit et redit par Emmanuel Macron, Gérald Darmanin et différents acteurs politiques corses. La Fondation Jean-Jaurès aurait sans doute mieux fait de consacrer le précieux temps et la substantifique moelle de ses experts à sa vocation première : l’analyse et la réflexion au service du Parti socialiste. Il en a bien besoin.
La grenouille et le bœuf
En raison de la tempête sévissant entre Corse et Italie, un navire perd une citerne contenant 28000 litres d'acide sulfurique.Reposant à 900 mètres de profondeur dans état encore inconnu, ce poison sera difficilement récupérable. Des dommages sur le parc marin Cap Corse-Agriates ne sont pas à exclure. Core in Fronte a justement dénoncé cette situation mais a cru bon d’ajouter qu’il exigeait « une diminution du nombre de navires circulant dans le canal de Corse, même si cela doit créer un problème politique et juridique eu égard à la législation internationale sur les détroits maritimes. » Demande peu pertinente car il suffit d’un incident sur un rafiot ou un navire flambant neuf pour provoquer un désastre écologique. Et surtout demande irréaliste relevant de la fable La grenouille et le bœuf car la liberté de navigation est l'un des principes les plus anciens et les plus généralement reconnus du régime juridique régissant les espaces maritimes.
Maux de tête avant même excès de réveillon
L’aménagement de l’îlot de La Poste fait partie des grands projets de la municipalité bastiaise depuis 2014. Or aucune avancée concrète. Pourtant la Ville de Bastia a acquis l’îlot moyennant 3,8 M€ et délibéré le céder à un promoteur moyennant 3,2 M€ (au diable la perte de 600 000 €). Mais la cession reste à réaliser car l’obtention du permis de construire se heurte aux prescriptions du Plan de Prévention du Risque Inondation qui indique que l’îlot est situé en zone rouge (fortement exposée à un danger majeur de débordement d’un cours d'eau, le Fangu). Coût prévisionnel des travaux de sécurisation à effectuer : 7,4 M€, mais pas un traître sou pour les commander. La municipalité bastiaise a résolu le problème. Ayant sollicité les services de l’État, elle a obtenu que l’îlot ne soit plus classé en zone rouge. Considérant les dangers accrus d’inondation de plus en plus importantes que font peser le dérèglement climatique et l’urbanisation en amont qui réduit la retenue des eaux par les sols, rien n’assure qu’en échappant au gouffre financier, la municipalité bastiaise n’a pas condamné les futurs habitants et usagers du site réaménagé de La Poste à passer un jour d’un îlot à un radeau.