Le confort, tendance 2020
Révolution de la mode ou simple transition de style,...
Le confort, tendance 2020
Révolution de la mode ou simple transition de style, le vêtement se porte en toute décontraction cet hiver. Des maisons accessibles jusqu’à l’univers du luxe, les créateurs ont conçu un vestiaire où mailles et élasticité sont les principaux éléments fondateurs, sans perte de style. Focus sur cette nouvelle vision du prêt-à-porter, aussi durable que confortable.
Coronavirus oblige, certaines portes se sont refermées, pour en ouvrir d’autres, ou en inventer de nouvelles. S’il était urgent de reconsidérer l’univers de la mode, du luxe, vers une conception plus responsable, les designs, eux, se sont transformés vers des coupes, des formes libérant le corps et les mouvements.
Les créateurs s’inscrivent aujourd’hui dans une démarche de consommation directe, au plus proche de notre quotidien, bien plus qu’avant. Le terme de « tendance » s’évapore au profit d’une approche plus réaliste de l’usage du vêtement, et le confinement international en est pour quelque chose. Après une Fashion Week de Milan interrompue par l’arrivée du virus en février dernier, celle de Paris était dans le déni. Une fois les portes des maisons fermées, le virus installé, c’est toute l’industrie de la mode qui s’est recentrée, avant d’inventer un nouveau lendemain.
A Paris, pour la saison printemps-été 2020, peu de défilés, mais des défilés quand même. Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique de la maison Dior, a proposé un vestiaire d’intérieur. Le tout pour relater au mieux une temporalité incertaine où son chez-soi devient le lieu de vie numéro un.
« Nous avons du réfléchir, évoluer différemment pour l’avenir. Nous devons être beaucoup plus flexibles » confiait alors Maria Grazia Chiuri. « Les gens veulent aujourd'hui se protéger, un aspect que nous n'avons pas pris en compte avant. Nous avons un style de vie beaucoup plus privé et notre rapport aux vêtements sera beaucoup plus personnel et intime »,« On doit se sentir bien dedans ».
Durant le mois de mars 2020, la vente en ligne de « sweat pants », de « pantalons de survêtement », a explosé aux Etats-Unis, aux alentours de +40% selon le média Women's Wear Daily. Au-delà de la crise, une réelle prise de conscience. Vers plus de durabilité, vers l’usage de matériaux respectueux de l’environnement. La surconsommation n’est plus la bienvenue dans les foyers.
Ainsi, des nouvelles maisons proposent déjà de nouveaux produits à adopter. C’est le cas du label suédois Ganni qui a tout d’une grande institution. En 2019, la griffe présentait son approche durable, en toute humilité. Cette saison, ce ne sont pas moins de onze pièces qui composent le vestiaire « softwear » : bas de jogging, sweats, à capuche ou non, le tout réalisé à partir de tissus recyclés, tracés, en toute transparence. Un vestiaire indispensable à partir de 65 euros, qui a dit que la nouvelle mode allait être excessivement onéreuse ?
Pour découvrir la collection, direction le site www.ganni.com/en-fr/software/
J.S.
Révolution de la mode ou simple transition de style, le vêtement se porte en toute décontraction cet hiver. Des maisons accessibles jusqu’à l’univers du luxe, les créateurs ont conçu un vestiaire où mailles et élasticité sont les principaux éléments fondateurs, sans perte de style. Focus sur cette nouvelle vision du prêt-à-porter, aussi durable que confortable.
Coronavirus oblige, certaines portes se sont refermées, pour en ouvrir d’autres, ou en inventer de nouvelles. S’il était urgent de reconsidérer l’univers de la mode, du luxe, vers une conception plus responsable, les designs, eux, se sont transformés vers des coupes, des formes libérant le corps et les mouvements.
Les créateurs s’inscrivent aujourd’hui dans une démarche de consommation directe, au plus proche de notre quotidien, bien plus qu’avant. Le terme de « tendance » s’évapore au profit d’une approche plus réaliste de l’usage du vêtement, et le confinement international en est pour quelque chose. Après une Fashion Week de Milan interrompue par l’arrivée du virus en février dernier, celle de Paris était dans le déni. Une fois les portes des maisons fermées, le virus installé, c’est toute l’industrie de la mode qui s’est recentrée, avant d’inventer un nouveau lendemain.
A Paris, pour la saison printemps-été 2020, peu de défilés, mais des défilés quand même. Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique de la maison Dior, a proposé un vestiaire d’intérieur. Le tout pour relater au mieux une temporalité incertaine où son chez-soi devient le lieu de vie numéro un.
« Nous avons du réfléchir, évoluer différemment pour l’avenir. Nous devons être beaucoup plus flexibles » confiait alors Maria Grazia Chiuri. « Les gens veulent aujourd'hui se protéger, un aspect que nous n'avons pas pris en compte avant. Nous avons un style de vie beaucoup plus privé et notre rapport aux vêtements sera beaucoup plus personnel et intime »,« On doit se sentir bien dedans ».
Durant le mois de mars 2020, la vente en ligne de « sweat pants », de « pantalons de survêtement », a explosé aux Etats-Unis, aux alentours de +40% selon le média Women's Wear Daily. Au-delà de la crise, une réelle prise de conscience. Vers plus de durabilité, vers l’usage de matériaux respectueux de l’environnement. La surconsommation n’est plus la bienvenue dans les foyers.
Ainsi, des nouvelles maisons proposent déjà de nouveaux produits à adopter. C’est le cas du label suédois Ganni qui a tout d’une grande institution. En 2019, la griffe présentait son approche durable, en toute humilité. Cette saison, ce ne sont pas moins de onze pièces qui composent le vestiaire « softwear » : bas de jogging, sweats, à capuche ou non, le tout réalisé à partir de tissus recyclés, tracés, en toute transparence. Un vestiaire indispensable à partir de 65 euros, qui a dit que la nouvelle mode allait être excessivement onéreuse ?
Pour découvrir la collection, direction le site www.ganni.com/en-fr/software/
J.S.