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I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine



Davantage un arôme d’ersatz que d’arabica

« Que deviennent le peuple, la coofficialité et le statut de résident ? » Bonne question posée récemment par Ghjilormu Padovani dans les colonnes de Corse Matin. Notre excellent confrère souligne ainsi que le projet constitutionnel ne mentionne aucun de ces fondamentaux du nationalisme. Il met aussi en exergue que ces fondamentaux ont été remplacés par « Communauté insulaire, historique, linguistique et culturelle, ayant développé au fil des siècles un lien fort et singulier avec sa terre : l'île de Corse », mots prononcés par Emmanuel Macron à l'Assemblée de Corse en septembre de l’an passé. Eh oui, si l’autonomie Beauvau pouvait se déguster dans une tasse à café, elle aurait davantage un arôme d’ersatz que d’arabica.


Des êtres inquiétants

La version web de RTL a qualifié de « banditisme corse » et non de « dérive d’une magistrate », les faits ayant valu à la juge Hélène Gerhards d’être mise en examen et incarcérée quelque jours. Décidément, les Corses sont vraiment des êtres inquiétants. Ils déteignent sur les magistrats. Mais aussi, ils usent de tous les procédés pour rendre impossible la vie d’autrui. Leurs vaches sont dressées pour attaquer le touriste sur les plages. Leurs fourmis africaines ont sans doute été clonées corses pour devenir le cauchemar de la bonne ville d’Albi. Quel peuple insupportable ! Pardon. Quelle invivable communauté insulaire, historique, linguistique et culturelle !


Pourvu qu’ils ne mesurent pas 1,60 mètre...

Des CRS ont indiqué avoir été agressés à la sortie d'un bar du centre-ville d’Aiacciu. Selon le procureur de la République d'Ajaccio, Nicolas Septe, cinq d’entre eux ont été blessés. Pour l'heure, le nombre d’agresseurs reste indéterminé. Mais, a indiqué le procureur : « Les CRS étaient une dizaine, ce qui laisse penser que leurs adversaires étaient au moins aussi nombreux ». Le décompte reste à faire mais il importe que le nombre d’agresseurs annoncé soit supérieur ou au moins égal à celui des agressés.
En effet, il est inconcevable pour l’État républicain que ses braves protecteurs aient essuyé des torgnoles en étant en supériorité numérique. Gageons que si le compte devient bon, il ne sera pas mentionné, si tel est le cas, que les agresseurs mesuraient 1,60 mètre et pesaient 50 kilos tout mouillés. Sinon, pour la République, tout serait perdu, y compris l’honneur.
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