I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò I PUTTACHJI
Contents et même satisfaits ?
Il y a beaucoup à redire concernant la gestion de l’équipe municipale bastiaise. Mais quand un rayon de soleil perce les nuages, c’est un bonheur de l’évoquer. Les travaux de piétonisation et d’embellissement du Vieux-port seront bientôt terminés. Belle réalisation d’autant qu’elle constitue l’achèvement de la matérialisation d’un trait d’union piétonnier et cyclable entre le quartier de Toga et la plage de l’Arinella. Les bastiais et les visiteurs ont déjà pris possession des lieux ainsi que des terrasses des bars et restaurants. Les propriétaires et gérants de ces établissements avaient, en début d’année, dénoncé les retard du chantier. Manifesteront-ils qu’ils ont désormais matière à être contents et même satisfaits ?
Un bon filon
Avant que s’ouvre, devant la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône, le procès des protagonistes présumés du double assassinat commis en décembre 2019 à l’aéroport de Bastia-Puretta : sortie d’un film « Borgo », d’un livre « Le Crépuscule de la Brise de Mer », des titres racoleurs de la presse écrite genre « Le procès du baiser de la mort à l’aéroport de Bastia-Poretta : comment Cathy la matonne a choisi le camp du crime » (Midi Libre). Sont à venir des dossiers, des compte-rendus d’audience et des interviews, et ce, durant neuf semaines. Selon un vieil adage français « Le crime ne paie pas » pour celles et ceux qui s’y livrent. C’est peut-être vrai. En revanche, pouvoir évoquer le crime par l’écrit, la parole ou l’image, cela représente assurément avoir trouvé un bon filon.
Il faut accepter de tenir la fourchette
Eric Zemmour venu faire campagne à Aiacciu, a dîné avec Nicolas Battini qui préside Mossa Palatina. Ce dernier a semble-t-il convaincu le leader de Reconquêtes (qui veut imposer que le premier prénom soit tiré du calendrier des postiers) que les prénoms corses sont français. En déduire : si Eric Zemmour accède un jour au pouvoir, il sera toujours possible d’appeler sa fille Lesia et son fils Orsu. Dîner à Beauvau : droit à l’autonomie. Dîner à Aiacciu : droit de transmettre les prénoms de chez nous. Décidément, avec les dirigeants politiques français, accepter de tenir la fourchette, cela paie. Pour tenter d’obtenir un vote favorable du Sénat quand le statut d’autonomie y sera mis à l’ordre du jour, Gilles Simeoni devrait, la veille, inviter à dîner Gérard Larcher à La Tour d’Argent ou chez Guy Savoy.
Le recasé de Macron…
Apres avoir été dans l’impossibilité d’être élu conseiller territoriale aux dernières élections, le maire de Bonifacio a été récupéré par la voiture balais Macroniste pour les élections européennes. A noter qu’il a aussi bénéficié pour ce repêchage électoral de l’appui de Laurent Marcangeli président du groupe Horizon à l’assemblée nationale. A petit pas le maire de Bonifacio devrait sans doute rejoindre le même Laurent Marcangeli aux futures élections.
Wait and see.
Contents et même satisfaits ?
Il y a beaucoup à redire concernant la gestion de l’équipe municipale bastiaise. Mais quand un rayon de soleil perce les nuages, c’est un bonheur de l’évoquer. Les travaux de piétonisation et d’embellissement du Vieux-port seront bientôt terminés. Belle réalisation d’autant qu’elle constitue l’achèvement de la matérialisation d’un trait d’union piétonnier et cyclable entre le quartier de Toga et la plage de l’Arinella. Les bastiais et les visiteurs ont déjà pris possession des lieux ainsi que des terrasses des bars et restaurants. Les propriétaires et gérants de ces établissements avaient, en début d’année, dénoncé les retard du chantier. Manifesteront-ils qu’ils ont désormais matière à être contents et même satisfaits ?
Un bon filon
Avant que s’ouvre, devant la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône, le procès des protagonistes présumés du double assassinat commis en décembre 2019 à l’aéroport de Bastia-Puretta : sortie d’un film « Borgo », d’un livre « Le Crépuscule de la Brise de Mer », des titres racoleurs de la presse écrite genre « Le procès du baiser de la mort à l’aéroport de Bastia-Poretta : comment Cathy la matonne a choisi le camp du crime » (Midi Libre). Sont à venir des dossiers, des compte-rendus d’audience et des interviews, et ce, durant neuf semaines. Selon un vieil adage français « Le crime ne paie pas » pour celles et ceux qui s’y livrent. C’est peut-être vrai. En revanche, pouvoir évoquer le crime par l’écrit, la parole ou l’image, cela représente assurément avoir trouvé un bon filon.
Il faut accepter de tenir la fourchette
Eric Zemmour venu faire campagne à Aiacciu, a dîné avec Nicolas Battini qui préside Mossa Palatina. Ce dernier a semble-t-il convaincu le leader de Reconquêtes (qui veut imposer que le premier prénom soit tiré du calendrier des postiers) que les prénoms corses sont français. En déduire : si Eric Zemmour accède un jour au pouvoir, il sera toujours possible d’appeler sa fille Lesia et son fils Orsu. Dîner à Beauvau : droit à l’autonomie. Dîner à Aiacciu : droit de transmettre les prénoms de chez nous. Décidément, avec les dirigeants politiques français, accepter de tenir la fourchette, cela paie. Pour tenter d’obtenir un vote favorable du Sénat quand le statut d’autonomie y sera mis à l’ordre du jour, Gilles Simeoni devrait, la veille, inviter à dîner Gérard Larcher à La Tour d’Argent ou chez Guy Savoy.
Le recasé de Macron…
Apres avoir été dans l’impossibilité d’être élu conseiller territoriale aux dernières élections, le maire de Bonifacio a été récupéré par la voiture balais Macroniste pour les élections européennes. A noter qu’il a aussi bénéficié pour ce repêchage électoral de l’appui de Laurent Marcangeli président du groupe Horizon à l’assemblée nationale. A petit pas le maire de Bonifacio devrait sans doute rejoindre le même Laurent Marcangeli aux futures élections.
Wait and see.