Ballon rond , le sport passion
Garder la flamme
Ballon rond, le sport passion
Le football est bien plus qu’un sport où on tape dans un ballon avec ses pieds. Il n’est pas qu’un sport de professionnels qui captent tous les feux des projecteurs. Le football a une place considérable en termes de diversité, d’environnement ou même de prise de conscience des enjeux socio-économiques.
Garder la flamme
À 97 jours des Jeux olympiques de Paris, la Corse est fière d'accueillir la flamme olympique. Morgane Nicoli, qui brille actuellement en Liga Feminina au Levante Las Planas, l’élite espagnole, fera partie des 99 porteurs de flammes dans l’île. Le 14 mai, la flamme olympique, relayée par trois convois, partira d’Ajaccio vers Corte, l’Alta Rocca et la Balagne seront également à l’honneur, de même que la piève de Castagniccia. Parmi les étapes de ce parcours figurent les villages de Piedicroce et de Campana, ainsi que le Couvent d'Orezza. Avant d'achever son périple à Bastia, le convoi principal fera une halte au stade Armand-Cesari, en hommage aux victimes de la tragédie du 5 mai. Puis traversée des quartiers jusqu’à la place Saint-Nicolas. Une haie d'honneur accueillera le 99e et ultime relayeur de la flamme olympique, qui embrasera le chaudron olympique. Les JO sont aussi présents en Corse avec les 23 joueurs de handball en stage dans l’île pour préparer les JO avant de défier les USA pour un match amical à Lyon.
32 ans après
Le 5 mai 1992, 19 personnes perdaient la vie et 2 357 étaient blessées dans l’effondrement d’une tribune provisoire au stade de Furiani, où le Sporting Club de Bastia affrontait l’OM en demi-finale de la Coupe de France. 32 ans plus tard, le traumatisme est toujours vif. Furiani est la pire catastrophe du football français. Pour cette commémoration, d’anciens joueurs de l’Olympique de Marseille, comme Jean-Pierre Papin, Basile Boli, sont venus se recueillir. Les victimes ont attendu 24 ans pour obtenir une reconnaissance nationale du drame. En hommage aux disparus et aux blessés, plus aucun match officiel de football ne pourra plus se disputer en France un 5 mai. Ainsi en a décidé le Parlement, après que le Sénat a entériné le 14 octobre 2021 la décision prise par l'Assemblée nationale en février 2020 de sacraliser le 5 mai dans le calendrier footballistique en France.
Rôle sociétal
Le football incarne une passion partagée à l’échelle mondiale. Son influence s’étend au-delà des terrains de jeu, ayant des implications sociétales et économiques, sans oublier le catalyseur pour exprimer la fierté nationale. Car si la revendication identitaire s’exprime toujours à l’échelle urbaine, elle prend un caractère régional épisodiquement lors de forts enjeux sportifs. Les supporters se rassemblent, vêtus des couleurs de leur drapeau, pour soutenir leur équipe nationale. C’est une échappatoire émotionnelle qui crée des liens sociaux puissants. Les victoires sont célébrées comme des triomphes collectifs, renforçant le sentiment d’appartenance à une nation unie. Les équipes de football célèbrent la diversité culturelle et ethnique de leurs joueurs. Les joueurs ne sont pas que des faire-valoir de marques affichées sur leur maillot. Ils ne sont pas que des sportifs à des événements qui attirent des millions de spectateurs du monde entier, stimulant le tourisme. Les villes hôtes bénéficient d’une augmentation du flux touristique, créant une activité économique supplémentaire. Les joueurs deviennent des ambassadeurs culturels, contribuant à la compréhension interculturelle.
Responsabilité sociale
Le football enseigne des valeurs fondamentales telles que la persévérance, la détermination et le fair-play. Les exigences du football, qu’il s’agisse d’entraînements réguliers, de respect des règles ou de gestion du succès et de l’échec, inculquent la discipline et la responsabilité. Ces qualités contribuent à la croissance personnelle des joueurs. En France, trois fédérations olympiques concentrent l’essentiel des licences : le football, le tennis et l’équitation. En moyenne, cela représente une licence pour sept habitants. En France, un tiers des jeunes (31 %), garçons et filles confondus, ont une licence de foot avant leurs 18 ans. Outre les 2 124 237 licenciés en France, ce sont déjà plus de 200 712 licenciées féminines qui évoluent chaque semaine aux quatre coins de l’Hexagone. En Corse, il est le sport le plus pratiqué dans l’île. Preuve que le football est bien davantage qu’une passion inextinguible.
Maria Mariana
Le football est bien plus qu’un sport où on tape dans un ballon avec ses pieds. Il n’est pas qu’un sport de professionnels qui captent tous les feux des projecteurs. Le football a une place considérable en termes de diversité, d’environnement ou même de prise de conscience des enjeux socio-économiques.
Garder la flamme
À 97 jours des Jeux olympiques de Paris, la Corse est fière d'accueillir la flamme olympique. Morgane Nicoli, qui brille actuellement en Liga Feminina au Levante Las Planas, l’élite espagnole, fera partie des 99 porteurs de flammes dans l’île. Le 14 mai, la flamme olympique, relayée par trois convois, partira d’Ajaccio vers Corte, l’Alta Rocca et la Balagne seront également à l’honneur, de même que la piève de Castagniccia. Parmi les étapes de ce parcours figurent les villages de Piedicroce et de Campana, ainsi que le Couvent d'Orezza. Avant d'achever son périple à Bastia, le convoi principal fera une halte au stade Armand-Cesari, en hommage aux victimes de la tragédie du 5 mai. Puis traversée des quartiers jusqu’à la place Saint-Nicolas. Une haie d'honneur accueillera le 99e et ultime relayeur de la flamme olympique, qui embrasera le chaudron olympique. Les JO sont aussi présents en Corse avec les 23 joueurs de handball en stage dans l’île pour préparer les JO avant de défier les USA pour un match amical à Lyon.
32 ans après
Le 5 mai 1992, 19 personnes perdaient la vie et 2 357 étaient blessées dans l’effondrement d’une tribune provisoire au stade de Furiani, où le Sporting Club de Bastia affrontait l’OM en demi-finale de la Coupe de France. 32 ans plus tard, le traumatisme est toujours vif. Furiani est la pire catastrophe du football français. Pour cette commémoration, d’anciens joueurs de l’Olympique de Marseille, comme Jean-Pierre Papin, Basile Boli, sont venus se recueillir. Les victimes ont attendu 24 ans pour obtenir une reconnaissance nationale du drame. En hommage aux disparus et aux blessés, plus aucun match officiel de football ne pourra plus se disputer en France un 5 mai. Ainsi en a décidé le Parlement, après que le Sénat a entériné le 14 octobre 2021 la décision prise par l'Assemblée nationale en février 2020 de sacraliser le 5 mai dans le calendrier footballistique en France.
Rôle sociétal
Le football incarne une passion partagée à l’échelle mondiale. Son influence s’étend au-delà des terrains de jeu, ayant des implications sociétales et économiques, sans oublier le catalyseur pour exprimer la fierté nationale. Car si la revendication identitaire s’exprime toujours à l’échelle urbaine, elle prend un caractère régional épisodiquement lors de forts enjeux sportifs. Les supporters se rassemblent, vêtus des couleurs de leur drapeau, pour soutenir leur équipe nationale. C’est une échappatoire émotionnelle qui crée des liens sociaux puissants. Les victoires sont célébrées comme des triomphes collectifs, renforçant le sentiment d’appartenance à une nation unie. Les équipes de football célèbrent la diversité culturelle et ethnique de leurs joueurs. Les joueurs ne sont pas que des faire-valoir de marques affichées sur leur maillot. Ils ne sont pas que des sportifs à des événements qui attirent des millions de spectateurs du monde entier, stimulant le tourisme. Les villes hôtes bénéficient d’une augmentation du flux touristique, créant une activité économique supplémentaire. Les joueurs deviennent des ambassadeurs culturels, contribuant à la compréhension interculturelle.
Responsabilité sociale
Le football enseigne des valeurs fondamentales telles que la persévérance, la détermination et le fair-play. Les exigences du football, qu’il s’agisse d’entraînements réguliers, de respect des règles ou de gestion du succès et de l’échec, inculquent la discipline et la responsabilité. Ces qualités contribuent à la croissance personnelle des joueurs. En France, trois fédérations olympiques concentrent l’essentiel des licences : le football, le tennis et l’équitation. En moyenne, cela représente une licence pour sept habitants. En France, un tiers des jeunes (31 %), garçons et filles confondus, ont une licence de foot avant leurs 18 ans. Outre les 2 124 237 licenciés en France, ce sont déjà plus de 200 712 licenciées féminines qui évoluent chaque semaine aux quatre coins de l’Hexagone. En Corse, il est le sport le plus pratiqué dans l’île. Preuve que le football est bien davantage qu’une passion inextinguible.
Maria Mariana