Football : Que la page se tourne vite pour le SCB ...
Que la page se tourne vite pour le SCB
Football. Que la page se tourne vite pour le SCB.
Quelle saison ! On a vraiment hâte qu’elle se termine pour le Sporting. Une saison où les joueurs ont le plus souvent soufflé le froid que le chaud, surtout dans l’antre de Furiani. A Armand Cesari, les supporters ont été frustrés, blessés, agacés, révoltés, bafoués par des joueurs le plus souvent très peu impliqués par le club lui-même. Si un fusible a sauté, tout le monde savait très bien que le départ de l’entraineur Régis Brouard ne changerait pas la donne. Une inconstance des joueurs que ni Régis Brouard, ni Lilian Laslandes, ni Michel Moretti, ses successeurs, n’auront pu soigner. Michel Moretti sera le seul rayon de soleil de cette saison. A 34 ans, il est parachuté à la tête de l’équipe professionnelle avec Lilian Laslandes, l’ancien professionnel d’Auxerre, Bordeaux et Bastia. Passer de la N3 à la Ligue 2 n’est pas chose aisée mais le jeune homme étonne. Michè se révèle un entraineur lucide, doté d’une forte capacité d’analyser les choses du football.
Un entraineur très proche de ses joueurs d’autant qu’il a tapé dans le ballon avec certains d’entre-eux. Si avec Laslandes, l’objectif a été atteint, à savoir le maintien, Michè Moretti reste sur sa faim. «En tant que compétiteurs, on ne peut pas se contenter de ça, un maintien acquis grâce aux résultats des autres. J'aurais aimé qu'on aille le chercher nous-même. C'est une grosse déception ». Comment expliquer encore cette piètre prestation du vendredi 3 mai (défaite face à Amiens 1-2), à 48h de la commémoration du 5 mai 92 ? A la limite de l’irrespect pour un public (plus de 10 000 spectateurs toute la saison) qui les a toujours soutenus. «L'essentiel est fait. Mais je ne compte pas finir sur deux mauvaises notes sur les deux prochains matchs, parce que ce soir j'en ai gros sur la patate ».
Ph.J.
Quelle saison ! On a vraiment hâte qu’elle se termine pour le Sporting. Une saison où les joueurs ont le plus souvent soufflé le froid que le chaud, surtout dans l’antre de Furiani. A Armand Cesari, les supporters ont été frustrés, blessés, agacés, révoltés, bafoués par des joueurs le plus souvent très peu impliqués par le club lui-même. Si un fusible a sauté, tout le monde savait très bien que le départ de l’entraineur Régis Brouard ne changerait pas la donne. Une inconstance des joueurs que ni Régis Brouard, ni Lilian Laslandes, ni Michel Moretti, ses successeurs, n’auront pu soigner. Michel Moretti sera le seul rayon de soleil de cette saison. A 34 ans, il est parachuté à la tête de l’équipe professionnelle avec Lilian Laslandes, l’ancien professionnel d’Auxerre, Bordeaux et Bastia. Passer de la N3 à la Ligue 2 n’est pas chose aisée mais le jeune homme étonne. Michè se révèle un entraineur lucide, doté d’une forte capacité d’analyser les choses du football.
Un entraineur très proche de ses joueurs d’autant qu’il a tapé dans le ballon avec certains d’entre-eux. Si avec Laslandes, l’objectif a été atteint, à savoir le maintien, Michè Moretti reste sur sa faim. «En tant que compétiteurs, on ne peut pas se contenter de ça, un maintien acquis grâce aux résultats des autres. J'aurais aimé qu'on aille le chercher nous-même. C'est une grosse déception ». Comment expliquer encore cette piètre prestation du vendredi 3 mai (défaite face à Amiens 1-2), à 48h de la commémoration du 5 mai 92 ? A la limite de l’irrespect pour un public (plus de 10 000 spectateurs toute la saison) qui les a toujours soutenus. «L'essentiel est fait. Mais je ne compte pas finir sur deux mauvaises notes sur les deux prochains matchs, parce que ce soir j'en ai gros sur la patate ».
Ph.J.