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Les Européennes : Léon Deffontaines, la gauche qui veut freprendre la main

La gauche qui veut freprendre la main
Européennes : la gauche qui veut reprendre la main


Léon Deffontaines, le tête de liste Gauche unie pour le monde du travail, n’avait pu faire le déplacement. En revanche, dans les locaux bastiais du PCF, en présence d’une trentaine de syndicalistes et de militants, le sénateur communiste Ian Brossat était aux côtés des deux colistiers insulaires Marc-Antoine Leroy (PCF) et Véronique Paolantoni (L’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg).


La liste Gauche unie pour le monde du travail à dominante PCF comprend aussi des socialistes (L’Engagement, Gauche Républicaine et Socialiste) et des radicaux (Les Radicaux de Gauche). Elle a vocation, comme l’a souligné Ian Brossat, à représenter une gauche du monde du travail et de la solidarité ; et aussi, comme l’a indiqué Véronique Paolantoni, une gauche des entrepreneurs qui développent leur activité, créent de l’emploi, ne délocalisent pas et sont, eux aussi, soumis aux directives d’une Union Européenne sacrifiant tout à une mondialisation des échanges régie par le profit maximal et la concurrence dite libre et non faussée. « Cette Union Européenne doit crever, nous voulons une autre Europe » a lancé Marc-Antoine Leroy. Lors des échanges, ont d’ailleurs été abordées les grandes lignes d’un projet européen alternatif se référant au slogan de la liste « Reprenons la main en France et en Europe ». En effet, ont été évoqués : le rejet des fausses solutions et des contradiction de la liste Bardella, la préservation des services publics, l’augmentation du pouvoir d’achat, le développement ou la relocalisation des outils de production, le rejet des traités de libre-échange qui appauvrissent les agriculteurs, la sortie du marché européen de l’énergie et la relance du mix nucléaire-renouvelable afin de rendre à nouveau supportable le coût de l’énergie, le soutien à la paix, le renforcement de la gauche anti-libérale au Parlement européen. En conclusion d’une bonne heure et demi de débats, Marc-Antoine Leroy n’a pas oublié d’appeler à la mobilisation et au refus de la résignation : « Il faut voter, il faut envoyer au Parlement européen des représentants qui vont se battre pour nos intérêts ».
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