Elections dans les TPE
Le STC dénonce une manœuvre pour empêcher un renouveau syndical non seulement en Corse mais aussi ailleurs.
Le STC dénonce une manœuvre pour empêcher un renouveau syndical non seulement en Corse mais aussi ailleurs.
Le Sindicatu di i Travagliadori Corsi ne pourra pas être en lice lors des élections syndicales dans les TPE (Très Petites Entreprises, entreprises, comptant moins de 11 salariés) qui auront lieu du 25 novembre au 9 décembre. C’est la conséquence d’un recours ayant été déposé par la Confédération Force Ouvrière et d’un jugement qui a été rendu, le 24 mai dernier. Ce jugement énonce : « Le STC n'établissant pas qu'il est composé de syndicats, il en ressort qu'il n'est pas habilité à se porter candidat aux élections considérées et sa candidature sera par conséquent déclarée irrecevable » Le syndicat nationaliste a annoncé se pourvoir en cassation mais ses responsables ne fondent guère d’espoirs sur cette démarche. D’ailleurs, tout en faisant part de son absence de surprise quand il a été informé du jugement, Étienne Santucci, trésorier national du STC, a reconnu que la décision des juges était probablement juridiquement fondée car, selon « la loi française », n’étant pas un syndicat professionnel mais un syndicat interprofessionnel, le STC n’a pas le droit de se présenter. Étienne Santucci a ajouté que le STC assume : « Les autres ont des fédérations, nous des sections syndicales. Cela colle à la réalité corse ». Le STC considère toutefois que le juridisme auquel a eu recours la Confédération Force Ouvrière relève avant de « la manœuvre pour empêcher un renouveau syndical » non seulement en Corse mais aussi ailleurs car une dizaine d’organisations syndicales hexagonales étaient aussi visées.
PC